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[[image:Gérard_Guéniot.JPG|Gérard Guéniot. Capture d'écran <ref>http://dr.moulinier.fr/mon-histoire/histoire-professionnelle</ref>|400px|thumb]]
 
[[image:Gérard_Guéniot.JPG|Gérard Guéniot. Capture d'écran <ref>http://dr.moulinier.fr/mon-histoire/histoire-professionnelle</ref>|400px|thumb]]
'''Gérard Guéniot''', né 22 mars 1946 à Paris (9e) - décédé le 13 juillet 2009 à Mourcourt (Belgique), de nationalité française, médecin [[homéopathie|homéopathe]] [[acupuncture|acupuncteur]], membre du Graal<ref>http://www.vigi-sectes.org/visage_decouvert/graal.html</ref>.
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'''Gérard Guéniot''', né 22 mars 1946 à Paris (9e) - décédé le 13 juillet 2009 à Mourcourt (Belgique), de nationalité française, médecin [[homéopathie|homéopathe]] [[acupuncture|acupuncteur]], membre du Graal<ref>http://www.vigi-sectes.org/visage_decouvert/graal.htm Ce mouvement veut être une organisation philosophique et religieuse basée sur l’œuvre d’Abd-Ru-Shin, Fils de Lumière. C’est ainsi que se présente le fondateur.<br>Le Graal est une coupe existant dans le Manoir du Graal, dans le royaume de Dieu, le Père, et de laquelle la Force divine est déversée dans toute la création pour la maintenir en vie. Il s’agirait de la coupe utilisée par Jésus lors du dernier repas de la sainte cène avant sa crucifixion. C’est la coupe sacrée du pur amour du Tout-Puissant, le symbole de l’amour de Dieu. [...] </ref><ref>https://www.psiram.com/fr/index.php?title=Jean-Fran%C3%A7ois_Roudaut&action=edit&section=4 Voir cette section de l'article Jean-François Roudaut, un fondateur d'une branche dissidente du Graal</ref>.
    
Après avoir obtenu son diplôme d’État de la Faculté de médecine de Lille en 1975, il s'était d'abord installé à Roubaix comme [[homéopathie|homéopathe]] et [[acupuncture|acupuncteur]] en médecine libérale, puis avait exercé à La Madeleine et à Tourcoing.  
 
Après avoir obtenu son diplôme d’État de la Faculté de médecine de Lille en 1975, il s'était d'abord installé à Roubaix comme [[homéopathie|homéopathe]] et [[acupuncture|acupuncteur]] en médecine libérale, puis avait exercé à La Madeleine et à Tourcoing.  
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== Publications ==
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=== Sous le pseudonyme de louis d'Astré ===
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* L'homme malade de la civilisation. (conscience et sante collection dirigée par le docteur Louis d'Asté), 286 pages, 1994. Éditions françaises du Graal (adresse: 5, rue de la Paix, 02400 Essômes-sur-Marne)
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* L'enfant ... autrement! (conscience et sante collection dirigée par le docteur Louis d'Asté), 272 pages, 1995. Éditions françaises du Graal
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=== Autres livres ===
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* Nouveaux regards sur votre santé (Dossier médecines alternatives) de Gérard Gueniot, 1986
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* De la médecine naturelle à la médecine de l'individu du Dr. Gérard Guéniot 14 octobre 2010 Editions Amyris (dont le fondateur est Franck Ledoux)
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* Phytembryotherapy. The Embryo of Gemmotherapy  de Franck Ledoux / Gérard Guéniot, 368 pages, 16 avril 2012.
