Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 132 : Ligne 132 :  
Paul G. Auwaertes est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>Johan S Bakken est affilié à la Section of Infectious Diseases, St Luke’s Hospital, Duluth, MN, USA<br>Raymond J Dattwyler est affilié à Division of Allergy, Immunology and Rheumatology, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA,<br>J Stephen Dumler est affilié à la Division of Medical Microbiology, Department of Pathology, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>John J Halperin est affilié à la  Atlantic Neuroscience Institute, Summit, NJ, USA et à la Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, USA<br>Edward McSweegan est affilié Crofton, MD, USA<br>Robert B Nadelman est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, US<br>Susan O’Connell est affiliée à la Lyme Borreliosis Unit, Health Protection Agency Microbiology Laboratory, Southampton General Hospital, Southampton, UK<br>Eugene D Shapiro est affilié au Department of Pediatrics, Department of Epidemiology and Public Health, and Department of Investigative Medicine, Yale University, New Haven, CT, USA<br>Sunil K Sood est affilié à la Division of Pediatric Infectious Diseases, Cohen Children’s Medical Center, Manhasset, NY, USA<br>Allen C Steere est affilié à la Division of Rheumatology, Allergy and Immunology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA,<br>Arthur Weinstein est affilié à la Section of Rheumatology, Department of Medicine, Washington Hospital Center and Georgetown University Medical Center, Washington, DC, USA, <br>et Gary P Wormser est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA.
 
Paul G. Auwaertes est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>Johan S Bakken est affilié à la Section of Infectious Diseases, St Luke’s Hospital, Duluth, MN, USA<br>Raymond J Dattwyler est affilié à Division of Allergy, Immunology and Rheumatology, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA,<br>J Stephen Dumler est affilié à la Division of Medical Microbiology, Department of Pathology, The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA<br>John J Halperin est affilié à la  Atlantic Neuroscience Institute, Summit, NJ, USA et à la Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, USA<br>Edward McSweegan est affilié Crofton, MD, USA<br>Robert B Nadelman est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, US<br>Susan O’Connell est affiliée à la Lyme Borreliosis Unit, Health Protection Agency Microbiology Laboratory, Southampton General Hospital, Southampton, UK<br>Eugene D Shapiro est affilié au Department of Pediatrics, Department of Epidemiology and Public Health, and Department of Investigative Medicine, Yale University, New Haven, CT, USA<br>Sunil K Sood est affilié à la Division of Pediatric Infectious Diseases, Cohen Children’s Medical Center, Manhasset, NY, USA<br>Allen C Steere est affilié à la Division of Rheumatology, Allergy and Immunology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA,<br>Arthur Weinstein est affilié à la Section of Rheumatology, Department of Medicine, Washington Hospital Center and Georgetown University Medical Center, Washington, DC, USA, <br>et Gary P Wormser est affilié à la Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA.
   −
Le Pr [[Christian Perronne]] n'hésite pas envoyer en 2012 un commentaire critique à propos de l'article de Paul G Auwaerter et ses collègues "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) in New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
+
Le Pr [[Christian Perronne]] n'hésite pas envoyer en 2012 un commentaire critique à propos de l'article de Paul G Auwaerter et ses collègues "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" publié en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) du New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
   −
Traduction Deepl du commentaire envoyée en mai 2012 par [[Christian Perronne]] aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011 <ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref>:
+
Traduction Deepl du commentaire envoyé en mai 2012 par [[Christian Perronne]] aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011 <ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref>:
   −
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
+
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la [[maladie de Lyme]].
    
Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme varient considérablement en termes de sensibilité. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable - comme un score clinique spécifique, une culture ou une PCR - les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par la culture ou la PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme des cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur.<sup>3</sup>
 
Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme varient considérablement en termes de sensibilité. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable - comme un score clinique spécifique, une culture ou une PCR - les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par la culture ou la PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme des cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur.<sup>3</sup>
Ligne 144 : Ligne 144 :  
De plus, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires pourraient contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses mimiques. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B. burgdorferi, est devenu le sujet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer.<sup>6</sup>
 
De plus, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires pourraient contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses mimiques. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B. burgdorferi, est devenu le sujet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer.<sup>6</sup>
   −
Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs ; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être envisagées. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec une approche scientifique fraîche et ouverte.
+
Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés [[maladie de Lyme chronique]]. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs ; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être envisagées. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec une approche scientifique fraîche et ouverte.
    
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
12 759

modifications

Menu de navigation