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Bach a nommé exactement 38 plantes qui chacune était caractérisée par une certaine devise (par exemple le rosier sauvage : "tout le bonheur de la terre m'appartient") et qui était censée correspondre à un des 38 états d'âme de la personne.

Bach a nommé exactement 38 plantes qui chacune était caractérisée par une certaine devise (par exemple le rosier sauvage : "tout le bonheur de la terre m'appartient") et qui était censée correspondre à un des 38 états d'âme de la personne.

Les fleurs récoltées sont préparées aujourd'hui rituellement selon les méthodes de potentialisation décrites par Bach. La teinture obtenue est diluée, pour faire les essences de fleurs proprement dites, à 1:240. A partir des cinq litres d'eau dans lesquels les fleurs ont macéré, on produit de cette manière environ 2.400 litres d'essence qui est vendue dans des "flacons de conservation" (qui contiennent de l'alcool pour la conservation du produit) de 10 ml à 6 à 10 euros chacun.

Les fleurs récoltées sont préparées aujourd'hui rituellement selon les méthodes de potentialisation décrites par Bach. La teinture obtenue est diluée, pour faire les essences de fleurs proprement dites, à la dilution de 1 sur 240. A partir des cinq litres d'eau dans lesquels les fleurs ont macéré, on produit de cette manière environ 2.400 litres d'essence qui est vendue dans des "flacons de conservation" (qui contiennent de l'alcool pour la conservation du produit) de 10 ml à 6 à 10 euros chacun.

Il existe deux méthodes de préparation:

Il existe deux méthodes de préparation:

* La méthode solaire: Bach décréta que la vertu curative de la plante serait conservée si on déposait les sommités florales, fraichement cueillies, à la surface d’un récipient rempli d’eau de source et exposé au soleil pendant plusieurs heures (de 3 à 5 heures selon les versions), jusqu’à ce que les pétales se flétrissent. Il faut alors retirer les fleurs, non avec les mains mais si possible avec une tige de la même fleur, puis filtrer ce qu’il reste de liquide, désormais chargé des énergies des fleurs, dans un flacon de verre si possible fumé et ajouter la même quantité de l’alcool choisi (Brandy ou Cognac); secouer fort sur une durée variant de 30 secondes à 2 minutes pour dynamiser le mélange et couvrir le tout avec un tissu pendant 48 h. On obtient une teinture-mère.<br>Deuxième étape: Il suffit alors de prendre un flacon de 30 cl muni d'un compte-gouttes, rempli d’un mélange à 40 % de Brandy (ou de cognac), alcool né de la Vigne (Vigne : fleur de Bach N°38), et d’y verser sept gouttes de la teinture-mère (certains disent deux gouttes). On obtient un flacon de réserve (stock bottle). La dilution est alors de l’ordre de 1 pour 240.<br>Troisième étape: Pour obtenir un flacon de traitement, prendre un flacon de 30 cl muni d'un compte-goutte rempli d'eau et d'une petite cuillerée de Brandy ou de Cognac et rajouter 2 gouttes prélevées dans le flacon de réserve.

 

* La méthode par ébulition: On fait bouillir 120 gr de végétaux (tiges et feuilles) avec 1 litre d'eau de source pendant 30 minutes. Ensuite, l'extrait filtré est dilué avec 0,5 litres d'alcool (40%). Dans une deuxième étape, le produit est de nouveau dilué avec de l'alcool à 1:240.

::La méthode solaire

Bach décréta que la vertu curative de la plante serait conservée si on déposait les sommités florales, fraichement cueillies, à la surface d’un récipient rempli d’eau de source et exposé au soleil pendant plusieurs heures (de 3 à 5 heures selon les versions), jusqu’à ce que les pétales se flétrissent. Il faut alors retirer les fleurs, non avec les mains mais si possible avec une tige de la même fleur, puis filtrer ce qu’il reste de liquide, désormais chargé des énergies des fleurs, dans un flacon de verre si possible fumé et ajouter la même quantité de l’alcool choisi (Brandy ou Cognac); secouer fort sur une durée variant de 30 secondes à 2 minutes pour dynamiser le mélange et couvrir le tout avec un tissu pendant 48 h. On obtient une teinture-mère.<br>Deuxième étape: Il suffit alors de prendre un flacon de 30 cl muni d'un compte-gouttes, rempli d’un mélange à 40 % de Brandy (ou de cognac), alcool né de la Vigne (Vigne : fleur de Bach N°38), et d’y verser sept gouttes de la teinture-mère (certains disent deux gouttes). On obtient un flacon de réserve (stock bottle). La dilution est alors de l’ordre de 1 pour 240.<br>Troisième étape: Pour obtenir un flacon de traitement, prendre un flacon de 30 cl muni d'un compte-goutte rempli d'eau et d'une petite cuillerée de Brandy ou de Cognac et rajouter 2 gouttes prélevées dans le flacon de réserve.