    
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
* http://forum.aufeminin.com/forum/sante25/__f1869_sante25-Arrestation-du-docteur-gueniot-en-belgique.html Publié le 20/10/2005 Arrestation du docteur guéniot en belgique
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* http://forum.aufeminin.com/forum/sante25/__f1869_sante25-Arrestation-du-docteur-gueniot-en-belgique.html Publié le 20/10/2005 Arrestation du docteur guéniot en belgique:<br>Cet ex-praticien de la Madeleine, près de Lille, avait été radié par le Conseil de l'Ordre des médecins pour trois ans.<br>Depuis un an, le docteur Gérard Guéniot exerçait donc en Belgique où il proposait des soins à base de plantes naturelles et d'injection d'eau de mer pour soigner les cancers. Les policiers belges l'ont arrêté mardi 11 octobre et placé en détention à Nivelles, où il pourrait rester jusqu'à sa comparution devant un tribunal, le mois prochain.<br>Dans le Nord Pas-de-Calais, les méthodes du docteur Guéniot étaient appréciées de manière fort contrastée : certains patients recommandaient sa façon de soigner quand d'autres insistaient sur ses résultats catastrophiques.<br>"Ma fille atteinte d'un cancer du sein ne voulait pas faire de chimiothérapie, elle s'est donc adressée au docteur Guéniot sur les conseils d'amis. Elle était convaincue du bien fondé des méthodes de ce docteur mais cela n'a rien donné", explique Dolores Cavoit, mère d'Evelyne Marsaleix, décédée en 1997 de son cancer du sein.<br>En 2003, le docteur Guéniot avait ensuite été suspendu par le Conseil de l'Ordre des Médecins, avant de partir s'installer en Belgique comme "consultant en santé naturelle". Les patients du docteur Gueniot étaient généralement des personnes atteintes de cancer dans des phases jugées critiques, et sur lesquelles il se livrait à des pratiques qualifiées de non classiques, voire peu orthodoxes . L'homme se défend, parlant non pas de médecine, puisqu'il reconnaît ne pas être autorisé à la pratiquer, mais bien d'accompagnement. Tout est dans la nuance : chacune de ses consultations (où il prescrivait des produits naturels) se facturait de 150 à 200 euros !<br>Certains le décrivent aujourd'hui comme un leader régional du Mouvement du Graal, une secte proposant des soins via une purification du corps et de l'esprit. Une quinzaine de médecins appartiendrait d'ailleurs à cette secte dans le Nord Pas-de-Calais.<br>Aujourd'hui, le docteur Guéniot a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Nivelles pour exercice illégal de la médecine et escroquerie. La chambre du conseil de Nivelles a confirmé le mandat d'arrêt jeudi 13 octobre.
    
* http://www.20minutes.fr/lille/91249-Lille-Le-docteur-Gueniot-a-la-barre-aujourd-hui.php Publié le 12/06/2006 Le tribunal correctionnel de Lille examine jusqu'à demain les responsabilités, dans le décès d'une jeune femme, de deux médecins et d'un couple à l'époque tous membres du Graal, un mouvement répertorié comme groupe sectaire [...] L'enquête a débuté à la suite d'une dénonciation de l'Association de défense des familles et de l'individu (Adfi). Cette association antisecte avait été alertée par la mère et l'époux d'Evelyne Marsaleix, décédée en 1997 d'un cancer du sein.<br>Désemparée par la lourdeur des traitements à subir, cette mère de deux enfants s'était tournée vers des [[médecine alternative|thérapies alternatives]] dont un jeûne hydrique suivi au domicile d'un couple de Tourcoing. Gérard Guéniot, 60 ans, [[homéopathie|homéopathe]] et [[acupuncture|acupuncteur]] madeleinois, ex-représentant du Graal dans le Nord, et Michel Saint-Omer, 59 ans, un médecin de Tourcoing radié dès 1997, ont-ils influencé la patiente ? « Le Graal n'a rien à voir dans ce dossier. Il ne faut pas faire d'amalgame », considère François Jacquot, l'avocat du docteur Guéniot. Ce dernier dirige aujourd'hui un centre de bien-être à Tournai. Il fait également l'objet d'une instruction ouverte en octobre 2005 en Belgique pour exercice illégal de la médecine et escroquerie.  F. Lépinay<br>'''Sanctionné en 2002, dans un autre dossier, à trois ans d'interdiction d'exercer, le docteur Gérard Guéniot se dit persécuté'''. Selon lui, il est victime de l'acharnement de l'Adfi, partie civile avec la famille de la victime dans le procès qui s'ouvre aujourd'hui. Il n'a jamais été condamné ni en France ni en Belgique.
