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== Recherches ultérieures ==
 
== Recherches ultérieures ==
Reichelt a publié un certain nombre de papiers qui concluent que les enfants autistes excrètent des taux plus élevés de peptides dans leur urines<ref>http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/0031383950390304 "Autistic Syndromes and Diet: a follow‐up study". Auteurs: Ann‐Mari Knivsberg, [[Karl Reichelt|Karl Ludvig Reichelt]], Magne N⊘dland & Torleiv H⊘ien. Publié en 1995 dans le Scandinavian Journal of Educational Research</ref>, et aussi que de tels peptides pourraient être la cause de l'aversion pour le regard autistique [évitement]; plus précisement, en interférant avec le traitement cortical cortico-thalamique<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalamus</ref> des stimuli visuels.<ref>http://www.karger.com/Article/Abstract/119167 Clinical Case Report: Opiate Antagonist and Event-Related Desynchronization in 2 Autistic Boys. Lensing P.· Schimke H.· Klimesch W.· Pap V.· Szemes G.· Klingler D.· Panksepp J. Neuropsychobiology. 1995</ref> À la suite de cette théorie, d'autres, en particulier Panksepp, ont émis l'hypothèse que les antagonistes opiacés tels que la naloxone et la naltrexone peuvent être utiles dans le traitement de l'autisme.<ref>http://link.springer.com/article/10.1007%2FBF01495056 "Brain opioids and autism: An updated analysis of possible linkages". Tony L. Sahley
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[[Karl Reichelt|Reichelt]] a publié un certain nombre de papiers qui concluent que les enfants autistes excrètent des taux plus élevés de peptides dans leur urines<ref>http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/0031383950390304 "Autistic Syndromes and Diet: a follow‐up study". Auteurs: Ann‐Mari Knivsberg, [[Karl Reichelt|Karl Ludvig Reichelt]], Magne N⊘dland & Torleiv H⊘ien. Publié en 1995 dans le Scandinavian Journal of Educational Research</ref>, et aussi que de tels peptides pourraient être la cause de l'aversion pour le regard autistique [évitement]; plus précisement, en interférant avec le traitement cortical cortico-thalamique<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalamus</ref> des stimuli visuels.<ref>http://www.karger.com/Article/Abstract/119167 Clinical Case Report: Opiate Antagonist and Event-Related Desynchronization in 2 Autistic Boys. Lensing P.· Schimke H.· Klimesch W.· Pap V.· Szemes G.· Klingler D.· Panksepp J. Neuropsychobiology. 1995</ref> À la suite de cette théorie, d'autres, en particulier Panksepp, ont émis l'hypothèse que les antagonistes opiacés tels que la naloxone et la naltrexone peuvent être utiles dans le traitement de l'autisme.<ref>http://link.springer.com/article/10.1007%2FBF01495056 "Brain opioids and autism: An updated analysis of possible linkages". Tony L. Sahley
 
, Jaak Panksepp. Journal of Autism and Developmental Disorders June 1987</ref><ref>http://www.psy-journal.com/article/0165-1781(95)02601-R/abstract "Low-dose naltrexone effects on plasma chemistries and clinical symptoms in autism: a double-blind, placebo-controlled study". Manuel P. Bouvard, Marion Leboyer,  Jean-Marie Launay, Christophe Recasens, Marie-Hélène Plumet, Delphine Waller-Perotte, François Tabuteau, Dominique Bondoux, Michel Dugas, Patrick Lensing, Jaak Panksepp. Psychiatry Research. Accepté le 2 mai 1995, publié le 16 octobre 1995</ref> En outre, Christopher Gillberg de la Gothenburg University a publié quelques études montrant que les animaux traités avec des opiacés présentent se montrent moins pots de colle, en ligne avec le comportement des enfants autistes, qui, sa recherche l'a également montré, "ne semblent pas inquiets quand leurs parents ne sont pas à proximité" et "se montrent moins pleureurs que les petits enfants sans autisme" <ref>http://www.macalester.edu/psychology/whathap/UBNRP/autismopioid/Opioids%20and%20Autism.htm "Social Dysfunction in Autism and Connection with Endogenous Opioids (What is an Opioid?)"</ref>, et a également lié à un excès d'opioïdes endogènes à un comportement stéréotypé (c.-à-d. répétitif).<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-8749.1995.tb11998.x/abstract?systemMessage=Wiley+Online+Library+will+be+disrupted+on+24th+October+2015+at+10%3A00-10%3A30+BST+%2F+05%3A00-05%3A30+EDT+%2F+17%3A00-17%3A30++SGT++for+essential+maintenance.++Apologies+for+the+inconvenience] "Endogenous opioids and opiate antagonists in autism: Brief review of empirical findings and implications for clinicians". Christopher Gillberg. Developmental Medicine & Child Neurology, mars 1995.<br>RÉSUMÉ<br>
 
