Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 133 : Ligne 133 :  
Article "''To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis''" publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018.
 
Article "''To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis''" publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018.
 
Auteurs: [[Richard Horowitz|Horowitz RI]]<sup>1</sup>, Lacout A<sup>2</sup>, Marcy PY<sup>3</sup>, Perronne C<sup>4</sup>.<br>
 
Auteurs: [[Richard Horowitz|Horowitz RI]]<sup>1</sup>, Lacout A<sup>2</sup>, Marcy PY<sup>3</sup>, Perronne C<sup>4</sup>.<br>
1: Hudson Valley Healing Arts Center, New York, USA (Psiram.com : C'est l'adresse du siège de l'[[ILADS]])<br>
+
1: Hudson Valley Healing Arts Center, New York, USA [Psiram.com : C'est le cabinet médical privé du Dr Richard Horowitz, la seule autre personne y exerçant est un Family Nurse Practitioner (Infirmier de famille praticien) <ref>https://sites.google.com/site/cangetbetter2/medical-center</ref>]<br>
 
2: Centre d'imagerie Médicale, Aurillac, France<br>
 
2: Centre d'imagerie Médicale, Aurillac, France<br>
 
3: Polyclinique Les Fleurs, Service Imagerie Médicale, Ollioule, France<br>
 
3: Polyclinique Les Fleurs, Service Imagerie Médicale, Ollioule, France<br>
Ligne 139 : Ligne 139 :     
[Traduction DeepL de l'article : ]
 
[Traduction DeepL de l'article : ]
 +
Dessau et al. [1], dans leur analyse des tests de dépistage de la borréliose de Lyme, abordent d'importants problèmes de tests de dépistage de la borréliose, mais plusieurs problèmes restent à résoudre lors de l'établissement d'un diagnostic. La sérologie formelle chez les patients présentant des symptômes présomptifs de la maladie de Lyme n'est pas suffisante pour écarter définitivement la maladie de Lyme pour les raisons suivantes:
   −
Dessau et al. [1], dans leur analyse des tests de dépistage de la borréliose de Lyme, abordent d'importants problèmes de tests de dépistage de la borréliose, mais plusieurs problèmes restent à résoudre lors de l'établissement d'un diagnostic. La sérologie formelle chez les patients présentant des symptômes présomptifs de la [[maladie de Lyme]] n'est pas suffisante pour écarter définitivement la [[maladie de Lyme]] pour les raisons suivantes:
+
Premièrement, une sérologie positive peut être retardée au début de la [[maladie de Lyme]] ou rester négative à la fin de la maladie de Lyme [2]. Cela peut s'expliquer par les limites inhérentes aux tests (manque de sensibilité à 100%), dans lesquelles une étude comparative appropriée entre une population établie de la maladie de Lyme et un groupe témoin négatif est obligatoire.
 
  −
Premièrement, une sérologie positive peut être retardée au début de la [[maladie de Lyme]] ou rester négative à la fin de la [[maladie de Lyme]] [2]. Cela peut s'expliquer par les limites inhérentes aux tests (manque de sensibilité à 100%), dans lesquelles une étude comparative appropriée entre une population établie de la [[maladie de Lyme]] et un groupe témoin négatif est obligatoire.
      
Deuxièmement, il existe de nombreuses variantes sérotypiques d’espèces de Borrelia qui peuvent varier à l’échelle régionale et qui diffèrent en ce qui concerne leurs manifestations cliniques (Borrelia garinii et neuroborréliose, par exemple). Certaines de ces espèces n'ont pas pu être détectées par les kits de sérologie commerciaux [3].
 
Deuxièmement, il existe de nombreuses variantes sérotypiques d’espèces de Borrelia qui peuvent varier à l’échelle régionale et qui diffèrent en ce qui concerne leurs manifestations cliniques (Borrelia garinii et neuroborréliose, par exemple). Certaines de ces espèces n'ont pas pu être détectées par les kits de sérologie commerciaux [3].
Ligne 157 : Ligne 156 :  
3. [[Raphael Stricker|Stricker RB]], [[Lorraine Johnson|Johnson LB]]. [[maladie de Lyme|Lyme disease]]: the next decade. ''Infect Drug Resist''. 2011;4:1-9.<br>
 
3. [[Raphael Stricker|Stricker RB]], [[Lorraine Johnson|Johnson LB]]. [[maladie de Lyme|Lyme disease]]: the next decade. ''Infect Drug Resist''. 2011;4:1-9.<br>
 
4. Schutzer SE, Coyle PK, Belman AL, Golightly MG, Drulle J. Sequestration of antibody to Borrelia burgdorferi in immune complexes in seronegative [[maladie de Lyme|Lyme disease]]. ''Lancet''. 1990;335:312-315.<br>
 