 
* http://www.20minutes.fr/lille/91249-Lille-Le-docteur-Gueniot-a-la-barre-aujourd-hui.php Publié le 12/06/2006 Le tribunal correctionnel de Lille examine jusqu'à demain les responsabilités, dans le décès d'une jeune femme, de deux médecins et d'un couple à l'époque tous membres du Graal, un mouvement répertorié comme groupe sectaire [...] L'enquête a débuté à la suite d'une dénonciation de l'Association de défense des familles et de l'individu (Adfi). Cette association antisecte avait été alertée par la mère et l'époux d'Evelyne Marsaleix, décédée en 1997 d'un cancer du sein.<br>Désemparée par la lourdeur des traitements à subir, cette mère de deux enfants s'était tournée vers des [[médecine alternative|thérapies alternatives]] dont un jeûne hydrique suivi au domicile d'un couple de Tourcoing. Gérard Guéniot, 60 ans, [[homéopathie|homéopathe]] et [[acupuncture|acupuncteur]] madeleinois, ex-représentant du Graal dans le Nord, et Michel Saint-Omer, 59 ans, un médecin de Tourcoing radié dès 1997, ont-ils influencé la patiente ? « Le Graal n'a rien à voir dans ce dossier. Il ne faut pas faire d'amalgame », considère François Jacquot, l'avocat du docteur Guéniot. Ce dernier dirige aujourd'hui un centre de bien-être à Tournai. Il fait également l'objet d'une instruction ouverte en octobre 2005 en Belgique pour exercice illégal de la médecine et escroquerie.  F. Lépinay<br>'''Sanctionné en 2002, dans un autre dossier, à trois ans d'interdiction d'exercer, le docteur Gérard Guéniot se dit persécuté'''. Selon lui, il est victime de l'acharnement de l'Adfi, partie civile avec la famille de la victime dans le procès qui s'ouvre aujourd'hui. Il n'a jamais été condamné ni en France ni en Belgique.
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* http://griess.st1.at/gsk/fecris/34%20conf%20franc%20BERLINER.htm Evocation à mots couverts par Charles Berliner, Membre du Centre belge d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN) et Président de l’Association des Victimes des Pratiques Illégales de la Médecine (AVPIM), d'un cas où la femme n'est pas, semble-t-il, Evelyne Marsaleix, mais où le médecin traitant est bien Gérard Géniot. Ce cas n'a pas eu, semble-t-il, de suites judiciaires :<br> <br>'''''II. L’histoire de la maman de Cécile'''''<br> <br>''Le second récit est celui de Cécile, une très jeune fille, étudiante en journalisme, d’une étonnante maturité qui m’a contacté peu après le décès de sa maman. Elle était choquée, incapable d’admettre que sa maman ait disparu prématurément par la faute d’un médecin qui l’avait privée des soins que sa maladie justifiait.<br> <br>'''Les faits'''<br> <br>Sa maman consulte pour la première fois un gynécologue sérieux le 18/1/1995, '''au moins 2 ans et demi après la découverte d’une tumeur du sein droit que le Dr G. soignait par « conjonctil viscum album » et applications d’argile''' ... Elle réalise alors un bilan complet à l’exception de la scintigraphie osseuse qu’elle refuse sur l’injonction du Dr G. ! et subit ensuite une mastectomie avec curage axillaire le 27/1/1995 suivie d’une cobaltothérapie. Mais elle refuse la chimiothérapie alors qu’elle présente plusieurs facteurs pronostiques défavorables (son jeune âge, une tumeur de gros volume, etc.).<br> <br>Le Dr G. lui prescrit alors des oligo-éléments, de la vitamine A du viscum album et des suppositoires de sérocytol. Elle revient chez son gynécologue le 27/10/1996 en généralisation et se laisse enfin convaincre d’accepter une polychimiothérapie. Après une diminution initiale réelle des plaintes, les cures de chimiothérapie et de radiothérapie appliquées à un stade trop tardif n’empêcheront pas son décès le 11/8/1997. A noter qu’elle refusera entre-temps une transfusion sanguine et réduira volontairement ses doses d’anti-douleurs.