, Jaak Panksepp. Journal of Autism and Developmental Disorders June 1987</ref><ref>http://www.psy-journal.com/article/0165-1781(95)02601-R/abstract "Low-dose naltrexone effects on plasma chemistries and clinical symptoms in autism: a double-blind, placebo-controlled study". Manuel P. Bouvard, Marion Leboyer,  Jean-Marie Launay, Christophe Recasens, Marie-Hélène Plumet, Delphine Waller-Perotte, François Tabuteau, Dominique Bondoux, Michel Dugas, Patrick Lensing, Jaak Panksepp. Psychiatry Research. Accepté le 2 mai 1995, publié le 16 octobre 1995</ref> En outre, Christopher Gillberg de la Gothenburg University a publié quelques études montrant que les animaux traités avec des opiacés présentent se montrent moins pots de colle, en ligne avec le comportement des enfants autistes, qui, sa recherche l'a également montré, "ne semblent pas inquiets quand leurs parents ne sont pas à proximité" et "se montrent moins pleureurs que les petits enfants sans autisme" <ref>http://www.macalester.edu/psychology/whathap/UBNRP/autismopioid/Opioids%20and%20Autism.htm "Social Dysfunction in Autism and Connection with Endogenous Opioids (What is an Opioid?)"</ref>, et a également lié à un excès d'opioïdes endogènes à un comportement stéréotypé (c.-à-d. répétitif).<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-8749.1995.tb11998.x/abstract?systemMessage=Wiley+Online+Library+will+be+disrupted+on+24th+October+2015+at+10%3A00-10%3A30+BST+%2F+05%3A00-05%3A30+EDT+%2F+17%3A00-17%3A30++SGT++for+essential+maintenance.++Apologies+for+the+inconvenience] "Endogenous opioids and opiate antagonists in autism: Brief review of empirical findings and implications for clinicians". Christopher Gillberg. Developmental Medicine & Child Neurology, mars 1995.<br>RÉSUMÉ<br>
Endorphines et antagonistes des opiacés dans l'autisme: une brève revue des données empiriques el des implications pour les enfants<br>Une brève revue est faite, des hypothèses sur un dysfonctionnement des endorphines dans le développement de l'autisme, ainsi que des études cliniques sur l'action des antagonistes d'opiaces dans l'autisme et les comportement d'auto-agression. II n'y a pas encore d'évidences suffisantes pour conseiller l'utilisation des antagonistes d'opiacés dans le traitement de l'autisme. Des recherches ultérieures, notamment sur l'action de la naltrexone dans l'auto-agression grave, sont indispensables</ref> Cependant, plus récemment, deux études ont été publiées qui n'ont pas permis de trouver de différence dans les taux de peptides dans l'urine d'enfants autistes, par opposition à ceux d'enfants non autistes.<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-8749.2003.tb00915.x/abstract?systemMessage=Wiley+Online+Library+will+be+disrupted+on+24th+October+2015+at+10%3A00-10%3A30+BST+%2F+05%3A00-05%3A30+EDT+%2F+17%3A00-17%3A30++SGT++for+essential+maintenance.++Apologies+for+the+inconvenience "Opioid peptides and dipeptidyl peptidase in autism". C L Hunter, A O'Hare, W J Herron, L A Fisher, et J E Jones. February 2003. Developmental Medicine & Child Neurology. Article first published online: 13 FEB 2007]</ref><ref>http://adc.bmj.com/content/93/9/745 "Absence of urinary opioid peptides in children with autism". H Cass, P Gringras, J March, I McKendrick, A E O’Hare, L Owen, C Pollin. Publié le 12 mars 2008 dans Archive Disease in Childhood<br>Conclusions: Étant donné le manque de preuves d'une quelconque peptidurie opiacée chez les enfants autistes, les peptides opioïdes ne peuvent ni servir de marqueur biomédical pour l'autisme, ni non plus être employés pour prévoir ou contrôler une réponse à un [[régime sans gluten et sans caséine]].