| * https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br> | | * https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br> |
| * https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br> | | * https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br> |
− | * https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full <br>Article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" publié le 28 février 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Michel Franck<sup>1</sup>, Raouf Ghozzi<sup>2</sup>, Julie Pajaud<sup>1†</sup>, Nadou E. Lawson-Hogban<sup>1†</sup>, Marie Mas<sup>3</sup>, Alexis Lacout<sup>4*</sup> and Christian Perronne<sup>5</sup><br>. Bref, l'équipe de la FFMVT, et quelques partisans de celle-ci: Marie Mas qui a passé sa Thèse de doctorat en médecine le 07 avril 2014 à l'Université de Limoges, Christian Perronne s'était déplacé pour assister à sa soutenance de thèse, il a préfacé le livre ''Lyme pratique'' de Alexis Lacout, Philippe Raymond et Marie Mas (les trois fondateurs du CLUB LYME et MVT de Lyon<ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/Dr-P.Raymond-Dr-M.Mas-Dr-A.Lacout.jpg</ref>), ainsi que trois membres de ADNucleis, Grézieu la Varenne, France (un Laboratoire biochimique), à savoir, Michel Franck, Julie Pajaud et Nadou E. Lawson-Hogban.<br><br> | + | * https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full <br>Article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" publié le 28 février 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Michel Franck<sup>1</sup>, Raouf Ghozzi<sup>2</sup>, Julie Pajaud<sup>1†</sup>, Nadou E. Lawson-Hogban<sup>1†</sup>, Marie Mas<sup>3</sup>, Alexis Lacout<sup>4*</sup> and Christian Perronne<sup>5</sup><br>. Bref, l'équipe de la FFMVT, et quelques partisans de celle-ci: Marie Mas qui a passé sa Thèse de doctorat en médecine le 07 avril 2014 à l'Université de Limoges, Christian Perronne s'était déplacé pour assister à sa soutenance de thèse, il a préfacé le livre ''Lyme pratique'' de Alexis Lacout, Philippe Raymond et Marie Mas (les trois fondateurs du CLUB LYME et MVT de Lyon, ainsi que trois membres de ADNucleis, Grézieu la Varenne, France (un Laboratoire biochimique), à savoir, Michel Franck, Julie Pajaud et Nadou E. Lawson-Hogban.<br><br> |
| * https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.] | | * https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.] |