Cyril Dion

De Psiram
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Cyril Dion est un écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste français, né le 23 juillet 1978 à Poissy. Il participe à la création et est le premier directeur du Mouvement Colibris. Il est un des fondateurs de la revue Kaizen.

Formation

Après une formation initiale en réflexologie plantaire, il fait trois années d'étude à l’École d'art dramatique Jean-Périmony.

Carrière - Réalisations

Après une très courte carrière de comédien, Cyril Dion devient en 2003 coordinateur de projets pour la Fondation Hommes de parole. Il participe à l'organisation du congrès israélo-palestinien de Caux en 2003 puis, en 2005 et 2006, des 1er et 2e Congrès mondiaux des imams et rabbins pour la paix à Bruxelles puis à Séville. Fin 2006, il participe à la création du Mouvement Colibris qu’il dirige jusqu’en juillet 2013 En 2010, il conseille et co-produit avec les Colibris le documentaire Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau En 2012 il cofonde le magazine Kaizen dont il est directeur de la rédaction de mars 2012 à avril 20147, et la collection « Domaine du Possible »aux éditions Actes Sud, qu'il codirige toujours avec Jean-Paul Capitani (conjoint de Françoise Nyssen).

Promotion des réalisations anthroposophiques

Il promeut des applications sociétales issues de l'anthroposophie, qu'elles soient culturelles, pédagogiques, médicales ou bien encore agricoles, sans oublier l'habitat avec l'ouverture d'oasis-en-tous-lieux "autonomes".

A ce sujet, il écrit au dessinateur Jean-Benoît Meybeck : "Non seulement je ne suis pas anthroposophe, mais je me fous comme de l'an 40 de l'anthroposophie. Mais alors vraiment. Les textes que vous partagez de Steiner, dont je ne connais pas le contexte, me font plutôt flipper à première vue et ne me donne pas trop envie de creuser pour adhérer au truc".

En clair : il n'a pas trop envie de « creuser » la question de l’anthroposophie.

Il poursuit : « Pour autant ça ne m’empêche pas de trouver très bien ce que font des gens qui sont a priori inspirés de principe de Steiner à travers la biodynamie, des banques qui investissent uniquement dans des projets sociaux et écolos, etc. »

En clair : il trouve « très bien » ces réalisations menées par le milieu anthroposophiques : biodynamie, NEF, etc.

Il conclut : « La vraie question, c’est : est-ce que ces gens sont prosélytes ? Est-ce qu’ils essaient d’embrigader les autres en leur refourguant leur pinard ou en leur vendant leur gel douche ? ». Puis, sur le même mode : « je connais plein de gens qui sont allés dans les écoles Steiner, qui font de la biodynamie, qui ont leur argent à la NEF, qui gobe des granules Weleda ou en vendent et jamais, jamais, aucun ne m’a parlé d’anthroposophie ».

Cela permet de constater que Cyril Dion connait parfaitement les contours de la bulle anthroposophe : agriculture, écoles, banque, pharmacie, etc.

Surtout, il est bizarre qu’une personne aussi intelligente ne voit pas que le danger peut justement être d’avancer masqué. C’est ce que Grégoire Perra dénonce sans cesse, quand les écoles Steiner par exemple habituent l’enfant à une vision anthroposophique du monde, sans que les parents n’en soient conscients.


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