Cliniques Hamer

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Ryke Geerd Hamer, fondateur de la Nouvelle Médecine Germanique® (NMG), a dirigé quelques cliniques et "centres de conseil" en Allemagne et en Autriche. Ce fait vient contredire les déclarations des partisans de la NMG qui parlent toujours de l'interdiction de la NMG et réclament sa mise en oeuvre expérimentale dans les hôpitaux et cliniques. Hamer lui-même ne parle pas volontiers des résultats de la prise en charge de patients dans certaines cliniques, dans lesquelles en tant qu'unique responsable, il a pris les décisions thérapeutiques et a pu pratiquer sa Nouvelle Médecine.

Jusqu'à présent sont connnus les établissements suivants :

Sanatorium Rosenhof à Bad Krozingen

Sanatorium Rosenhof à Bad Krozingen

En 1982, Hamer ouvrit à Bad Krozingen pour quelques mois le sanatorium privé Rosenhof, dans lequel il fut le seul médecin en activité. Des journalistes de Stern déterminèrent peu de temps après la fermeture du Rosenhof, que sur 50 patients identifiés, seulement 7 étaient encore survivants. Une infirmière de l'époque, Inge, certifie cela et indique dans son interview au Stern qu'elle n'a pas connaissance du moindre succès thérapeutique. Citations de l'article : "Hamer ne s'est jamais occupé des patients. Toute la thérapie consistait dans le fait de manger et chanter ensemble." Elle se souvient du décès de Mme Strecker qui avait un cancer du poumon. Quand l'infirmière a alerté le médecin "Elle meurt !", il s'est moqué d'elle. Elle eut seulement le droit d'administrer un calmant à la pauvre femme qui souffait terriblement et dont le visage était bleu. Le docteur a dit : "Elle doit rentrer chez elle." L'infirmière Inge dit aujourd'hui : "Lorsqu'ils étaient sur le point de mourir, les patients étaient renvoyés chez eux." En secret, l'infirmière Inge conduisit la patiente à l'hôpital où elle décéda quelques jours plus tard.

Hôpital Maison Dammersmoor à Gyhum, près de Brême, Basse-Saxe

L'actuelle clinique de réhabilitation à Gyhum
Journal Bild

On sait peu de choses sur cet établissement. Cette structure privée a été ouverte à Gyhum (Dammersmoorweg 17) par Hamer en 1983 et rapidement fermée sur ordre des autorités. Par la suite, Hamer expliqua que quelques patients y étaient décédés, dans la mesure où la presse avait publié des articles hostiles sur lui. En fait, il y a pourtant quelques articles à sensations du journal Bild de cette époque sur son hôpital Dammersmoor qui rapportaient de prétendus succès de traitement et qui attiraient les patients en masse. Ainsi un titre de Bild s'intitulait : "Cancérologue Hamer : J'en ai encore guéri 8." Une émission "3 Nach 9" de la chaine de télévision NDR a fait des intéressés qui téléphonaient à NDR pour obtenir l'adresse de la Maison Dammersmoor.

