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La '''Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques''' ('''FFMVT''') est une association créée en 2015 regroupant des associations de patients Lyme, des médecins et des chercheurs. La personnalité la plus marquante et médiatisée de cet organisme est le Prof Christian Perronne qui en a été, jusqu'au 19 octobre 2020, le vice-président et le président de son Conseil scientifique. [[Richard Horowitz]] en est le membre d'honneur <ref>http://ffmvt.org/le-dr-richard-horowitz-membre-dhonneur-de-la-ffmvt/ Post du 14 février 2014</ref>.
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La '''Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques''' ('''FFMVT''') est une association créée en 2015 regroupant des associations de patients Lyme, des médecins et des chercheurs. La personnalité la plus marquante et médiatisée de cet organisme est le Prof [[Christian Perronne]] qui en a été, jusqu'au 19 octobre 2020, le vice-président et le président de son Conseil scientifique. [[Richard Horowitz]] en est le membre d'honneur <ref>http://ffmvt.org/le-dr-richard-horowitz-membre-dhonneur-de-la-ffmvt/ Post du 14 février 2014</ref>.
    
La FFMVT (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques) avait explicitement inscrit dans ses statuts l’objectif de « diffuser en France les directives et protocoles de soins longs, dont les lignes directrices de l’[[ILADS]] » [depuis, cette phrase a disparu des objectifs de la FFMVT]. Dans le cadre de la consultation mise en place par le gouvernement, elle propose « une liste d’experts […] pour porter les positions de l’[[ILADS]] ».  
 