<br> <br>Dans ses conclusions, le gynécologue dit : '''« lorsque la patiente refusait –comme ce fut le cas à plusieurs reprises- certains examens ou certains traitements, elle motivait souvent son refus par l’avis qu’elle avait recueilli auprès du Dr G. en qui elle plaçait une confiance aussi étonnante qu’inébranlable'''. Il ajoute qu’il n’a jamais reçu de courrier de ce médecin alors qu’il l’avait régulièrement tenu informé par écrit de l’évolution de sa malade. »<br> <br>'''Quelques considérations à propos de cette histoire, elle aussi, dramatique.'''<br> <br> -1- Le Dr G. était à l’époque des faits un médecin [[homéopathie|homéopathe]] bien connu de la région lilloise. Adversaire farouche de la médecine classique que selon Cécile « il diabolise sans aucune retenue et regarde avec le plus grand mépris », il avait déjà fait parler de lui dans le cadre de la mort d’Evelyne B. en 1996.<br> <br> -2- Le Dr G. a maintenu sa patiente '''dans l’ignorance totale de la nature de sa maladie''' pendant deux ans. Il n’a adressé sa patiente à un chirurgien qu’à un stade où l’acte chirurgical était devenu inévitable. Il a découragé sa patiente de suivre la chimiothérapie classique, lui préférant des traitements [[homéopathie|homéopathiques]] '''très coûteux''' pour cette femme de condition modeste ainsi qu’un régime alimentaire très pauvre et très strict. Et toujours au nom de la philosophie de sa secte, il a laissé sa patiente terminer son existence dans d’'''importantes douleurs''' alors que le serment d’Hippocrate nous oblige dans tous les cas de soulager la souffrance de nos malades à défaut de pouvoir les guérir.<br> <br>'''Il a largement bafoué, le code de déontologie''' qui stipule :<br> <br> -1- que le médecin doit se tenir au courant des progrès de la science médicale pour assurer à son patient les meilleurs soins.<br> <br> -2- que le médecin ne doit pas outrepasser ses compétences.<br> <br> -3- Que le médecin s’interdit de heurter son patient par ses convictions philosophiques, religieuses ou politiques.<br> <br>Or qu’a fait le Dr G. ?<br> <br>'''Il a abusé de l’emprise qu’il exerçait sur sa patiente et de son état de grande faiblesse pour l’endoctriner et l’entraîner dans sa secte'''. Le Dr G. a écrit sous un nom d’emprunt plusieurs livres qu’il fait lire à ses patients. Elle est donc devenue durant sa maladie une fervente adepte de la secte du Graal<br> <br> - qui méprise la médecine classique,<br> - refuse la radiothérapie parce qu’elle fait des trous dans le corps astral,<br> - encourage la souffrance physique qui est toujours méritée et qui nous assure un au-delà plus heureux.<br> - Dans son livre "L’homme malade de la civilisation», il affirme que l’homme est responsable de sa maladie, que celle-ci a pu être contractée au cours d'une de ses vies antérieures ou encore qu’il existe des maladies [[karma|karmiques]] nécessitant de souffrir maintenant pour disposer après sa mort d’une vie meilleure<br> - et enfin que le médecin n’a pas de véritable rôle thérapeutique mais n’est qu’un simple conseiller de vie.<br> <br>Totalement sous l’influence de son gourou, responsable important du Graal dans le département du Nord de la France, elle va refuser toute remise en question et se couper de ses amis et de ses proches rejetant tous ceux qui ne partagent pas ses convictions.<br>Si sa fille aînée Cécile a pu garder la tête froide, il n’en fut pas de même pour sa jeune soeur qui a suivi sa maman dans la secte et éprouvé les plus grandes difficultés à sortir de cette prison mentale après le décès de sa mère.<br> <br> -1- Comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait que c’est ce Dr G. et ses collègues également membres du Graal qui donnent depuis plus de 20 ans l’un des principaux cours d’[[homéopathie]] en Belgique ?<br> <br> -2- Le Dr G. a finalement été radié de la profession médicale. Il n’en continue pas moins à faire des conférences pour l’une des principales firmes de médicaments homéopathiques et à pratiquer sa médecine en Belgique dans deux cabinets distincts (Tournai et Bruxelles).
