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'''Georgina Dufoix''', née Georgina Nègre le 16 février 1942 à Paris (Seine), est une femme politique française, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale de 1984 à 1986. Elle est titulaire d’un DESS en sciences économiques.<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>.
 
'''Georgina Dufoix''', née Georgina Nègre le 16 février 1942 à Paris (Seine), est une femme politique française, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale de 1984 à 1986. Elle est titulaire d’un DESS en sciences économiques.<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>.
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== Contexte de la légalisation de médecines non basées sur les preuves ==
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C'est sous la gauche Mitterrandienne que la volonté de reconnaître les médecines non-conventionnelles est la plus manifeste. Le président de la République, F. Miterrand était lui-même en faveur d'une ouverture: ''"je me suis clairement prononcé pour l'ouverture d'un débat sur l'opportunité d'élargir la formation médicale à d'autres techniques dans lesquelles les médecines naturelles peuvent prendre leur place"''.<ref>F. Steudler, "Médecines parallèles: la valse hésitation. Vers la reconnaissance ou l'assimilation?", ''Prospective et santé'', 1988, n° 47-48, p. 172.</ref>
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Dès 1982, le ministre communiste de la Santé Jack Ralite charge le docteur Niboyer, par ailleurs [[acupuncture|acupuncteur]], de réaliser un étude sur les "techniques de soins ne faisant pas l'objet d'un enseignement au niveau national". Ce travail va déboucher, en 1984, sur un rapport qui conclut "à la nécessité d'organiser un enseignement de l'[[acupuncture]], de l'[[homéopathie]] et de la médecine manuelle dans les facultés, donnant lieu à une qualification reconnue par la Sécurité Sociale".<ref>P. Elzière, "Des médecines dites naturelles", ''Sciences sociale et Santé'', 1986, vol. IV, n° 2, p. 69.</ref>
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Avant même la conclusion de ce rapport, un diplôme de médecines naturelles, le [[DUMENAT]] (Diplôme universitaire des médecines complémentaires), va voir le jour, en 1982, à la faculté de Bobigny. Dans le cadre de ce diplôme sont dispensées des formations en [[acupuncture]], [[homéopathie]], mésothérapie, naturopathie, [[ostéopathie]], phytothérapie et aromathérapie. Elles sont ouvertes aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires et sages-femmes (Remarque de Psiram: et autres personnes ayant plus ou moins un lien avec les services de santé, avec une grande lattitude d'appréciation ...). Par ailleurs, en 1984, cent onze produits homéopathiques sont intégrés à la liste des médicaments remboursés par l'assurance maladie.
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L'année suivante, en 1985, Georgina Dufoix<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>, ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité, met en place un groupe de travail ministériel car elle souhaite créer une Fondation de la recherche qui réunirait chercheurs, scientifiques, représentants d'associations, de consomateurs, d'usagers de santé, et ce en vue d'une meilleure diffusion des résultats, des études et des recherches sur les médecines parallèles. Ce projet ne verra pas le jour car, en 1986, intervient une alternance politique.
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Cette bienveillence d'une partie de la classe politique à l'égard de certaines médecines parallèles n'est pas du goût de l'Académie de médecine qui rappelle qu'il s'agit de médecines "non éprouvées" (n'ayant pas apporté la preuve de leur efficassité). Au cours des années 1980, elle va néanmoins faire quelques concessions en reconnaissant certaines de ces médecines (diététique, phytothérapie et mésothérapie), tandis que d'autres vont être tolérées ([[homéopathie]], [[acupuncture]]), et d'autres enfin rejetées (auriculothérapie, [[iridologie]]). La question qui se pose pour les académiciens est bien le caractère éprouvé de ces médecines.<ref>Médecines parallèles et cancer: Une étude sociologique. Par Anne-Cécile Begot. Pages 40-42</ref>
    
== Georgina Dufoix soutient les médecines "douces", les médecines parallèles ==
 
== Georgina Dufoix soutient les médecines "douces", les médecines parallèles ==
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