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:''Christian Perronne et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour B. burgdorferi ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la [[maladie de Lyme]], ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la [[maladie de Lyme]], y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la [[maladie de Lyme]] dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.<br><br>Après la remise en question de la directive IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la [[maladie de Lyme]], un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. La notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui n'a pas gagné en popularité à juste titre, est peu étayée sur le plan clinique ou scientifique pour la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seuls 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic'' [de maladie de Lyme chronique] ''bien que que la [[maladie de Lyme]] soit endémique dans l'État. Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques si on les comparent avec les efforts législatifs étatiques et les prises de position politiques.''<ref>[[media:Réponse_de_Auwaerter_à_Perronne_et_Tuttle.pdf|Réponse de Paul G Auwaerter et ses co-auteurs à Christian Perrone et à Carl Tuttle]]</ref>
 
:''Christian Perronne et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour B. burgdorferi ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la [[maladie de Lyme]], ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la [[maladie de Lyme]], y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la [[maladie de Lyme]] dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.<br><br>Après la remise en question de la directive IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la [[maladie de Lyme]], un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. La notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui n'a pas gagné en popularité à juste titre, est peu étayée sur le plan clinique ou scientifique pour la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seuls 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic'' [de maladie de Lyme chronique] ''bien que que la [[maladie de Lyme]] soit endémique dans l'État. Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques si on les comparent avec les efforts législatifs étatiques et les prises de position politiques.''<ref>[[media:Réponse_de_Auwaerter_à_Perronne_et_Tuttle.pdf|Réponse de Paul G Auwaerter et ses co-auteurs à Christian Perrone et à Carl Tuttle]]</ref>
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== To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis ==
 
== To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis ==
Dans cet article ou plutôt commentaire, [[Richard Horowitz|Horowitz]], Alexis Lacout, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne entreprennent de critiquer l'article "''The Lymphocyte Transformation Test for the Diagnosis of Lyme Borreliosis Has Currently Not Been Shown to Be Clinically Useful.''" de Dessau and al. publié en 2014 <ref>https://europepmc.org/article/med/24520912 Auteurs: Dessau RB<big>1</big>, Fingerle V, Gray J, Hunfeld KP, Jaulhac B, Kahl O, Kristoferitsch W, Stanek G, Strle F. Publié le 6 mars 2014.</ref>. Pour comprendre leurs critiques, il faut bien sûr consulter le Full text en pdf qui est proposé.
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Dans ce commentaire, [[Richard Horowitz|Horowitz]], Alexis Lacout, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne entreprennent de critiquer l'article "''The Lymphocyte Transformation Test for the Diagnosis of Lyme Borreliosis Has Currently Not Been Shown to Be Clinically Useful.''" de Dessau and al. publié en 2014 <ref>https://europepmc.org/article/med/24520912 Auteurs: Dessau RB<big>1</big>, Fingerle V, Gray J, Hunfeld KP, Jaulhac B, Kahl O, Kristoferitsch W, Stanek G, Strle F. Publié le 6 mars 2014.</ref>. Pour comprendre leurs critiques, il faut évidement consulter le texte intégral de l'étude de Dessau en pdf qui est en accès libre, mais aussi regarder qui sont les auteurs et à quels organismes ils sont affiliés, à savoir, l'ensemble des experts européens :
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* 1) Department of Clinical Microbiology, Slagelse Hospital, Slagelse, Denmark,
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* 2) Bavarian Health and Food Safety Authority, Munich, Germany,
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* 3) UCD School of Biology and Environmental Science, University College Dublin, Dublin, Ireland,
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* 4) Institute for Laboratory Medicine, Microbiology & Infection Control, Northwest Medical Centre, Academic Teaching Hospital, School of Medicine, The Johann Wolfgang Goethe-University, Frankfurt, Germany,
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* 5) National Reference Centre for Borrelia and Groupe d’Etude de la Borr�eliose de Lyme, Laboratory of Bacteriology, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Université de Strasbourg, Strasbourg, France,
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* 6) Tick-radar GmbH, Berlin, Germany,
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* 7) Karl Landsteiner Institute for Neuroimmunological and Neurodegenerative Disorders, SMZ-Ost-Donauspital,
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* 8) Institute for Hygiene and Applied Immunology,Medical University of Vienna, Vienna, Austria and
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* 9) Department of infectious Diseases, University Medical Centre Ljubljana, Ljubljana, Slovenia
    
Article "''To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis''" publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018.
 
Article "''To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis''" publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018.
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