La FFMVT (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques) avait explicitement inscrit dans ses statuts l’objectif de « diffuser en France les directives et protocoles de soins longs, dont les lignes directrices de l’[[ILADS]] » [depuis, cette phrase a disparu des objectifs de la FFMVT]. Dans le cadre de la consultation mise en place par le gouvernement, elle propose « une liste d’experts […] pour porter les positions de l’[[ILADS]] ».  
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Les associations de "patients Lyme" regroupées par la FFMVT sont l'association France Lyme créée en 2008 <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-france-lyme</ref>, l'association LYM’PACT créée en en juillet 2012<ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-lym-pact</ref> et l'association Le Relais de Lyme, créée en 2014, membre fondateur de la FFMVT <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-le-relais-de-lyme</ref>. S'y rattache un Fonds de dotation Recherche BIOTIQUE contre la Borréliose de Lyme dont le Conseil d'administration est composé de Alain Trautmann, Yves Malthièry, Raouf Ghozzi, Hugues Gascan, Christian Perronne et Hans Yssel <ref>https://www.recherchebiotique.com/2018/11/conseil-dadministration-du-fonds-de.html</ref>, bref, presque toutes les personnes qui font partie du Conseil Scientifique de la FFMVT.  
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Les associations de "patients Lyme" regroupées par la FFMVT sont l'association France Lyme créée en 2008 <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-france-lyme</ref>, l'association LYM’PACT créée en en juillet 2012<ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-lym-pact</ref> et l'association Le Relais de Lyme, créée en 2014, membre fondateur de la FFMVT <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-le-relais-de-lyme</ref>. S'y rattache un Fonds de dotation Recherche BIOTIQUE contre la Borréliose de Lyme dont le Conseil d'administration est composé de Alain Trautmann, Yves Malthièry, Raouf Ghozzi, Hugues Gascan, [[Christian Perronne]] et Hans Yssel <ref>https://www.recherchebiotique.com/2018/11/conseil-dadministration-du-fonds-de.html</ref>, bref, presque toutes les personnes qui font partie du Conseil Scientifique de la FFMVT.  
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Le Conseil Scientifique de la FFMVT était composé au 30/09/2018 de : Christian Perronne (Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Hugues Gascan (Vice-Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Raouf Ghozzi [Président de la FFMVT, exerçant à l'hôpital de Lannmezan], Alexis LACOUT Radiologue à Aurillac, Yves Malthièry, Camille Mazé [chargée de recherche au CNRS], Philippe Raymond [Membre fondateur de [[Chronimed]], Membre fondateur de la FFMVT et faisant partie du conseil scientifique de celle-ci, qui propose des cours de formation continue des médecins à la [[maladie de Lyme]], dont, curieusement, une partie, "Perfectionnement II", ne peut manifestement pas être prise en charge ni remboursée par la formation continue des médecins… <ref>Formations-Lyme-Ph-Raymond-V3.pdf</ref> et un des trois médecins fondateurs du CLUB LYME et MVT <ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/Dr-P.Raymond-Dr-M.Mas-Dr-A.Lacout.jpg</ref><ref>http://www.clublyme.com/web/index.php Site web de l'association CLUB LYME et MVT</ref>], Alain Trautmann, Paul Trouillas<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/maladie-de-lyme-l-ordre-des-medecins-du-rhone-demande-la-radiation-d-un-medecin-2254216.html Maladie de lyme : l'ordre des médecins du Rhône demande la radiation d'un médecin<br>L'ordre des médecins du Rhône a réclamé ce jeudi 16 septembre, la radiation d'un professeur pour avoir prescrit des antibiotiques au long cours à des patients souffrant de formes sévères de la maladie de lyme.<br>Le conseil départemental de l'Ordre des médecins reproche au Pr Trouillas d'avoir traité une jeune fille souffrant de "la forme neurologique tardive de la borréliose de Lyme" selon lui, ce que contestent d'autres médecins, par des antibiotiques au-delà de 28 jours et de les lui avoir prescrits hors autorisation de mise sur le marché. Le neurologue a assuré suivre "les recommandations de la Haute autorité de Santé".<br>Si cette patiente "avait été diagnostiquée de manière précoce, si on ne l'avait pas traitée d'hystérique, sa vie ne serait pas brisée", a-t-il déploré.Publié le 16/09/2021</ref> et Hans Yssel [Président de la Société française d'immunologie (SFI) de septembre 2015 à septembre 2018<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fran%C3%A7aise_d%27immunologie</ref>].  
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Le Conseil Scientifique de la FFMVT était composé au 30/09/2018 de : [[Christian Perronne]] (Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Hugues Gascan (Vice-Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Raouf Ghozzi [Président de la FFMVT, exerçant à l'hôpital de Lannmezan], Alexis LACOUT Radiologue à Aurillac, Yves Malthièry, Camille Mazé [chargée de recherche au CNRS], Philippe Raymond [Membre fondateur de [[Chronimed]], Membre fondateur de la FFMVT et faisant partie du conseil scientifique de celle-ci, qui propose des cours de formation continue des médecins à la [[maladie de Lyme]], dont, curieusement, une partie, "Perfectionnement II", ne peut manifestement pas être prise en charge ni remboursée par la formation continue des médecins… <ref>Formations-Lyme-Ph-Raymond-V3.pdf</ref>], Alain Trautmann, Paul Trouillas<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/maladie-de-lyme-l-ordre-des-medecins-du-rhone-demande-la-radiation-d-un-medecin-2254216.html Maladie de lyme : l'ordre des médecins du Rhône demande la radiation d'un médecin<br>L'ordre des médecins du Rhône a réclamé ce jeudi 16 septembre, la radiation d'un professeur pour avoir prescrit des antibiotiques au long cours à des patients souffrant de formes sévères de la [[maladie de lyme]].<br>Le conseil départemental de l'Ordre des médecins reproche au Pr Trouillas d'avoir traité une jeune fille souffrant de "la forme neurologique tardive de la borréliose de Lyme" selon lui, ce que contestent d'autres médecins, par des antibiotiques au-delà de 28 jours et de les lui avoir prescrits hors autorisation de mise sur le marché. Le neurologue a assuré suivre "les recommandations de la Haute autorité de Santé".<br>Si cette patiente "avait été diagnostiquée de manière précoce, si on ne l'avait pas traitée d'hystérique, sa vie ne serait pas brisée", a-t-il déploré.Publié le 16/09/2021</ref> et Hans Yssel [Président de la Société française d'immunologie (SFI) de septembre 2015 à septembre 2018<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fran%C3%A7aise_d%27immunologie</ref>].  
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L'influence de Christian Perronne, le Champion des « Lyme doctors » selon l'Express et le chef de file des « Lyme doctors » selon le Pr Eric Caume, ne se limite pas aux associations de patients et médecins regroupés dans la FFMVT, elle s'étend aussi aux associations et réseaux français Lyme Sans Frontières <ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/le-pr-christian-perronne-radie-de-sa-chefferie-de-service-ce-jeudi-17-decembre-2020/</ref>, Club Lyme et MVT<ref>http://clublyme.com/web/index.php?p=editorial (En novembre 2021, de nombreuses pages ou liens du site ont disparu, par exemple, à la rubrique "Liens utiles", dans sa sous-rubrique "Ouvrages à lire", le lien vers le livre de Christian Perronne "La Vérité Sur La Maladie De Lyme".)</ref>,  R B-L F cimt (RÉSEAU Borréliose de Lyme France), Association Vaincre Lyme<ref>https://www.vaincrelyme.com/copie-de-la-lutte-anti-vectorielle</ref>, Lyme Action, l'Association Orne Lyme <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/l-orne-en-pointe-contre-la-maladie-de-lyme-5961073</ref>, etc.
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L'influence de [[Christian Perronne]], le Champion des « Lyme doctors » selon l'Express et le chef de file des « Lyme doctors » selon le Pr Eric Caume, ne se limite pas aux associations de patients et médecins regroupés dans la FFMVT. elle s'étend en outre aux associations et réseaux français "Lyme Sans Frontières" <ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/le-pr-christian-perronne-radie-de-sa-chefferie-de-service-ce-jeudi-17-decembre-2020/</ref>, "Club Lyme et MVT"<ref>http://clublyme.com/web/index.php?p=editorial (En novembre 2021, de nombreuses pages ou liens du site ont disparu, par exemple, à la rubrique "Liens utiles", dans sa sous-rubrique "Ouvrages à lire", le lien vers le livre de [[Christian Perronne]] "La Vérité Sur La Maladie De Lyme".)</ref>,  "R B-L F cimt (RÉSEAU Borréliose de Lyme France)", "Association Vaincre Lyme"<ref>https://www.vaincrelyme.com/copie-de-la-lutte-anti-vectorielle</ref>, "Lyme Action", "Association Orne Lyme" <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/l-orne-en-pointe-contre-la-maladie-de-lyme-5961073</ref>, le collectif LYME TEAM<ref>https://www.youtube.com/watch?v=hXDy9jFFzSc "Pr PERRONNE et V. COLOM - BISBAL "La Maladie de Lyme, Un fléau ..." Vidéo mise en ligne par LYME TEAM. Conférence organisée par Forestiers privés des Vosges avec le Collectif LYME TEAM, à Thaon les Vosges le 11 avril 2019. En présence
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- du Professeur [[Christian PERRONNE]] chef du service des Maladies infectieuses et tropicales de L’hôpital de Garches (92)
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- de Valérie COLOM -BISBAL  Co-présidente du Collectif Lyme Team</ref>, etc.
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== Christian Perronne porte-parole des « Lyme Doctors » français et de nombreux autres pays ainsi que de l'ILADS ==
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[[image:Les_trois_médecins_fondateurs_du_CLUB_LYME_et_MVT.jpg|Les trois médecins fondateurs du Club Lyme et MVT: Philippe Raymond, Marie Mas et Alexis Lacout|450px|right|thumb]]
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== [[Christian Perronne]] porte-parole des « Lyme Doctors » français et de nombreux autres pays ainsi que de l'[[ILADS]] ==
 
[[Jenna Luché-Thayer]] annonce le 23 juillet 2018:
 
[[Jenna Luché-Thayer]] annonce le 23 juillet 2018:
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L'article intitulé "Obstruction aux traitements répondant aux normes internationales pour les patients atteints de borréliose de Lyme et de fièvre récurrente", '''rédigé par''' l'experte en droits de l'homme [[Jenna Luché-Thayer]], le célèbre expert en borréliose de Lyme et en maladies transmises par les tiques Christian Perronne et le vétérinaire et expert en zoonoses Clement C. Meseko, a été publié.  
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L'article intitulé "Obstruction aux traitements répondant aux normes internationales pour les patients atteints de borréliose de Lyme et de fièvre récurrente", '''rédigé par''' l'experte en droits de l'homme [[Jenna Luché-Thayer]], le célèbre expert en borréliose de Lyme et en maladies transmises par les tiques [[Christian Perronne]] et le vétérinaire et expert en zoonoses Clement C. Meseko, a été publié.  
    
