André Gernez

André Gernez Source Journal Québec Presse

André Gernez, né le 25 janvier 1923 à Avesnes-les-Aubert, décédé le 14 février 2010, était un médecin adepte des méthodes dites « non-conventionnelles »[1]. Ses travaux ne sont pas considérés comme scientifiques mais ont de l'influence dans des milieux liés aux médecines dites « alternatives"[2]. Il précise lui-même dans sa vidéo (crée par Jean-Yves Bilien), qu'il a été rayé par l'ordre des médecins du Nord en 1995.

Gernez avait fondé vers 1970 l'Union biologique internationale[3] (qui deviendra l'Association biologique internationale, en abrégé ABI[4] Cliquez sur qui sommes nous pour constarer que c'est un site de Jean-Pierre Willem) avec Paul Gellé, avec entre autres les médecins Pierre Delahousse, Jacques Lacaze et Jean-Pierre Willem. L'Association biologique internationale a fusipnné en 2001 avec la Faculté Libre de Médecine Naturelle et d'Ethnomédecine de Jean-Pierre Willem, Siège social : 222, rue de Vaugirard, 75015 Paris[5].

Le Dr. Gernez pensait avoir trouvé des solutions pour traiter le cancer, les malaties dégénératives (maladie d'Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaque, schizophrénie), la myopathie de Duchenne, la transplantation d'organe etc. En somme un savant maudit, un chercheur exclu, comme le soutient Pierre Lance dans son livre "Savants maudits, chercheurs exclus[6].

L'association APAG (Association Pour André Gernez) a été crée en 2010 par son ami le Dr Jacques Lacaze[7] qui anime aussi un blog[8].

La méthode anti-cancer de Mr Gernez, qui n'a jamais publié aucune étude à l'appui de ses théories, préconise l'utilisation de l' hydrate de Chloral. Citons ici l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du médicament et des produits de santé): "Tous les lots des spécialités contenant de l'hydrate de chloral, figurant dans le tableau ci-joint, sont retirés du marché. En effet, compte-tenu de données confirmant l' effet mutagène et cancérigène chez l'animal, l'Afssaps a évalué le bénéfice attendu de l'hydrate de chloral, en administration répétée, comme mineur au regard des risques éventuels encourus. Cependant, son utilisation en dose unique, pour la prémédication de certains examens complémentaires chez l'enfant (préparations magistrales réservées à l'hôpital) reste justifiée en l'absence d'alternative. Nous attirons votre attention sur le fait que certaines de ces spécialités ont été ou seront à nouveau mises sur le marché avec des formules sans hydrate de chloral."[9].

références