Documentation Médecine Nouvelle Germanique

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clinique Amis de Dirk à Katzenelnbogen

Documentation: Témoignages de trois anciennes collaboratrices en 1985 de Ryke Geerd Hamer dans sa clinique privée "Amici di Dirk" à Katzenelnbogen. Transcription d’une émission du 10.04.2007 de la radio privée Wüste Welle de Tübingen. Auteur: Silke Bauer

Présentation de la journaliste Silke Bauer

Les collaboratrices du Dr. Hamer racontent qu’à leur connaissance il n’y a pas eu de guérisons.

Description: Le sujet de cette émission est la Médecine Nouvelle Germanique. Durant cette émission, ni les opposants et ni les partisants ne sont présents, les deux camps sont fortement présents sur l’internet. Je fais une interview avec des anciennes collaboratrices du Dr. Hamer. Ce n’était pas facile de retrouver ces femmes, car elles se sont mariés entretemps et ont changé de nom. Les femmes étaient disposées à participer à l’interview car la thématique est toujours actuelle. Les anciennes collaboratrices racontent, de n’avoir noté aucun cas de guérison durant leur période de travail chez Hamer. Selon les témoignages, le docteur Hamer faisait transporter des patients mourants dans des cliniques de la région ou en France, pour faire croire qu’ils n’étaient pas décédés chez lui. Dans sa clinique, des patients morts furent encore „traités“ après leur mort, même après l’apparition de la rigidité cadavérique.

Transcription de la première interview Mme Gemmer par Silke Bauer

Hamer à Katzenelnbogen

B: Silke Bauer; G: Gemmer

B: Je commence maintenant avec Mme G, elle travaillait à l‘époque dans l’administration de la clinique, à Katzenelnbogen.

B: Mme G, je m’intéresse en premier lieu aux patients, qui se sont mis dans les mains du Dr. Hamer. Qui étaient ces personnes ?

G: C’étaient en fait des personnes qui avaient été jugées perdues par la médecine traditionnelle et qui considéraient que le Dr. Hamer était leur dernière chance. Ils venaient de France, il y avait quelques unes d’Italie et d’Allemagne.

B: Comment se fait-il qu’ il y avait autant de Français ?

G: Il y avait là un sponsor, je me rappelle, un conte français, qui était mêlé en quelque sorte à cette affaire pour des raisons d’argent. Et c’est comme-ca que le Dr. Hamer était connu aussi en France.

B: C’était monsieur D'Oncieu, je suppose. Car c’était lui qui a appuyé le dr. Hamer à l’époque. C’étaient donc des patients qui considérés comme complètement perdus par la médecine officielle ?

G: C’étaient des patients souffrants de maladies mortelles. Il en a envoyé plusieurs à d’autres hôpitaux, quand il voyait clairement qu‘ils étaient en train de mourir, et ils sont morts là-bas ; tout ça pour sa clinique ne soit pas le lieu de leur mort. Mais il y avait un problème: à un certain moment les hôpitaux de Limburg Coblence ont refusé d’accepter des malades en train de mourir venants de sa clinique.

B: J’ai entendu que, en ce qui concerne les transports des cadavres, qu’on avait une habitude délicate.

G: Oui, oui, cela se passait soit le soir soit durant la nuit, pour ne pas faire voir de façon ostensible que la voiture des pompes funèbres venait souvent, pour ne pas montrer ça aux gens.

B: Combien de temps avait vous travaillé chez le Dr. Hamer?

G: Pas très longtemps, j’ai commencé le 1 aout [1985] et début décembre, après que la police judiciaire ait la perquisitionné et tout saisi, la clinique fut fermée.

B. Au début, vous avez été brièvement impressionnée par le Dr. Hamer quand il est arrivé dans votre ville. Es-ce que c’est exact?

G: C’est exact, quand j’ai fait connaissance avec cet homme et je me suis dit: „Oh oui, c’est un médecin tout à fait différent. Les médecins sont d’habitude des dieux en blanc. J’ai pensé: „il est humain“, mais après environ trois jours j’ai pensé „non, le Dr. Hamer, il est confus dans sa tête". Je ne pouvais plus approuver ça, cette chose.