Les trois auteurs sont membres du Comité ad hoc pour l'équité en santé dans les codes de borréliose de la CIM11. Veuillez consulter la citation ci-dessous.
 
Les trois auteurs sont membres du Comité ad hoc pour l'équité en santé dans les codes de borréliose de la CIM11. Veuillez consulter la citation ci-dessous.
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Le PDF peut être téléchargé à l'adresse suivante : [...]  
 
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'''Résumé''' <br>Nous avons examiné comment certaines politiques et pratiques institutionnelles, ainsi que des recherches douteuses, créent des obstacles aux soins et au consentement éclairé des patients atteints de borréliose de Lyme et de fièvre récurrente. L'interférence refuse l'accès aux traitements qui répondent aux normes internationalement acceptées telles que définies par l'Institut de médecine. Cette obstruction aux soins contribue à d'importantes souffrances humaines, à des handicaps et à des effets économiques négatifs dans de nombreuses nations et dans de nombreuses régions du monde. Nous notons que la médecine fondée sur les preuves souligne l'importance de l'expérience clinique et des soins centrés sur le patient et que ces patients bénéficient d'un avantage significatif lorsque leur droit de choisir parmi les options de traitement est respecté.<ref>https://www.linkedin.com/pulse/article-obstruction-treatments-meeting-international-luche-thayer/ July 23, 2018. Jenna Luché-Thayer, <br>Friends,The article, Obstruction to Treatments Meeting International Standards for Lyme and Relapsing Fever Borreliosis Patients, '''authored by''' human rights expert Jenna Luché-Thayer, renown Lyme borreliosis and tick-borne disease expert Christian Perronne and veterinarian and zoonosis expert Clement C. Meseko, has been published. [...] </ref><br><br>
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'''Résumé''' <br>Nous avons examiné comment certaines politiques et pratiques institutionnelles, ainsi que des recherches douteuses, créent des obstacles aux soins et au consentement éclairé des patients atteints de [[Maladie de Lyme|borréliose de Lyme]] et de fièvre récurrente. L'interférence refuse l'accès aux traitements qui répondent aux normes internationalement acceptées telles que définies par l'Institut de médecine. Cette obstruction aux soins contribue à d'importantes souffrances humaines, à des handicaps et à des effets économiques négatifs dans de nombreuses nations et dans de nombreuses régions du monde. Nous notons que la médecine fondée sur les preuves souligne l'importance de l'expérience clinique et des soins centrés sur le patient et que ces patients bénéficient d'un avantage significatif lorsque leur droit de choisir parmi les options de traitement est respecté.<ref>https://www.linkedin.com/pulse/article-obstruction-treatments-meeting-international-luche-thayer/ July 23, 2018. [[Jenna Luché-Thayer]], <br>Friends,The article, Obstruction to Treatments Meeting International Standards for Lyme and Relapsing Fever Borreliosis Patients, '''authored by''' human rights expert [[Jenna Luché-Thayer]], renown Lyme borreliosis and tick-borne disease expert [[Christian Perronne]] and veterinarian and zoonosis expert Clement C. Meseko, has been published. [...] </ref><br><br>
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Psiram.com: Voir ci-dessous la couverture du document "The Situation of Human Rights Defenders of Lyme and Relapsing Fever Borreliosis: Edition One: The Ad Hoc Committee for Health Equity in ICD11 Borreliosis Codes". Les personnes qui on contribué à ce document sont:<br>- Auteurs [[Jenna Luché-Thayer]], Holly Ahern, [[Robert Bransfield]], [[Joseph Burrascano]], Anne Fierlafijn, Theresa Denham, [[Huib Kraaijeveld]], Jennifer Kravis, [[Mualla McManus]], Clement Meseko, [[John Shearer Lambert|Jack Lambert]], Sin Hang Lee, Kenneth Liegner, Christian Perronne, Kenneth Sandström, Ursula Talib, Torben Thomson, [[Jim Wilson]].<br>- Réviseurs experts Gabriela Barrios, Barbaros Cetin, [[Joseph Jemsek]], Jose Lapenta, [[Natasha Rudenko]], [[Armin Schwarzbach]].<br>- Conseillers Cees Hamelink, [[Astrid Stukelberger]].<br>- Auteur principal contact jennaluche@gmail.com.<br><br>
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Psiram.com: Voir ci-dessous la couverture du document "The Situation of Human Rights Defenders of Lyme and Relapsing Fever Borreliosis: Edition One: The Ad Hoc Committee for Health Equity in ICD11 Borreliosis Codes". Les personnes qui ont contribué à ce document sont:<br>- Auteurs [[Jenna Luché-Thayer]], Holly Ahern, [[Robert Bransfield]], [[Joseph Burrascano]], Anne Fierlafijn, Theresa Denham, [[Huib Kraaijeveld]], Jennifer Kravis, [[Mualla McManus]], [[Clement Meseko]], [[John Shearer Lambert|Jack Lambert]], Sin Hang Lee, [[Kenneth Liegner]], [[Christian Perronne]], [[Kenneth Sandström]], Ursula Talib, Torben Thomson, [[Jim Wilson]].<br>- Réviseurs experts Gabriela Barrios, Barbaros Cetin, [[Joseph Jemsek]], Jose Lapenta, [[Natasha Rudenko]], [[Armin Schwarzbach]].<br>- Conseillers Cees Hamelink, [[Astrid Stuckelberger]].<br>- Auteur principal contact jennaluche@gmail.com.<br><br>
    
<ref>https://www.linkedin.com/pulse/breaking-news-public-health-agency-canada-secretly-act-luche-thayer</ref>
 
<ref>https://www.linkedin.com/pulse/breaking-news-public-health-agency-canada-secretly-act-luche-thayer</ref>
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Le Pr Christian Perronne à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Pour voir cette video, il faut aller sur le site web CrowdBunker.com qui, est-il dit, "protects our freedom of expression" (protège notre liberté d'expression). <ref>https://crowdbunker.com/v/D5ZqT097oc Pr Christian Perronne à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Publiée sur CrowdBunker il y a 3 jours (donc le 16 novembre 2021). Durée 17:04</ref>
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Le Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Pour voir cette video, il faut aller sur le site web CrowdBunker.com qui, est-il dit, "protects our freedom of expression" (protège notre liberté d'expression). <ref>https://crowdbunker.com/v/D5ZqT097oc Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Publiée sur CrowdBunker il y a 3 jours (donc le 16 novembre 2021). Durée 17:04</ref><br>Voir aussi la vidéo intitulée "''Alexandra Henrion-Caude et Pr [[Christian Perronne]], C'est en train de craquer de partout (17-01-2022)''" aussi publiée sur CrowdBunker, le 17-01-2022 semble-t-il.<ref>https://crowdbunker.com/v/ObS94WE2Ji Ligne Droite [La matinale de Radio Courtoisie] Pr [[Christian Perronne]] Alexandra Henrion-Caude</ref>
    
== Communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine du 26 octobre 2017 ==
 
== Communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine du 26 octobre 2017 ==
L’Académie de médecine dénonce les tromperies à propos de la maladie de Lyme <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-26102017-lacademie-de-medecine-denonce-les-tromperies-a-propos-de-la-maladie-de-lyme</ref> :
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L’Académie de médecine dénonce les tromperies à propos de la [[maladie de Lyme]] <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-26102017-lacademie-de-medecine-denonce-les-tromperies-a-propos-de-la-maladie-de-lyme</ref> :
    
La [[maladie de Lyme]] suscite une inquiétude croissante dans une partie de la population française, attisée par la diffusion d’assertions sans fondement scientifique, notamment par la « Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques ».
 
La [[maladie de Lyme]] suscite une inquiétude croissante dans une partie de la population française, attisée par la diffusion d’assertions sans fondement scientifique, notamment par la « Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques ».
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Mme Anne Colin, Présidente de Lympact, membre du Conseil d’administration de la FFMVT<br>
 
Mme Anne Colin, Présidente de Lympact, membre du Conseil d’administration de la FFMVT<br>
 
Dr. Hugues Gascan, directeur de recherche première classe au CNRS, ancien directeur d’unité INSERM et de l’IFR Santé du CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT<br>Dr. Raouf Ghozzi, praticien hospitalier, ancien chef de clinique en maladies infectieuses, responsable du Service de Médecine interne, CH de Lannemezan, Président de la FFMVT<br>M. Pierre Hecker, ingénieur, représentant de France Lyme au sein du Conseil d’administration de la FFMVT<br>Dr Alexis Lacout, médecin radiologue à Aurillac, membre du Conseil scientifique de la FFMVT<br>Pr. Yves Malthièry, professeur de médecine, docteur ès-Science, ancien chef de service de Biochimie et ancien directeur d’unités INSERM au CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT<br>
 
Dr. Hugues Gascan, directeur de recherche première classe au CNRS, ancien directeur d’unité INSERM et de l’IFR Santé du CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT<br>Dr. Raouf Ghozzi, praticien hospitalier, ancien chef de clinique en maladies infectieuses, responsable du Service de Médecine interne, CH de Lannemezan, Président de la FFMVT<br>M. Pierre Hecker, ingénieur, représentant de France Lyme au sein du Conseil d’administration de la FFMVT<br>Dr Alexis Lacout, médecin radiologue à Aurillac, membre du Conseil scientifique de la FFMVT<br>Pr. Yves Malthièry, professeur de médecine, docteur ès-Science, ancien chef de service de Biochimie et ancien directeur d’unités INSERM au CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT<br>
Dr Thierry Medynski, médecin généraliste, Bagnères-de-Bigorre, membre du Conseil collégial du Relais de Lyme, membre du Bureau de la FFMVT<br>Pr Christian Perronne, professeur de médecine, Docteur en médecine, docteur ès-sciences, Université de Versailles Saint Quentin – Paris Saclay, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital universitaire Raymond Poincaré, Garches (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), vice-président de la FFMVT et président du Conseil scientifique de la FFMVT.<br>Pr. Paul Trouillas, professeur de médecine en Neurologie, ancien chef de service des Hôpitaux universitaires de Lyon, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la FFMVT<br><ref>FFMVT.org/maladie-de-lyme-reponse-de-la-ffmvt-au-communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-du-2-juillet-2018/</ref>
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Dr Thierry Medynski, médecin généraliste, Bagnères-de-Bigorre, membre du Conseil collégial du Relais de Lyme, membre du Bureau de la FFMVT<br>Pr [[Christian Perronne]], professeur de médecine, Docteur en médecine, docteur ès-sciences, Université de Versailles Saint Quentin – Paris Saclay, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital universitaire Raymond Poincaré, Garches (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), vice-président de la FFMVT et président du Conseil scientifique de la FFMVT.<br>Pr. Paul Trouillas, professeur de médecine en Neurologie, ancien chef de service des Hôpitaux universitaires de Lyon, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la FFMVT<br><ref>FFMVT.org/maladie-de-lyme-reponse-de-la-ffmvt-au-communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-du-2-juillet-2018/</ref>
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== Coopération de Christian Perronne avec l'ILADS en 2017 ==
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== Coopération de [[Christian Perronne]] avec l'ILADS en 2017 ==
La conférence internationale annuelle de l’[[ILADS]] s’est tenue à Paris en juin 2017 sous la présidence scientifique du Pr Christian Perronne <ref>https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients. Par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017</ref>, lors de cette conférence l'un des Exibitors (exposants) était IGeneX Inc., un laboratoire d'analyse dont le propriétaire et président était (jusqu'en 2015 date de sa retraite) [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l'[[ILADS]]. <ref>https://ww2.eventrebels.com/er/ERShow/ExhibitorListing/ExhibitorListing.jsp?ActivityID=19816 </ref>
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La conférence internationale annuelle de l’[[ILADS]] s’est tenue à Paris en juin 2017 sous la présidence scientifique du Pr [[Christian Perronne]] <ref>https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients. Par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017</ref>, lors de cette conférence l'un des Exibitors (exposants) était IGeneX Inc., un laboratoire d'analyse dont le propriétaire et président était (jusqu'en 2015 date de sa retraite) [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l'[[ILADS]]. <ref>https://ww2.eventrebels.com/er/ERShow/ExhibitorListing/ExhibitorListing.jsp?ActivityID=19816 </ref>
    
== La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018 ==
 
== La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018 ==
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Lannemezan, le 20 mai 2019<br>Raouf Ghozzi<br>Président de la FFMVT
 
Lannemezan, le 20 mai 2019<br>Raouf Ghozzi<br>Président de la FFMVT
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== Chritian Perronne, dès 2012, critique les plus éminents experts de la maladie de Lyme des USA ==
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== [[Christian Perronne]], dès 2012, critique les plus éminents experts de la [[maladie de Lyme]] des USA ==
 
L'article incriminé, "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease", publié en septembre 2011, a pour auteurs Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD.  
 
