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== Hôpital 'Maison Dammersmoor' à Gyhum, près de Brême, Basse-Saxe ==
 
== Hôpital 'Maison Dammersmoor' à Gyhum, près de Brême, Basse-Saxe ==
[[image:dammersmoor54.jpg|Plaque de porte de Hamer à Gyhum|200px|left|thumb]]
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[[image:Hamer_Gythum.jpg|Plaque de porte de Hamer à Gyhum|200px|left|thumb]]
 
[[image:Gyhum.jpg|L'actuelle clinique de réhabilitation à Gyhum|thumb]]
 
[[image:Gyhum.jpg|L'actuelle clinique de réhabilitation à Gyhum|thumb]]
 
[[image:hamer8geheilt.jpg|thumb|Journal Bild]]
 
[[image:hamer8geheilt.jpg|thumb|Journal Bild]]
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== Burgau (Styrie, Autriche) ==
 
== Burgau (Styrie, Autriche) ==
 
[[image:burgau.jpg|thumb|Château Burgau]]
 
[[image:burgau.jpg|thumb|Château Burgau]]
[[image:Burgau2.jpg|thumb]]
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[[image:Hamer_Burgau.jpg|thumb]]
 
En 1990, Hamer fonda à Burgau un centre de conseil qu'il nomma Centre de Médecine Nouvelle,<ref>http://home.arcor.de/paralex/content/hamer1.htm (von Krista Federspiel)</ref> Hamer se rendit célèbre la-bas en aidant l'épouse du maire de Burgau, M. Wallner, à résoudre un conflit. En remerciement, le maire mit à disposition de Hamer quelques pièces de l'ancien château de Burgau pour ses activités. Cependant, là aussi, Hamer n'avait pas l'autorisation de diriger une clinique, son autorisation d'exercer la médecine lui avait déjà été retirée en 1986. Sur son papier à en-tête, Hamer se présentait comme le directeur de son établissement de Burgau. Plusieurs médecins autrichiens lui apportèrent leur soutien : parmi eux, Willibald Stangl et Wilhelm Limberger. Hamer déclara officiellement son centre comme une succursale de sa maison d'édition "Amici di Dirk". Ses bureaux de Cologne abritaient auparavant son cabinet de consultation. D'après les données de Hamer lui-même, il aurait délivré ses conseils à un nombre considérable de personnes atteintes de cancer, et en contre-partie, il aurait seulement accepté des cadeaux. Il n'y a cependant aucun document pour justifier qu'un grand nombre de personnes qui recevaient ses conseils souffraient réellement d'une maladie cancéreuse. Il est plus probable que la plupart d'entre eux étaient des personnes intéressées par la MNG ou des proches de personnes atteintes d'un cancer. Des personnes qui se sont rendues à ses consultations rendent compte du fait que Hamer les a informées de son haut niveau d'endettement, apparemment dans l'espoir de recevoir des dons.<ref>http://dummenfang.wordpress.com/2009/04/24/das-marchen-von-burgau/#more-251</ref> Sur son compte bancaire autrichien affecté aux dons, des virements rentraient régulièrement. Plusieurs dénonciations pour charlatanisme furent rejetées. Plusieurs plaintes pour concurrence abusive et calomnie déposées par un médecin de Graz se soldèrent par des amendes, qui, en raison de l'insolvabilité de Hamer, ne purent être encaissées. En 1995, les autorités fermèrent le centre de conseil de Burgau. Près de 6500 dossiers de patients furent saisis par la police, et selon Hamer, une vérification permit de retrouver vivantes près de 6000 personnes. Ce qui signifie que "92% des personnes vivaient encore". D'où le chiffre mis en avant par Hamer, de 90 à 95% (qui sera par la suite arrondi à 98%) de patients guéris par sa thérapie.
 
En 1990, Hamer fonda à Burgau un centre de conseil qu'il nomma Centre de Médecine Nouvelle,<ref>http://home.arcor.de/paralex/content/hamer1.htm (von Krista Federspiel)</ref> Hamer se rendit célèbre la-bas en aidant l'épouse du maire de Burgau, M. Wallner, à résoudre un conflit. En remerciement, le maire mit à disposition de Hamer quelques pièces de l'ancien château de Burgau pour ses activités. Cependant, là aussi, Hamer n'avait pas l'autorisation de diriger une clinique, son autorisation d'exercer la médecine lui avait déjà été retirée en 1986. Sur son papier à en-tête, Hamer se présentait comme le directeur de son établissement de Burgau. Plusieurs médecins autrichiens lui apportèrent leur soutien : parmi eux, Willibald Stangl et Wilhelm Limberger. Hamer déclara officiellement son centre comme une succursale de sa maison d'édition "Amici di Dirk". Ses bureaux de Cologne abritaient auparavant son cabinet de consultation. D'après les données de Hamer lui-même, il aurait délivré ses conseils à un nombre considérable de personnes atteintes de cancer, et en contre-partie, il aurait seulement accepté des cadeaux. Il n'y a cependant aucun document pour justifier qu'un grand nombre de personnes qui recevaient ses conseils souffraient réellement d'une maladie cancéreuse. Il est plus probable que la plupart d'entre eux étaient des personnes intéressées par la MNG ou des proches de personnes atteintes d'un cancer. Des personnes qui se sont rendues à ses consultations rendent compte du fait que Hamer les a informées de son haut niveau d'endettement, apparemment dans l'espoir de recevoir des dons.<ref>http://dummenfang.wordpress.com/2009/04/24/das-marchen-von-burgau/#more-251</ref> Sur son compte bancaire autrichien affecté aux dons, des virements rentraient régulièrement. Plusieurs dénonciations pour charlatanisme furent rejetées. Plusieurs plaintes pour concurrence abusive et calomnie déposées par un médecin de Graz se soldèrent par des amendes, qui, en raison de l'insolvabilité de Hamer, ne purent être encaissées. En 1995, les autorités fermèrent le centre de conseil de Burgau. Près de 6500 dossiers de patients furent saisis par la police, et selon Hamer, une vérification permit de retrouver vivantes près de 6000 personnes. Ce qui signifie que "92% des personnes vivaient encore". D'où le chiffre mis en avant par Hamer, de 90 à 95% (qui sera par la suite arrondi à 98%) de patients guéris par sa thérapie.
  
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