Clinique "Les Amis de Dirk" à Katzenelnbogen près de Coblence

Clinique à Katzenelnbogen
Hamer à Katzenelnbogen

Avant son utilisation par Hamer comme unique médecin et sans infirmiers diplômés, l'installation était était déjà exploitée comme clinique par l'Eglise évangélique. A lire : "Documentation Nouvelle Médecine Germanique" avec la transcription d'une interview de trois anciennes collaboratrices de Hamer, diffusée par la radio Wüste Welle, sur les conditions désastreuses de cette clinique, ainsi que le compte-rendu d'un témoin de l'époque.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>. Elle a aussitôt reconnu ses anciennes collègues et a juste dit : "Mon Dieu, qu'est-ce qu'elles ont dû vivre...". Elle avait aussi été contactée autrefois, lorsque Hamer était à Katzenelnbogen, par d'anciennes employées qui lui avaient raconté que quelque chose ne tournait pas rond dans cette clinique. Quand les fenêtres des chambres des patients étaient ouvertes, on pouvait entendre leurs pleurs et leurs gémissements... Cela devait être cruel... POURQUOI CET HOMME N'EST-IL PAS STOPPE ?... Je prie pour qu'il reçoive très vite la punition qu'il mérite.</ref> Hamer a mis illégalement en service cette clinique pendant quelques mois, de l'été 1985 à décembre 1985, en la déclarant comme "pension" (ou chambres d'hôtes). A Katzenelnbogen étaient admis en séjour stationnaire des patients de divers pays, qui étaient traités selon les principes de la NMG. Au début, plusieurs malades furent transférés peu de temps avant leur décès dans des hôpitaux situés à proximité. Après quelque temps, les hôpitaux des environs protestèrent contre cette pratique. Il y eut alors beaucoup de décès à la clinique de Katzenelnbogen. D'après les déclarations d'anciennes employées, les cadavres étaient discrètement transportés hors de la clinique le soir ou la nuit, afin de ne pas angoisser les malades. Ici encore, il n'existe aucun cas de guérison suite à un cancer qui puisse être prouvée. Là non plus, les malades ne bénéficiaient d'aucune thérapie contre la douleur. Il est notamment question d'une patiente qui, la nuit, à cause de ses douleurs non traitées, se cognait rythmiquement la tête contre le mur de la chambre. Il n'y avait de prise en charge chirurgicale des tumeurs ulcérées (ouvertes). A plusieurs reprises, Hamer quitta la clinique pour plusieurs jours (notamment pour se rendre en France) sans même indiquer un numéro de téléphone pour le joindre, ni prévoir de médécin remplaçant. C'est pourquoi, en l'absence de Hamer et face aux douleurs insupportables d'une patiente, une secrétaire désemparée se résolut à faire appel à un médecin d'un hôpital voisin. Ce médecin a dénoncé Hamer et les conditions scandaleuses qui régnaient dans la clinique, ce qui conduisit à la fermeture de la clinique par les autorités. Cette cllinique manquait de tout, il n'y avait même de personnel infirmier diplômé. Pour compenser, les employées de bureau ou les proches des patients devaient intervenir. Des voisins ont même fait don de nourriture.

Burgau (Styrie, Autriche)

Château Burgau

En 1990, Hamer fonda à Burgau un centre de conseil qu'il nomma Centre de Médecine Nouvelle,[1] Hamer se rendit célèbre la-bas en aidant l'épouse du maire de Burgau, M. Wallner, à résoudre un conflit. En remerciement, le maire mit à disposition de Hamer quelques pièces de l'ancien château de Burgau pour ses activités. Cependant, là aussi, Hamer n'avait pas l'autorisation de diriger une clinique, son autorisation d'exercer la médecine lui a déjà été retirée en 1986. Sur son papier à en-tête, Hamer se présentait comme le directeur de son établissement de Burgau. Plusieurs médecins autrichiens lui apportèrent leur soutien : parmi eux, Willibald Stangl et Wilhelm Limberger. Hamer déclara officiellement son centre comme une succursale de sa maison d'édition "Amici di Dirk". Ses bureaux de Cologne abritaient auparavant son cabinet de consultation. D'après les données de Hamer lui-même, il aurait délivré ses conseils à un nombre considérable de personnes atteintes cancer, et en contre-partie, il aurait seulement accepté des cadeaux. Il n'y a cependant aucun document pour justifier qu'un grand nombre de personnes qui recevaient ses conseils souffraient réellement d'une maladie cancéreuse. Il est plus probable que la plupart d'entre eux étaient des personnes intéressées par la GNM ou des proches de personnes atteintes d'un cancer. Des personnes qui se sont rendues à ses consultations rendent compte du fait que Hamer les a informées de son haut niveau d'endettement, apparemment dans l'espoir de recevoir des dons.[2] Sur son compte bancaire autrichien affecté aux dons, des virements rentraient régulièrement. Plusieurs dénonciations pour charlatanisme furent rejetées. Plusieurs plaintes pour concurrence abusive et calomnie déposées par un médecin de Graz se soldèrent par des amendes, qui, en raison de l'insolvabilité de Hamer, ne purent être encaissées. En 1995, les autorités fermèrent le centre de conseil de Burgau. Près de 6 500 dossiers de patients furent saisis par la police, et selon Hamer, une vérification permit de retrouver vivantes près de 6 000 personnes. Ce qui signifie que "92% des personnes vivaient encore". D'où le chiffre mis en avant par Hamer, de 90 à 95% (qui sera par la suite arrondi à 98%) de patients guéris par sa thérapie.

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Références