L'article incriminé, "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease", publié en septembre 2011, a pour auteurs Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD.  
    
Paul G. Auwaertes est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>Johan S Bakken est affilié à la Section of Infectious Diseases, St Luke’s Hospital, Duluth, MN, USA<br>Raymond J Dattwyler est affilié à Division of Allergy, Immunology and Rheumatology, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA,<br>J Stephen Dumler est affilié à la Division of Medical Microbiology, Department of Pathology, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>John J Halperin est affilié à la  Atlantic Neuroscience Institute, Summit, NJ, USA et à la Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, USA<br>Edward McSweegan est affilié Crofton, MD, USA<br>Robert B Nadelman est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, US<br>Susan O’Connell est affiliée à la Lyme Borreliosis Unit, Health Protection Agency Microbiology Laboratory, Southampton General Hospital, Southampton, UK<br>Eugene D Shapiro est affilié au Department of Pediatrics, Department of Epidemiology and Public Health, and Department of Investigative Medicine, Yale University, New Haven, CT, USA<br>Sunil K Sood est affilié à la Division of Pediatric Infectious Diseases, Cohen Children’s Medical Center, Manhasset, NY, USA<br>Allen C Steere est affilié à la Division of Rheumatology, Allergy and Immunology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA,<br>Arthur Weinstein est affilié à la Section of Rheumatology, Department of Medicine, Washington Hospital Center and Georgetown University Medical Center, Washington, DC, USA, <br>et Gary P Wormser est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA.
 
Paul G. Auwaertes est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>Johan S Bakken est affilié à la Section of Infectious Diseases, St Luke’s Hospital, Duluth, MN, USA<br>Raymond J Dattwyler est affilié à Division of Allergy, Immunology and Rheumatology, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA,<br>J Stephen Dumler est affilié à la Division of Medical Microbiology, Department of Pathology, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>John J Halperin est affilié à la  Atlantic Neuroscience Institute, Summit, NJ, USA et à la Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, USA<br>Edward McSweegan est affilié Crofton, MD, USA<br>Robert B Nadelman est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, US<br>Susan O’Connell est affiliée à la Lyme Borreliosis Unit, Health Protection Agency Microbiology Laboratory, Southampton General Hospital, Southampton, UK<br>Eugene D Shapiro est affilié au Department of Pediatrics, Department of Epidemiology and Public Health, and Department of Investigative Medicine, Yale University, New Haven, CT, USA<br>Sunil K Sood est affilié à la Division of Pediatric Infectious Diseases, Cohen Children’s Medical Center, Manhasset, NY, USA<br>Allen C Steere est affilié à la Division of Rheumatology, Allergy and Immunology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA,<br>Arthur Weinstein est affilié à la Section of Rheumatology, Department of Medicine, Washington Hospital Center and Georgetown University Medical Center, Washington, DC, USA, <br>et Gary P Wormser est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA.
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Le Pr Christian Perronne n'hésite pas envoyer en 2012 une lettre de protestation<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref> à propos de l'article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" publié par Paul G. Auwaerter et ses collègues en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) in New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
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Le Pr [[Christian Perronne]] n'hésite pas envoyer en 2012 une lettre de protestation<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref> à propos de l'article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" publié par Paul G. Auwaerter et ses collègues en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) in New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
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Traduction Deepl de la lettre envoyée en mai 2012 par Christian Perronne aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011:
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Traduction Deepl de la lettre envoyée en mai 2012 par [[Christian Perronne]] aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011:
    
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
 
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
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<ref name='perauw'>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
 
<ref name='perauw'>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
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[Commentaire de Psiram.com: Perronne n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que Christian Perronne n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'effet Kirlian (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie… Et le président de la FFMVT se fait lui-aussi berner en l'occurence…]
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[Commentaire de Psiram.com: Perronne n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que [[Christian Perronne]] n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'[[effet Kirlian]] (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie… Et le président de la FFMVT se fait lui-aussi berner en l'occurence…]
    
Il est répondu globalement à Christian Perronne et à Carl Tuttle (qui a lui aussi envoyé un lettre de protestation à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
 
Il est répondu globalement à Christian Perronne et à Carl Tuttle (qui a lui aussi envoyé un lettre de protestation à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
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* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
* https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full <br>Article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" publié le 28 février 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Michel Franck<sup>1</sup>, Raouf Ghozzi<sup>2</sup>, Julie Pajaud<sup>1†</sup>, Nadou E. Lawson-Hogban<sup>1†</sup>, Marie Mas<sup>3</sup>, Alexis Lacout<sup>4*</sup> and Christian Perronne<sup>5</sup><br>. Bref, l'équipe de la FFMVT, et quelques partisans de celle-ci: Marie Mas qui a passé sa Thèse de doctorat en médecine le 07 avril 2014 à l'Université de Limoges, Christian Perronne s'était déplacé pour assister à sa soutenance de thèse, il a préfacé le livre ''Lyme pratique'' de Alexis Lacout, Philippe Raymond et Marie Mas (les trois fondateurs du CLUB LYME et MVT de Lyon<ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/Dr-P.Raymond-Dr-M.Mas-Dr-A.Lacout.jpg</ref>), ainsi que trois membres de ADNucleis, Grézieu la Varenne, France (un Laboratoire biochimique), à savoir, Michel Franck, Julie Pajaud et Nadou E. Lawson-Hogban.<br><br>
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* https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full <br>Article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" publié le 28 février 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Michel Franck<sup>1</sup>, Raouf Ghozzi<sup>2</sup>, Julie Pajaud<sup>1†</sup>, Nadou E. Lawson-Hogban<sup>1†</sup>, Marie Mas<sup>3</sup>, Alexis Lacout<sup>4*</sup> and Christian Perronne<sup>5</sup><br>. Bref, l'équipe de la FFMVT, et quelques partisans de celle-ci: Marie Mas qui a passé sa Thèse de doctorat en médecine le 07 avril 2014 à l'Université de Limoges, Christian Perronne s'était déplacé pour assister à sa soutenance de thèse, il a préfacé le livre ''Lyme pratique'' de Alexis Lacout, Philippe Raymond et Marie Mas (les trois fondateurs du CLUB LYME et MVT de Lyon, ainsi que trois membres de ADNucleis, Grézieu la Varenne, France (un Laboratoire biochimique), à savoir, Michel Franck, Julie Pajaud et Nadou E. Lawson-Hogban.<br><br>
 
* https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.]
 