 

::La méthode par ébullition: On fait bouillir 120 gr de végétaux (tiges et feuilles) avec 1 litre d'eau de source pendant 30 minutes. Ensuite, l'extrait filtré est dilué avec 0,5 litres d'alcool (40%). Dans une deuxième étape, le produit est de nouveau dilué avec de l'alcool à 1:240.

Comme on voit, ces essences se composent principalement d'alcool et d'eau (la plupart des élixirs floraux disponibles dans le commerce présentent un taux d'alcool compris entre 27 et 40°, parfois 50°). En raison de la forte dilution de l'eau ayant contenu les fleurs, il ne faut pas compter obtenir un effet ... sauf un effet alcoolique - même pour des plantes qui ont des vertus curatives.

Comme on voit, ces essences se composent principalement d'alcool et d'eau (la plupart des élixirs floraux disponibles dans le commerce présentent un taux d'alcool compris entre 27 et 40°, parfois 50°). En raison de la forte dilution de l'eau ayant contenu les fleurs, il ne faut pas compter obtenir un effet ... sauf un effet alcoolique - même pour des plantes qui ont des vertus curatives.

L'effet des essences est censée consister dans le fait que l'eau de source aurait été "enrichie", informée en quelque sorte, par le «type de vibration" de chaque plante (voir aussi: la [[mémoire de l'eau]]). Pour la production, le respect strict des règles rituelles est important: les récipients doivent être préalablements ébouillantés pendant 5 minutes. Les fleurs non pollinisées, au moment de leur floraison maximale, doivent être récoltées une heure après le lever du soleil, un jour ensoleillé avant 9 heures du matin, puis être exposées au soleil tout de suite par un temps sans nuage (un nuage pendant plus de 3 minutes fait échouer l'opération), les fleurs doivent être ressorties avec une branche de ladite plante, il faut utiliser de l'eau de source pure, la conservation doit se faire dans une pièce dont la température est comprise entre 12 et 18 degré à l’abri de la lumière.

L'effet des essences est censée consister dans le fait que l'eau de source aurait été "enrichie", informée en quelque sorte, par le «type de vibration" de chaque plante (voir aussi: la [[mémoire de l'eau]]). Pour la production, le respect strict des règles rituelles est important: les récipients doivent être préalablements ébouillantés pendant 5 minutes. Les fleurs non pollinisées, au moment de leur floraison maximale, doivent être récoltées respectueusement une heure après le lever du soleil, un jour ensoleillé avant 9 heures du matin, puis être exposées au soleil tout de suite par un temps sans nuage ni vent (un nuage pendant plus de 3 minutes fait échouer l'opération), les fleurs doivent être ressorties avec une branche de ladite plante, il faut utiliser de l'eau de source pure, la conservation doit se faire dans une pièce dont la température est comprise entre 12 et 18 degré à l’abri de la lumière.

On retrouve ici tout l’héritage de la doctrine homéopathique d’Hahnemann, avec des éléments de pensée magique. Las ! La fabrication d’élixir agglomère pratiquement toutes les pratiques et le lexique des tenants du Nouvel-Âge : d’aucuns prétendent qu’il est nécessaire de se recueillir et demander la permission de la Nature ; d’autres enjoignent à se munir d’un pendule, ou de faire des danses mystiques. Certains encore proposent de partir avec un livre de photos des plantes, de s’imprégner de leur image, puis de fermer le livre et de ramasser celles qui vous conviennent le mieux, qui ont la plus grande aura. Au final, les plus scrupuleux arguent du fait qu’il faut se laver soigneusement, mettre des vêtements propres, et s’efforcer d’entretenir les pensées les plus pures possibles.

On retrouve ici tout l’héritage de la doctrine homéopathique d’Hahnemann, avec des éléments de pensée magique. Las ! La fabrication d’élixir agglomère pratiquement toutes les pratiques et le lexique des tenants du Nouvel-Âge : d’aucuns prétendent qu’il est nécessaire de se recueillir et demander la permission de la Nature ; d’autres enjoignent à se munir d’un pendule, ou de faire des danses mystiques. Certains encore proposent de partir avec un livre de photos des plantes, de s’imprégner de leur image, puis de fermer le livre et de ramasser celles qui vous conviennent le mieux, qui ont la plus grande aura. Au final, les plus scrupuleux arguent du fait qu’il faut se laver soigneusement, mettre des vêtements propres, et s’efforcer d’entretenir les pensées les plus pures possibles.