B: Que voulez-vous dire avec ces mots?

G: J’étais plutôt la secrétaire, il m’a dicté des lettres, à l’administration régionale, au gouvernement régional, il était en guerre avec tous, et il avait un délire de persécution, il se sentait toujours persécuté par quelqu’un qui lui voulait du mal. C’étaient des lettres confuses – et je ne pouvais plus soutenir ça, et j’ai pensé tout de suite: „chez cet homme il y a quelque chose qui ne va pas“.

B: Mais vous êtes resté tout de même presque un demi an chez lui.

G: Oui, il y avait entre temps des patients et il fallait les soigner. C’étaient des pauvres gens, souvent très malades, et je me suis engagée personnellement qu’une infirmière a été engagée à demi-jour. Il n’y avait pas d’argent. Il n’y avait presque pas d’argent, c’était ça la chose grave. Il y avait une femme de ménage que j’ai engagée de l’ancien hôpital [avant, la clinique était un petit hôpital] et dans la cuisine il fallait des gens pour préparer les repas. On ne pouvait pas laisser les gens tous seuls, les pauvres gens.

B: Vous aviez déjà travaillé avant le Dr. Hamer à l’hôpital, et vous avez été de nouveau engagé comme secrétaire. Vous n’apparteniez donc pas au cercle proche du Dr, Hamer, si j’ai bien compris ce que vous m’avez raconté.

G: Non, non, auparavant je n’avais rien à faire avec le Dr. Hamer. J’avais été engagée par le petit hôpital d’avant, qui avait été fermé, et alors nous étions contents: "Ca continue ... un nouveau médecin arrive, il veut faire revivre l’hôpital et pour nous il y avait de nouveau du travail dans l’administration." Mais tout a évolué de façon tout à fait différente.

B: Maintenant j’ai encore une dernière question à vous poser, qu’est ce qui vous est particulièrement resté en mémoire, Mme G., de cette la période de travail avec le Dr. Hamer ?

G: Oui, je peux témoigner d’une chose, qui me restera pour toujours dans la mémoire. Il y avait une jeune malade de cancer chez nous, qui était accompagné par son frère. Et un jour, le Dr. Hamer est parti le matin avec sa voiture et il nous a pas dit où il voulait aller et quand il allait revenir et il n’a pas laissé de numéro de téléphone – rien. Et le frère, il est venu chez moi et il m’a dit que sa soeur avait de fortes douleurs, et il voulait savoir où était le Dr Hamer. Je lui ai dit „je ne peux pas le joindre, il nous a pas dit où il était.“ Et le frère est revenu deux, trois fois „ma soeur crie de douleurs!“ Et j’ai pensé: „je cherche un autre médecin, ça ne va pas comme ça“. Et alors j’ai appelé notre ancien médecin, qui avait été chirurgien à l’hôpital et qui travaillait alors dans un cabinet privé. Et il m’a dit: „j’arrive, mais je viens avec un collègue. Je n’entre pas tout seul dans cette clinique.“ Il est arrivé avec un autre médecin et ils ont donne à cette femme un médicament contre la douleur. Et après, les deux médecins ont dénoncé le Dr. Hamer à la police. C’est alors que les choses ont commencé à bouger. Plus tard, la police judiciaire a tout confisqué. C’est cette histoire qui a causé de la fermeture ultérieure.

B: Pourquoi le médecin ne voulait pas venir seul? Est ce que vous vous rappelez?

G: Oui, [à l’époque] c’était déjà une chose contestée. Il [Hamer] dit toujours „médecine scolastique“. Les médecins n’étaient pas d’accord avec la méthode du Dr. Hamer. De toute façon, le Dr. D. [incompréhensible]... ne voulait pas y aller seul, il voulait un témoin, un deuxième médecin.

B: Comment expliquez-vous qu’il [Hamer] fasse cette forme de médecine? Comment es-ce que vous vous expliquez ca?

G: Voici comment je me l’explique: il était totalement convaincu de sa méthode, de la nouvelle chance qu’il offrait aux malades de cancer – il était carrément obsédé par ça.

B: Merci beaucoup pour l’entretien.