* https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.]
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Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020 <br>[traduction DeepL: ]<br>INTRODUCTION<br>Les tiques Ixodes sont le vecteur du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de Borrelia miyamotoi, une espèce de Borrelia à fièvre récurrente responsable de la maladie de Borrelia miyamotoi (BMD). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent le plus souvent en un syndrome grippal (2). Le récent article de Michel Franck et al. paru dans Frontiers in Medicine affirme avoir détecté l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 des 824 patients français présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les résultats et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les défauts évidents de cette étude et nous demandons instamment une reconsidération de son interprétation et de ses conclusions.<br><br>Description des patients<br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée : il n'est pas clair dans quelles institutions ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. En outre, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive de B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrits, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles PCR-négatifs.<br><br>Méthode PCR<br>La PCR réalisée était basée sur une seule cible (glpq), qui était également présente dans le contrôle positif et qui présentait donc un risque de contamination, malgré les contre-mesures et les contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité que des faux-positifs dominent les résultats dans le groupe de patients étudié : la proportion de résultats PCR positifs dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe de témoins sains (p = 0,63, test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était supposée être vingt fois plus élevée que chez les patients bien décrits présentant une DMB aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de la PCR présentés dans cet article semblent risquer de représenter une contamination soit par le contrôle positif, soit par les amplicons de la PCR. Une façon évidente de réduire ce risque aurait été d'effectuer une seconde PCR ciblant une cible indépendante.<br><br>Résultats du séquençage<br>Le séquençage est un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et ont effectué le séquençage sur le même fragment que celui utilisé dans la qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs tests qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé est long de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de B. miyamotoi d'Europe occidentale par un nucléotide (position 26, figure 1). Pour autant que nous le sachions, tous les isolats asiatiques (associés à I. persulcatus) contiennent une cytosine alors que tous les isolats ouest-européens connus (associés à I. ricinus) contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). De plus, 12 isolats français de B. miyamotoi (numéros d'accession GenBank KJ425352-KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une Thymidine en position 26, dont deux sont représentés sur la Figure 1. Six des sept séquences de B. miyamotoi provenant des patients français de l'étude de Michel Franck et al. contenaient une Cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et différente de toutes les séquences glpQ connues dans les isolats européens (associés à I. ricinus) de B. miyamotoi (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs ont amplifié leur contrôle positif comme un contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtention de matériel pour réaliser une PCR indépendante a été refusée avec l'argument que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><br>Incohérence des résultats avec les études précédentes<br>Les résultats présentés semblent être en contradiction avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse et les manifestations de la maladie de B. miyamotoi : Les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur les 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35 % ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas exactement quel schéma ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré, et si d'autres diagnostics ont été identifiés. En outre, dans les études portant sur des patients atteints de DMO bien décrits, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de deux semaines) (1, 6).<br><br>Discussion<br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des premières manifestations de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse effectivement être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes sans rapport avec la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a donné lieu à un mécontentement dans le domaine public, à des sous-diagnostics et à des surdiagnostics, à des retards dans le traitement approprié et à des échecs présumés du traitement. En revanche, pour la maladie de B. miyamotoi, les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies, et la PCR sur sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons exposé ici pourquoi la récente étude de Franck et al, censée montrer que des symptômes non spécifiques durables sont associés aux infections actives à B. miyamotoi, présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMB. Selon nous, leurs résultats et conclusions ne devraient pas avoir d'implications pour la prise de décision clinique.<br><br>[Psiram.com: On trouve ensuite les paragraphes Contributions des auteurs, Financement, Conflit d'intérêt et les Références].<ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00474/full Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020</ref>
 
Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020 <br>[traduction DeepL: ]<br>INTRODUCTION<br>Les tiques Ixodes sont le vecteur du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de Borrelia miyamotoi, une espèce de Borrelia à fièvre récurrente responsable de la maladie de Borrelia miyamotoi (BMD). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent le plus souvent en un syndrome grippal (2). Le récent article de Michel Franck et al. paru dans Frontiers in Medicine affirme avoir détecté l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 des 824 patients français présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les résultats et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les défauts évidents de cette étude et nous demandons instamment une reconsidération de son interprétation et de ses conclusions.<br><br>Description des patients<br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée : il n'est pas clair dans quelles institutions ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. En outre, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive de B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrits, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles PCR-négatifs.<br><br>Méthode PCR<br>La PCR réalisée était basée sur une seule cible (glpq), qui était également présente dans le contrôle positif et qui présentait donc un risque de contamination, malgré les contre-mesures et les contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité que des faux-positifs dominent les résultats dans le groupe de patients étudié : la proportion de résultats PCR positifs dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe de témoins sains (p = 0,63, test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était supposée être vingt fois plus élevée que chez les patients bien décrits présentant une DMB aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de la PCR présentés dans cet article semblent risquer de représenter une contamination soit par le contrôle positif, soit par les amplicons de la PCR. Une façon évidente de réduire ce risque aurait été d'effectuer une seconde PCR ciblant une cible indépendante.<br><br>Résultats du séquençage<br>Le séquençage est un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et ont effectué le séquençage sur le même fragment que celui utilisé dans la qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs tests qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé est long de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de B. miyamotoi d'Europe occidentale par un nucléotide (position 26, figure 1). Pour autant que nous le sachions, tous les isolats asiatiques (associés à I. persulcatus) contiennent une cytosine alors que tous les isolats ouest-européens connus (associés à I. ricinus) contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). De plus, 12 isolats français de B. miyamotoi (numéros d'accession GenBank KJ425352-KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une Thymidine en position 26, dont deux sont représentés sur la Figure 1. Six des sept séquences de B. miyamotoi provenant des patients français de l'étude de Michel Franck et al. contenaient une Cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et différente de toutes les séquences glpQ connues dans les isolats européens (associés à I. ricinus) de B. miyamotoi (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs ont amplifié leur contrôle positif comme un contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtention de matériel pour réaliser une PCR indépendante a été refusée avec l'argument que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><br>Incohérence des résultats avec les études précédentes<br>Les résultats présentés semblent être en contradiction avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse et les manifestations de la maladie de B. miyamotoi : Les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur les 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35 % ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas exactement quel schéma ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré, et si d'autres diagnostics ont été identifiés. En outre, dans les études portant sur des patients atteints de DMO bien décrits, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de deux semaines) (1, 6).<br><br>Discussion<br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des premières manifestations de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse effectivement être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes sans rapport avec la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a donné lieu à un mécontentement dans le domaine public, à des sous-diagnostics et à des surdiagnostics, à des retards dans le traitement approprié et à des échecs présumés du traitement. En revanche, pour la maladie de B. miyamotoi, les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies, et la PCR sur sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons exposé ici pourquoi la récente étude de Franck et al, censée montrer que des symptômes non spécifiques durables sont associés aux infections actives à B. miyamotoi, présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMB. Selon nous, leurs résultats et conclusions ne devraient pas avoir d'implications pour la prise de décision clinique.<br><br>[Psiram.com: On trouve ensuite les paragraphes Contributions des auteurs, Financement, Conflit d'intérêt et les Références].<ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00474/full Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020</ref>
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== Publication scientifique en juillet 2020 d'Alain Trautmann, Hugues Gascan, et Raouf Ghozz ==
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== Publication scientifique en juillet 2020 d'Alain Trautmann, Hugues Gascan, et Raouf Ghozzi ==
 
Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. [...] ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref> Or, en octobre 2015, Frontiers a été ajouté à la liste du bibliothécaire Jeffrey Beall des éditeurs prédateurs en accès libre « potentiels, possibles ou probables » . Leur revue Frontiers in medicine est particulièrement controversée.
 
Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. [...] ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref> Or, en octobre 2015, Frontiers a été ajouté à la liste du bibliothécaire Jeffrey Beall des éditeurs prédateurs en accès libre « potentiels, possibles ou probables » . Leur revue Frontiers in medicine est particulièrement controversée.
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Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêts.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêts.
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== Le Pr. Christian Perronne: Le variant Delta ne tue personne! ==
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C'est une déclaration faite le 3 août 2021 sur la plateforme TV odysee.com <ref>https://odysee.com/@ArtemisiaCollege:7/pr-christian-perronne-le-variant-delta-ne-tue-personne:e</ref>, on trouve sur cette même plateforme TV d'autres publications de Christian Perronne Professeur Christian Perronne: "Ce n'est pas une crise sanitaire. C'est une crise politique pour asservir la population!" November 30th, 2021<ref>https://odysee.com/@PutschMedia:d/Le-grand-entretien--du-Professeur-Christian-Perronne:b</ref><ref>https://odysee.com/@Emp%C3%AAchonsleNouvelOrdreMondial:a/-christian-perronne-vaccins-%C3%A9pid%C3%A9mie-covid-:d Christian Perronne constate que les vaccins aggravent l'épidémie de COVID 6 décembre 2021</ref> ou encore des publications de Alexandra Henrion-Caude figure de proue des "antivax" et des théories complotistes<ref>https://odysee.com/@BaslesMasques:9/Henrion-Caude:7</ref> ou celle de [[Béatrice Milbert]], vice-Présidente de [[Chronimed]], groupe de [[Luc Montagnier]], qui nous explique la physique quantique, la mémoire de l'eau, les vertus de l'[[homéopathie]] et de l’oscillateur à longueurs d’ondes multiples (OALOM) de [[Georges Lakhovsky]]|G. Lakovsky!<ref>https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/b%C3%A9atricemilbert:1 Intervention de [[Béatrice Milbert]] au sommet pour la paix de Stockholm. 28 décembre 2020</ref>.<br>Ce n'est pas la seule plateforme TV de ce type sur laquelle Christian Perronne s'exprime, il y a aussi CrowdBunker <ref>https://crowdbunker.com/v/T7PO_GZPhpw Le professeur Christian #Perronne sur #cnews affirme qu'il n'y a pas de #5emevague #confinement</ref>
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Voici, le message intégral de Christian Perronne publié sur CrowdBunker:<br>Chères citoyennes et chers citoyens de Suisse,
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Vous allez voter ce dimanche sur les durcissements de votre Loi Covid, et en particulier sur l’imposition du pass sanitaire.
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Votre démocratie vous le permettant, nombre d’entre vous ont voulu un référendum pour contester ces mesures. Le monde entier a désormais le regard posé sur vous.<br>
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Je suis médecin, enseignant et chercheur, spécialiste des maladies infectieuses. J’ai présidé pendant quinze ans la commission en charge de la réponse sanitaire aux épidémies et de la politique vaccinale en France, en plus d’avoir été vice-président du groupe d’experts sur les vaccins à l’OMS pour l’Europe.<br>
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Vous devez savoir un certain nombre de choses avant de voter.<br>
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Il est bien de vous prononcer, mais si les médias ne donnent pas les bonnes informations, il est difficile de le faire en connaissance de cause.<br>
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Tout d’abord, le « pass sanitaire » appelé chez vous « certificat Covid » n’a rien de sanitaire. C’est une mesure politique de coercition. Les « vaccinés » peuvent se contaminer, tomber malades du Covid, et même développer des formes graves de la maladie.<br> C’est bien la preuve qu’il ne s’agit pas de vaccins. Multiplier le nombre d’inoculations ne changera rien.<br>
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De plus, les « vaccinés » peuvent contaminer les non vaccinés.<br>
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La contagiosité des dits « vaccinés » et des « non vaccinés » étant la même, le pass sanitaire instaure une discrimination grave, sans aucune utilité sur la santé des citoyens.<br>
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Cette mesure de contrainte vise à forcer la population à accepter ce qui est présenté comme un vaccin par une forme de chantage, ce qui est illégal en plus d’être honteux.<br>
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Les produits qu’on veut vous injecter, appelés à tort « vaccins », sont des substances géniques expérimentales, qui modifient le fonctionnement de vos cellules. Au mépris du principe de précaution, puisque les risques sont importants à court terme et inconnus à moyen et long terme. Imposer à la population de se soumettre à une expérimentation médicale de phase 3 est rigoureusement interdit par le Code de Nuremberg et la Convention d’Oviedo, ratifiés par nos pays.<br>
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De plus, on n’a pas le droit d’octroyer une autorisation conditionnelle de commercialisation d’un vaccin s’il y a des traitements efficaces – efficacité attestée par des centaines d’études. Des pays comme le Japon ou des territoires comme l’Uttar Pradesh en Inde ont éteint l’épidémie avec des médicaments bon marché et efficaces, interdits chez nous pour garantir l’imposition de la pseudo-vaccination.<br>
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On peut observer que les pays pauvres peu ou non « vaccinés » n’ont aujourd’hui plus de problème Covid, alors que les pays ou régions ayant pratiqué des « vaccinations » massives (comme le Royaume Uni, Singapour, l’Islande, l’Etat américain du Vermont, Israël…) connaissent des flambées d’infections et de morts.<br>
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Dans les services de réanimation de certains pays, les « vaccinés » sont largement majoritaires. Il suffit de regarder les cartes du monde pour constater que la « vaccination » de masse déclenche, redéclenche ou entretient l’épidémie.<br>
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En Suisse, tout comme en France, l’épidémie est actuellement au niveau de n’importe quelle infection respiratoire banale et la mortalité est extrêmement faible.<br>
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En France, il n’y a plus que quelques dizaines de morts par jour (46 mi-novembre contre 317 début janvier) ». Et comme dans toutes les épidémies du passé, les virus développent des variants de moins en moins virulents.<br>
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La politique menée depuis bientôt deux ans dans nos pays est absurde et inefficace. Si nous avions simplement laissé le nouveau virus circuler, protégé les groupes à risque, isolé et soigné les malades, nous aurions connu un minimum de dégâts. Ce sont les mauvaises mesures politiques qui se sont montrées et se montrent encore les plus destructrices.<br>
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Pour toutes ces raisons, je vous invite à voter NON au durcissement de votre Loi Covid le 28 novembre prochain, et donner le signal du retour à la raison et à la vraie science parmi les nations.<br>
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Professeur Christian Perronne<br>
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Source : Covidhub.ch
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Autres chaînes où Perronne s'exprime: la chaîne Agora TV News ("le média libre et indépendant franco-suisse") <ref>https://agoratv.ch/votez-non-le-28-novembre-a-la-loi-covid/#more-2604 même discours de Perronne que sur la plateforme CrowdBunker mentionnée ci-dessus</ref>, CrowBunker (censée protéger notre liberté d'expression) déjà mentionnée où on trouve aussi le documentaire Hold Up<ref>https://crowdbunker.com/v/nKBR2XRql8M COVID-19 Documentaire inédit Hold Up Publié il y a un an (Remarque de Psiram.com: et supprimé ensuite par vimeo et/ou youtube pour conspirationnisme et du fait des nombreuses fausses informations qu'il contient et de ses conclusions complotistes, mais aussi de la désinformation sur la pandémie de Covid-19.</ref><ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020)</ref>, et aussi le "Syndicat Liberté Santé", etc, etc.
    
