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Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. Le rédacteur en chef est Michel Goldman (Institut pour l'innovation interdisciplinaire en santé) ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref>
 
Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. Le rédacteur en chef est Michel Goldman (Institut pour l'innovation interdisciplinaire en santé) ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref>
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Voyons de plus près cet article publié par les personnes scientifiques marquantes de la FFMVT.<br>'''Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease''' <br>Alain Trautmann,1,* Hugues Gascan,2 and Raouf Ghozzi,3 *<br>1 Université de Paris, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, France<br>2 Institut de Génétique et Développement de Rennes (IGDR), Rennes, France<br>3 Centre Hospitalier de Lannemezan, Lannemezan, France.<br>*Correspondence: Alain Trautmann rf.mresni@nnamtuart.niala<br>Raouf Ghozzi rf.nazemennal-hc@izzohg.fuoar<br>This article was submitted to Infectious Diseases - Surveillance, Prevention and Treatment, a section of the journal Frontiers in Medicine.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7184924/</ref>
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Voyons de plus près cet article publié par les personnes scientifiques marquantes de la FFMVT.<br>'''Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease''' <br>Alain Trautmann,1,* Hugues Gascan,2 and Raouf Ghozzi,3 *<br>1 Université de Paris, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, France<br>2 Institut de Génétique et Développement de Rennes (IGDR), Rennes, France<br>3 Centre Hospitalier de Lannemezan, Lannemezan, France.<br>* Correspondence: Alain Trautmann rf.mresni@nnamtuart.niala<br>Raouf Ghozzi rf.nazemennal-hc@izzohg.fuoar<br>This article was submitted to Infectious Diseases - Surveillance, Prevention and Treatment, a section of the journal Frontiers in Medicine.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7184924/</ref>
    
Voici ce qui mérite plus amples renseignements: Edited by: Ying Zhang. Johns Hopkins University, United States<br>Reviewed by: Monica E. Embers, Tulane University, United States; John Lambert, University College Dublin, Ireland. L'éditeur de l'article est donc Ying Zhang et les peer-reviewers Monica E. Embers et John Lambert.  
 
Voici ce qui mérite plus amples renseignements: Edited by: Ying Zhang. Johns Hopkins University, United States<br>Reviewed by: Monica E. Embers, Tulane University, United States; John Lambert, University College Dublin, Ireland. L'éditeur de l'article est donc Ying Zhang et les peer-reviewers Monica E. Embers et John Lambert.  
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Les nouvelles vont vite: Cliquez sur le bouton ci-dessous pour lire les expériences de la thérapie au disulfirame.<br>Exposé de Sigrid Blehle, MD, MBA; 4th national conference about chronic infections, 06.09.2020: Disulfiram - therapy of chronical infections<br>PREMIÈRES EXPÉRIENCES AVEC LE DISULFIRAME, Conférence donnée par Sigrid Blehle, MD, MBA. (traduction en français)<ref>https://www.alviasana.com/fr/news</ref>. Sigrid Blehle a créé un centre médical privé à Augsburg, appelé Alviasana, qui reprend les activités de la [[BCA-clinic]] de Carsten Nicolaus qui a fermé en 1er avril 2020. La [[BCA-clinic]] était un lieu fréquenté par de nombreux patients étrangers dont, entre autres, des français. Le centre médical alviasana propose bien sûr une version en allemand de leur site, mais aussi une en anglais et une, particulièrement détaillée, en français.
 
Les nouvelles vont vite: Cliquez sur le bouton ci-dessous pour lire les expériences de la thérapie au disulfirame.<br>Exposé de Sigrid Blehle, MD, MBA; 4th national conference about chronic infections, 06.09.2020: Disulfiram - therapy of chronical infections<br>PREMIÈRES EXPÉRIENCES AVEC LE DISULFIRAME, Conférence donnée par Sigrid Blehle, MD, MBA. (traduction en français)<ref>https://www.alviasana.com/fr/news</ref>. Sigrid Blehle a créé un centre médical privé à Augsburg, appelé Alviasana, qui reprend les activités de la [[BCA-clinic]] de Carsten Nicolaus qui a fermé en 1er avril 2020. La [[BCA-clinic]] était un lieu fréquenté par de nombreux patients étrangers dont, entre autres, des français. Le centre médical alviasana propose bien sûr une version en allemand de leur site, mais aussi une en anglais et une, particulièrement détaillée, en français.
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Traduction Deepl de la lettre envoyée en mai 2012 par Christian Perronne aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011:
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Paul Auwaerter et ses collègues1 comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer2 des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
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Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme varient considérablement en termes de sensibilité. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable - comme un score clinique spécifique, une culture ou une PCR - les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par la culture ou la PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme des cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur3.
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Une autre difficulté est que, bien que de nombreuses variantes et de nouvelles espèces de Borrelia soient régulièrement découvertes, la plupart des tests commerciaux reposent sur l'isolat original B31 du Massachusetts de Borrelia burgdorferi, utilisé depuis 1982. Toutefois, des experts écossais ont pu améliorer la sensibilité de leurs tests avec des souches locales de Borrelia spp.4 Au Brésil, on a également décrit un syndrome de Lyme qui est dû à un spirochète non cultivable - et non à une espèce de Borrelia - et qui n'est donc pas détecté par les tests sérologiques actuels5.
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De plus, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires pourraient contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses mimiques. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B. burgdorferi, est devenu le sujet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer6.
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Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs ; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être envisagées. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec une approche scientifique fraîche et ouverte.
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Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
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<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref>
    
== Liens externes ==
 
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