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Chi (ou Ch'i, Ki, Qi, littéralement vapeur de riz)[1] est un terme de la théorie médicinale chinoise. Il peut s'expliquer par l'influence des philosphes Lao-tse (vers 600 av. J.-C.) et Konfuzius (551-478 av. J.-C.). Leurs théories furent intégrées dans la médecine chinoise environ 200 ans l'ère chrétienne, surtout dans l'acupuncture, mais aussi dans les arts martiaux d'Extrême Orient.

Comme il était interdit en Chine depuis des siècles, sous peine de mort, d'autopsier des corps et que, par conséquent, il n'était guère possible d'acquérir des connaissances anatomiques de l'organisme humain, les médecins chinois ont dû explorer d'autres voies. Ils ont cherché, au moyen de l'observation externe de l'organisme et de ses matières excrétées, à tirer des conclusions sur ses fonctions internes. Les théories du Chi sont une conséquence de cette façon d'arriver à des conclusions par analogie. Comme les véritables raisons physiologiques et biologiques sous-jacentes étaient inconnues, il y avait des spéculations sur les éventuels processus et les relations de cause à effet.

Les théories de la Médecine Traditionnelle Chinoise définissent le Chi comme une « énergie de vie » non spécifiée, qui parcourirait le corps au travers de 12 "canaux". Sur ces canaux (également appelés « méridiens ») se trouveraient les points qui sont aussi utilisés en acupuncture.

Ce concept d'énergie vitale, est appelé prana par les hindous (certains ont la prétention de s'en nourrir exclusivement, voir à Respirianisme ou Inédie), qi ou chi par les chinois, ki par les japonais et 95 autres noms dans 95 autres cultures. Cette substance est supposée constituer la source de toute vie, et serait associée à l'âme et à l'esprit.

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Références