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
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* https://www.pseudo-sciences.org/La-verite-sur-la-maladie-de-Lyme Publié en ligne le 16 octobre 2017. Note de lecture de Jean-Paul Krivine - SPS n° 321, juillet 2017 (à propos du livre "La vérité sur la maladie de Lyme" du Pr Christian Perronne, publié en janvier 2017)<br><br>
 
* https://www.pseudo-sciences.org/La-verite-sur-la-maladie-de-Lyme Publié en ligne le 16 octobre 2017. Note de lecture de Jean-Paul Krivine - SPS n° 321, juillet 2017 (à propos du livre "La vérité sur la maladie de Lyme" du Pr Christian Perronne, publié en janvier 2017)<br><br>
 
* https://lymescience.org/scientific-consensus/<br><br>
 
* https://lymescience.org/scientific-consensus/<br><br>
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* https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/11/30/vaccination-contre-le-covid-19-les-assertions-trompeuses-du-professeur-perronne_6104176_4355770.html  Invité de CNews le 21 novembre, l’infectiologue Christian Perronne – connu pour ses propos « rassuristes », voire complotistes, sur l’épidémie – nie l’efficacité des vaccins à ARN messager.<br>Par Assma Maad<br>Publié le 30 novembre 2021<br><br>
 
* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Une publication "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra tea'' infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, publiée en octobre 2018 semble-t-il, co-signée par Christian Perronne, a été rétractée en décembre 2018.<br><br>
 
* https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Une publication "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra tea'' infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, publiée en octobre 2018 semble-t-il, co-signée par Christian Perronne, a été rétractée en décembre 2018.<br><br>
 
* https://www.youtube.com/watch?v=qasTainl-74 "Maladie de Lyme : un problème de santé publique ?". Video mise en ligne le 7 juin 2018 par Mediapart.<br>Présentation de la video: Avec près de 55 000 cas diagnostiqués en 2016, la [[maladie de Lyme]] est en train de devenir une préoccupation majeure pour la santé publique. Pourtant, les médecins non spécialistes restent souvent désarmés face à cette maladie émergente. Sait-on diagnostiquer la [[maladie de Lyme]] ? Et sait-on la soigner ? Sur Mediapart, «Science Friction» a organisé le premier débat entre deux tenants de positions opposées sur ces deux questions : le médecin infectiologue François Bricaire, [de l'Académie de médecine] et l'immunologiste Alain Trautmann [menbre du Comité scientifique de la FFMVT].<br><br>  
 
* https://www.youtube.com/watch?v=qasTainl-74 "Maladie de Lyme : un problème de santé publique ?". Video mise en ligne le 7 juin 2018 par Mediapart.<br>Présentation de la video: Avec près de 55 000 cas diagnostiqués en 2016, la [[maladie de Lyme]] est en train de devenir une préoccupation majeure pour la santé publique. Pourtant, les médecins non spécialistes restent souvent désarmés face à cette maladie émergente. Sait-on diagnostiquer la [[maladie de Lyme]] ? Et sait-on la soigner ? Sur Mediapart, «Science Friction» a organisé le premier débat entre deux tenants de positions opposées sur ces deux questions : le médecin infectiologue François Bricaire, [de l'Académie de médecine] et l'immunologiste Alain Trautmann [menbre du Comité scientifique de la FFMVT].<br><br>  
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