</ref> Une revue de 2009 a révélé qu'il n'existe pas de preuves que les taux de peptides urinaires soient corrélés avec le [[Syndrome de l'intestin perméable]].<ref>http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1750946709001111 "[[Régime sans gluten et sans caséine|Gluten-free and casein-free diets]] in the treatment of autism spectrum disorders: A systematic review". Austin Mulloy, Russell Lang, Mark O’Reilly, Jeff Sigafoos, Giulio Lancioni, Mandy Rispoli. Research in Autism Spectrum Disorders, July–September 2010</ref>
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Endorphines et antagonistes des opiacés dans l'autisme: une brève revue des données empiriques el des implications pour les enfants<br>Une brève revue est faite, des hypothèses sur un dysfonctionnement des endorphines dans le développement de l'autisme, ainsi que des études cliniques sur l'action des antagonistes d'opiacés dans l'autisme et les comportement d'auto-agression. II n'y a pas encore d'évidences suffisantes pour conseiller l'utilisation des antagonistes d'opiacés dans le traitement de l'autisme. Des recherches ultérieures, notamment sur l'action de la naltrexone dans l'auto-agression grave, sont indispensables</ref> Cependant, plus récemment, deux études ont été publiées qui n'ont pas permis de trouver de différence dans les taux de peptides dans l'urine d'enfants autistes, par opposition à ceux d'enfants non autistes.<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-8749.2003.tb00915.x/abstract?systemMessage=Wiley+Online+Library+will+be+disrupted+on+24th+October+2015+at+10%3A00-10%3A30+BST+%2F+05%3A00-05%3A30+EDT+%2F+17%3A00-17%3A30++SGT++for+essential+maintenance.++Apologies+for+the+inconvenience "Opioid peptides and dipeptidyl peptidase in autism". C L Hunter, A O'Hare, W J Herron, L A Fisher, et J E Jones. February 2003. Developmental Medicine & Child Neurology. Article first published online: 13 FEB 2007]</ref><ref>http://adc.bmj.com/content/93/9/745 "Absence of urinary opioid peptides in children with autism". H Cass, P Gringras, J March, I McKendrick, A E O’Hare, L Owen, C Pollin. Publié le 12 mars 2008 dans Archive Disease in Childhood<br>Conclusions: Étant donné le manque de preuves d'une quelconque peptidurie opiacée chez les enfants autistes, les peptides opioïdes ne peuvent ni servir de marqueur biomédical pour l'autisme, ni non plus être employés pour prévoir ou contrôler une réponse à un [[régime sans gluten et sans caséine]].</ref> Une revue de 2009 a révélé qu'il n'existe pas de preuves que les taux de peptides urinaires soient corrélés avec le [[Syndrome de l'intestin perméable]].<ref>http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1750946709001111 "[[Régime sans gluten et sans caséine|Gluten-free and casein-free diets]] in the treatment of autism spectrum disorders: A systematic review". Austin Mulloy, Russell Lang, Mark O’Reilly, Jeff Sigafoos, Giulio Lancioni, Mandy Rispoli. Research in Autism Spectrum Disorders, July–September 2010</ref>
    
== Les implications possibles pour le traitement ==
 
== Les implications possibles pour le traitement ==
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