Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
4 008 octets ajoutés ,  21 mai 2020 à 07:37
aucun résumé des modifications
Ligne 27 : Ligne 27 :  
L'ayurvéda est également proposé par de nombreux praticiens alternatifs et, en particulier les massages et les régimes ayurvédiques, dans le domaine du bien-être. Récemment, des agences de voyage spécialisées se sont créées, qui proposent des voyages pour des cures ayurvédiques en Inde et au Sri Lanka, entre autres.
 
L'ayurvéda est également proposé par de nombreux praticiens alternatifs et, en particulier les massages et les régimes ayurvédiques, dans le domaine du bien-être. Récemment, des agences de voyage spécialisées se sont créées, qui proposent des voyages pour des cures ayurvédiques en Inde et au Sri Lanka, entre autres.
   −
==== Classification et formes de traitement ====
+
== Classification et formes de traitement ==
    
La médecine indienne classique se caractérise par des collections écrites (samhita), dont les plus anciens auteurs auraient été Caraka et Susruta. D'une part, ces samhitas offraient des connaissances sous forme de légendes divines, d'autre part, elles offraient des connaissances sur l'espérance de vie. On dit que l'Ayurveda remonte au dieu Brahman lui-même, dont la connaissance aurait atteint le peuple par le biais de Prajapati, Asvin et Indra. Ces connaissances sont divisées en huit domaines :
 
La médecine indienne classique se caractérise par des collections écrites (samhita), dont les plus anciens auteurs auraient été Caraka et Susruta. D'une part, ces samhitas offraient des connaissances sous forme de légendes divines, d'autre part, elles offraient des connaissances sur l'espérance de vie. On dit que l'Ayurveda remonte au dieu Brahman lui-même, dont la connaissance aurait atteint le peuple par le biais de Prajapati, Asvin et Indra. Ces connaissances sont divisées en huit domaines :
Ligne 40 : Ligne 40 :  
* et les aphrodisiaques (vajikarana)
 
* et les aphrodisiaques (vajikarana)
 
* Diététique
 
* Diététique
 +
 +
Cependant, très peu de collections suivent cette classification stricte. Ce n'est le cas que dans des écrits plus récents. Historiquement, il n'existe pas de sources d'Ayurveda vraiment fiables. Ils se sont évidemment perdus au cours de l'histoire et ont été remplacés par des écrits officiellement reconnus du Carakasamhita (= les enseignements du sage Atreya Punarvasu) et du Susrutasamhita (= les enseignements religieux du dieu Dhanvantari). <ref name='Mazars'></ref>
 +
 +
Les formes de traitement importantes dans l'Ayurveda sont : La nutrition thérapeutique, la vie en harmonie avec les moments de la journée et les saisons, les massages à l'huile et à sec, le yoga, la méditation, les cures de purification et de transpiration et l'utilisation de médicaments à base de plantes ou de minéraux.
 +
 +
== L'anatomie en Ayurveda ==
 +
L'Ayurveda possède une nomenclature anatomique extrêmement riche, mais présente des lacunes évidentes dans le domaine des organes internes. Bien que l'autopsie ait joué un rôle essentiel, le type d'autopsie utilisé n'était pas adapté à l'acquisition de connaissances suffisantes. Ainsi, la Susrutasamhita recommandait de placer d'abord un cadavre dans l'eau pendant plusieurs jours, puis de séparer les différentes parties du corps avec un morceau de canne de bambou. Les connaissances anatomiques ainsi acquises ont inévitablement conduit à des erreurs et à des lacunes considérables dans l'enseignement ayurvédique.
 +
 +
Le nombre différent d'os dans le corps est un exemple des erreurs qui en résultent. Le Carakasamhita indique 300, le Susrutasamhita 360, et le Susrutasamhita estime le nombre de muscles du tronc à 70, alors qu'il y en a en fait plus de 100. De plus, par définition, divers conduits ou tubes organiques ont été attribués au corps (dhamani, sira et srotas), qui seraient responsables du son, du contact, de la forme, du goût, de l'odeur, de l'inhalation et de l'expiration, des bâillements, de la faim, du rire, de la parole, des pleurs, etc. Dix de ces conduits devraient transporter par paires l'air, la bile, le mucus nasal, gastrique et pulmonaire, le sang et les jus organiques. Huit autres ont transmis des sons, des formes, des goûts et des odeurs à l'être humain. Deux chacun étaient chargés de parler, de se défouler et de dormir. Deux autres devaient provoquer le réveil, deux devaient guider les larmes et deux devaient produire du lait maternel et le canaliser à partir des seins.
 +
 +
Le manque de connaissances médicales réelles de l'Ayurveda est également évident dans l'exemple des organes respiratoires. Ici, on a supposé que l'air inhalé est transporté par la trachée directement vers le cœur et que le souffle ne s'échappe que lorsqu'il a traversé l'intérieur du cœur pour être rempli de nectar d'air. Puis ce souffle pénétrait à nouveau dans la personne, la nourrissait et entretenait le feu digestif. Ce souffle était appelé [[Chi|prana]] - un terme ou une façon de penser qui est encore utilisé aujourd'hui dans les structures sectaires telles que celles de Jasmuheen <ref>https://www.psiram.com/de/index.php/Jasmuheen</ref> ou des disciples de la nourriture légère et qui joue également un rôle important dans le Breathianisme.
 +
 +
Dans l'Ayurveda, les sens humains étaient associés aux cinq éléments de base. La vue doit provenir du feu, l'ouïe du vide, l'odorat de la terre, le goût de l'eau et le toucher de l'air.
 +
 +
À première vue, ces dérivations anatomiques semblent tout à fait logiques, car sans une connaissance précise de la structure des tissus (par exemple de la glande mammaire), on peut en effet être tenté de supposer qu'il existe des tubes dans l'organisme ou un "prana" récurrent. Cependant, même aujourd'hui, les décisions thérapeutiques sont toujours prises sur la base de ces hypothèses anatomiques, physiologiques et biochimiques explicitement erronées, qui, du point de vue actuel et pour le patient, n'ont pas besoin d'être positives.
    
{{(ébauche)}}
 
{{(ébauche)}}
12 759

modifications

Menu de navigation