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Le Pr [[Christian Perronne]] n'hésite pas envoyer en 2012 un commentaire critique à propos de l'article de Paul G Auwaerter et ses collègues "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) in New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
 
Le Pr [[Christian Perronne]] n'hésite pas envoyer en 2012 un commentaire critique à propos de l'article de Paul G Auwaerter et ses collègues "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" en septembre 2011 dans la revue Lancet Inf Dis.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/</ref> mettant en garde contre les “Lyme literate medical doctors” (LLMDs), les activistes du groupe [[ILADS]], les antibiothérapies de longues durées, la Lyme Disease Association (LDA) in New Jersey et la California Lyme Disease Association (CALDA), le film intitulé ''Under Our Skin'', la société allemande de la borréliose [la Deutsche Borreliose-Gesellschaft] et l'association néerlandaise de Lyme [Lymevereniging], etc.  
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Traduction Deepl de la lettre envoyée en mai 2012 par [[Christian Perronne]] aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011:
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Traduction Deepl du commentaire envoyée en mai 2012 par [[Christian Perronne]] aux auteurs de l'article « Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease » publié en septembre 2011 <ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext</ref>:
    
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
 
Paul Auwaerter et ses collègues<sup>1</sup> comparent certains militants de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves aux extrémistes anti-VIH ou anti-vaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Une telle orientation a malheureusement abouti à la suppression du débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie peu claire, qui surviennent parfois après un épisode préalablement prouvé de maladie de Lyme ou de morsure de tique. Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen par Lee et Vielmeyer<sup>2</sup> des directives de l'Infectious Disease Society of America dans le cas de la maladie de Lyme.
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<ref name='perauw'>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
 
<ref name='perauw'>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
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[Commentaire de Psiram.com: [[Christian Perronne]] n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que [[Christian Perronne]] n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'[[effet Kirlian]] (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie… Et le président de la FFMVT se fait lui-aussi berner en l'occurence…]
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[Commentaire de Psiram.com: [[Christian Perronne]] n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que [[Christian Perronne]] n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'[[effet Kirlian]] (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie… Et le président de la FFMVT se fait berner en l'occurence…]
    
Il est répondu globalement à [[Christian Perronne]] et à Carl Tuttle (qui a lui aussi envoyé un lettre de protestation à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
 
Il est répondu globalement à [[Christian Perronne]] et à Carl Tuttle (qui a lui aussi envoyé un lettre de protestation à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
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[Traduction DeepL de la réponse des auteurs de l'article à leurs détracteurs: ]<br>"Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité et fondées sur des preuves concernant l'infection par ''Borrelia burgdorferi'', les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre opinion personnelle suggèrent à tort que le Royaume-Uni n'est pas touché par les préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues <sup>1</sup> a montré que la plupart des patients adressés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n=115) n'étaient pas atteints de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été étiquetés à tort comme souffrant de la maladie de Lyme chronique par des praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de gestion ciblées, ce qui confirme que le surdiagnostic et la gestion inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les préoccupations citées par la British Infection Association.''
 
[Traduction DeepL de la réponse des auteurs de l'article à leurs détracteurs: ]<br>"Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité et fondées sur des preuves concernant l'infection par ''Borrelia burgdorferi'', les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre opinion personnelle suggèrent à tort que le Royaume-Uni n'est pas touché par les préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues <sup>1</sup> a montré que la plupart des patients adressés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n=115) n'étaient pas atteints de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été étiquetés à tort comme souffrant de la maladie de Lyme chronique par des praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de gestion ciblées, ce qui confirme que le surdiagnostic et la gestion inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les préoccupations citées par la British Infection Association.''
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[[Christian Perronne]] et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour ''B. burgdorferi'' ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la maladie de Lyme dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.
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[[Christian Perronne]] et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour ''B. burgdorferi'' ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses au [...] tériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la [[maladie de Lyme]] dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.
    
Après la remise en question de la directive IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme, un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. La notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui n'a pas gagné en popularité à juste titre, est peu étayée sur le plan clinique ou scientifique pour la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seuls 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic bien que que la maladie de Lyme soit endémique dans l'État. Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques si on les compare avec les efforts législatifs étatiques et les prises de position politiques.
 
Après la remise en question de la directive IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme, un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. La notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui n'a pas gagné en popularité à juste titre, est peu étayée sur le plan clinique ou scientifique pour la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seuls 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic bien que que la maladie de Lyme soit endémique dans l'État. Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques si on les compare avec les efforts législatifs étatiques et les prises de position politiques.
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