 
* http://griess.st1.at/gsk/fecris/34%20conf%20franc%20BERLINER.htm Evocation à mots couverts par Charles Berliner, Membre du Centre belge d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN) et Président de l’Association des Victimes des Pratiques Illégales de la Médecine (AVPIM), d'un cas où la femme n'est pas, semble-t-il, Evelyne Marsaleix, mais où le médecin traitant est bien Gérard Géniot. Ce cas n'a pas eu, semble-t-il, de suites judiciaires :<br> <br>'''''II. L’histoire de la maman de Cécile'''''<br> <br>''Le second récit est celui de Cécile, une très jeune fille, étudiante en journalisme, d’une étonnante maturité qui m’a contacté peu après le décès de sa maman. Elle était choquée, incapable d’admettre que sa maman ait disparu prématurément par la faute d’un médecin qui l’avait privée des soins que sa maladie justifiait.<br> <br>'''Les faits'''<br> <br>Sa maman consulte pour la première fois un gynécologue sérieux le 18/1/1995, '''au moins 2 ans et demi après la découverte d’une tumeur du sein droit que le Dr G. soignait par « conjonctil viscum album » et applications d’argile''' ... Elle réalise alors un bilan complet à l’exception de la scintigraphie osseuse qu’elle refuse sur l’injonction du Dr G. ! et subit ensuite une mastectomie avec curage axillaire le 27/1/1995 suivie d’une cobaltothérapie. Mais elle refuse la chimiothérapie alors qu’elle présente plusieurs facteurs pronostiques défavorables (son jeune âge, une tumeur de gros volume, etc.).<br> <br>Le Dr G. lui prescrit alors des oligo-éléments, de la vitamine A du viscum album et des suppositoires de sérocytol. Elle revient chez son gynécologue le 27/10/1996 en généralisation et se laisse enfin convaincre d’accepter une polychimiothérapie. Après une diminution initiale réelle des plaintes, les cures de chimiothérapie et de radiothérapie appliquées à un stade trop tardif n’empêcheront pas son décès le 11/8/1997. A noter qu’elle refusera entre-temps une transfusion sanguine et réduira volontairement ses doses d’anti-douleurs.<br> <br>Dans ses conclusions, le gynécologue dit : '''« lorsque la patiente refusait –comme ce fut le cas à plusieurs reprises- certains examens ou certains traitements, elle motivait souvent son refus par l’avis qu’elle avait recueilli auprès du Dr G. en qui elle plaçait une confiance aussi étonnante qu’inébranlable'''. Il ajoute qu’il n’a jamais reçu de courrier de ce médecin alors qu’il l’avait régulièrement tenu informé par écrit de l’évolution de sa malade. »<br> <br>'''Quelques considérations à propos de cette histoire, elle aussi, dramatique.'''<br> <br> -1- Le Dr G. était à l’époque des faits un médecin [[homéopathie|homéopathe]] bien connu de la région lilloise. Adversaire farouche de la médecine classique que selon Cécile « il diabolise sans aucune retenue et regarde avec le plus grand mépris », il avait déjà fait parler de lui dans le cadre de la mort d’Evelyne B. en 1996.<br> <br> -2- Le Dr G. a maintenu sa patiente '''dans l’ignorance totale de la nature de sa maladie''' pendant deux ans. Il n’a adressé sa patiente à un chirurgien qu’à un stade où l’acte chirurgical était devenu inévitable. Il a découragé sa patiente de suivre la chimiothérapie classique, lui préférant des traitements [[homéopathie|homéopathiques]] '''très coûteux''' pour cette femme de condition modeste ainsi qu’un régime alimentaire très pauvre et très strict. Et toujours au nom de la philosophie de sa secte, il a laissé sa patiente terminer son existence dans d’'''importantes douleurs''' alors que le serment d’Hippocrate nous oblige dans tous les cas de soulager la souffrance de nos malades à défaut de pouvoir les guérir.<br> <br>'''Il a largement bafoué, le code de déontologie''' qui stipule :<br> <br> -1- que le médecin doit se tenir au courant des progrès de la science médicale pour assurer à son patient les meilleurs soins.<br> <br> -2- que le médecin ne doit pas outrepasser ses compétences.<br> <br> -3- Que le médecin s’interdit de heurter son patient par ses convictions philosophiques, religieuses ou politiques.<br> <br>Or qu’a fait le Dr G. ?<br> <br>'''Il a abusé de l’emprise qu’il exerçait sur sa patiente et de son état de grande faiblesse pour l’endoctriner et l’entraîner dans sa secte'''. Le Dr G. a écrit sous un nom d’emprunt plusieurs livres qu’il fait lire à ses patients. Elle est donc devenue durant sa maladie une fervente adepte de la secte du Graal<br> <br> - qui méprise la médecine classique,<br> - refuse la radiothérapie parce qu’elle fait des trous dans le corps astral,<br> - encourage la souffrance physique qui est toujours méritée et qui nous assure un au-delà plus heureux.<br> - Dans son livre "L’homme malade de la civilisation», il affirme que l’homme est responsable de sa maladie, que celle-ci a pu être contractée au cours d'une de ses vies antérieures ou encore qu’il existe des maladies [[karma|karmiques]] nécessitant de souffrir maintenant pour disposer après sa mort d’une vie meilleure<br> - et enfin que le médecin n’a pas de véritable rôle thérapeutique mais n’est qu’un simple conseiller de vie.<br> <br>Totalement sous l’influence de son gourou, responsable important du Graal dans le département du Nord de la France, elle va refuser toute remise en question et se couper de ses amis et de ses proches rejetant tous ceux qui ne partagent pas ses convictions.<br>Si sa fille aînée Cécile a pu garder la tête froide, il n’en fut pas de même pour sa jeune soeur qui a suivi sa maman dans la secte et éprouvé les plus grandes difficultés à sortir de cette prison mentale après le décès de sa mère.<br> <br> -1- Comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait que c’est ce Dr G. et ses collègues également membres du Graal qui donnent depuis plus de 20 ans l’un des principaux cours d’[[homéopathie]] en Belgique ?<br> <br> -2- Le Dr G. a finalement été radié de la profession médicale. Il n’en continue pas moins à faire des conférences pour l’une des principales firmes de médicaments homéopathiques et à pratiquer sa médecine en Belgique dans deux cabinets distincts (Tournai et Bruxelles).
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* http://medecineindividuelle.com/l-histoire-de-l-acharnement/ Un site ami de Guéniot (son épouse Mado Guéniot?) présente des vidéos Jean-Luc Martin-Lagardette mises en ligne par le [[CICNS]]) pour sa défense. On y trouve quelques renseignements sur son parcours professionnel et ... ses démélés avec l'Ordre des médecins et la justice.
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* http://medecineindividuelle.com/l-histoire-de-l-acharnement/ Un site prenant la défense de Gérard Guéniot, on y trouve quelques renseignements sur son parcours professionnel et ... ses démélés avec l'Ordre des médecins et la justice. Il y est aussi présenté 3 vidéos prenant sa défense, une de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par le [[CICNS]]), une autre de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par Mr Martin-Lagardette lui-même.
    
== Références ==
 
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