4. Schutzer SE, Coyle PK, Belman AL, Golightly MG, Drulle J. Sequestration of antibody to Borrelia burgdorferi in immune complexes in seronegative [[maladie de Lyme|Lyme disease]]. ''Lancet''. 1990;335:312-315.<br>
5. Bil-Lula I, Matuszek P, Pfeiffer T, Woźniak M. Lyme Borreliosis.The utility of improved real-time PCR assay in the detection of Borrelia burgdorferi infections. ''Adv Clin Exp Med''. 2015;24:663-670. <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663.pdf</ref>
+
5. Bil-Lula I, Matuszek P, Pfeiffer T, Woźniak M. Lyme Borreliosis. The utility of improved real-time PCR assay in the detection of Borrelia burgdorferi infections. ''Adv Clin Exp Med''. 2015;24:663-670. <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663.pdf</ref>
   −
La 1ère référence, est l'étude de Jérôme Goddard "''Toutes les lésions d'Erythèma migrans ne sont pas des lésions de la [[maladie de Lyme]]''" dont on peut consulter l'abstract ici <ref>https://www.amjmed.com/article/S0002-9343(16)30907-X/abstract</ref>.<br>Alexis Lacout, Mostafa El Hajjam, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne ont envoyé une lettre à l'éditeur du ''Journal of Global Infectious Diseases'' où a été publiée l'étude de Jérôme Goddard. Ils expliquent dans cette lettre que, pour eux, le cas de ce patient n'est pas un « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement » mais une « vraie [[maladie de Lyme chronique]] ». <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6100330/ La maladie de Lyme persistante : « vraie [[maladie de Lyme chronique]] » plutôt que « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement »</ref><br>La 2ème référence, "''Alternatives aux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme''" conclu : "Bien que les tests sérologiques demeurent la méthode de référence en matière de diagnostic en laboratoire de la [[maladie de Lyme]], la réponse en anticorps peut prendre plusieurs semaines avant d’augmenter davantage que la limite de détection. En raison de cette période prolongée, il est nécessaire d'identifier de nouvelles méthodes de diagnostic pour un diagnostic plus précoce et un traitement approprié de la [[maladie de Lyme]]." Il s'agit là de plaider pour des tests détectant de l'ADN de Borrelia à partir d'échantillons cliniques.<br>Pour la 3ème référence, quand on trouve les noms de [[Raphael Stricker]] et de Lorraine Johnson, membre de l'[[ILADS]] et directrice exécutive de la CALDA (California Lyme Disease Association), cela se passe de commentaires. Voir leur publication <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3108755/ Lyme disease: the next decade. [[Raphael Stricker|Raphael B Stricker]] and [[Lorraine Johnson]]</ref><br>La 4ème référence, "''Séquestration d'anticorps contre Borrelia burgdorferi dans des complexes immunitaires dans la maladie de Lyme séronégative''", un article de Steven E. Schutzer publié dans ''JAMA'' en 2000, nous n'en sauront pas plus: aucun abstract.<br>Et enfin, la dernière référence, "''Lyme Borreliosis – the Utility of Improved Real-Time PCR Assay in the Detection of Borrelia burgdorferi Infections''" <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663</ref> ne pose pas de problème, elle est saluée par diverses organisations.
+
La 1ère référence, est l'étude de Jérôme Goddard "''Toutes les lésions d'Erythèma migrans ne sont pas des lésions de la [[maladie de Lyme]]''" dont on peut consulter l'abstract ici <ref>https://www.amjmed.com/article/S0002-9343(16)30907-X/abstract</ref>.<br>Alexis Lacout, Mostafa El Hajjam, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne ont envoyé une lettre à l'éditeur du ''Journal of Global Infectious Diseases'' où a été publiée l'étude de Jérôme Goddard. Ils expliquent dans cette lettre que, pour eux, le cas de ce patient n'est pas un « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement » mais une « vraie [[maladie de Lyme chronique]] ». <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6100330/ La maladie de Lyme persistante : « vraie [[maladie de Lyme chronique]] » plutôt que « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement »</ref><br>La 2ème référence, "''Alternatives aux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme''" conclu : "Bien que les tests sérologiques demeurent la méthode de référence en matière de diagnostic en laboratoire de la [[maladie de Lyme]], la réponse en anticorps peut prendre plusieurs semaines avant d’augmenter davantage que la limite de détection. En raison de cette période prolongée, il est nécessaire d'identifier de nouvelles méthodes de diagnostic pour un diagnostic plus précoce et un traitement approprié de la [[maladie de Lyme]]." Il s'agit là de plaider pour des tests détectant de l'ADN de Borrelia à partir d'échantillons cliniques.<br>Pour la 3ème référence, quand on trouve les noms de [[Raphael Stricker]] et de Lorraine Johnson, membre de l'[[ILADS]] et directrice exécutive de la CALDA (California Lyme Disease Association), cela se passe de commentaires. Voir leur publication <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3108755/ Lyme disease: the next decade. [[Raphael Stricker|Raphael B Stricker]] and [[Lorraine Johnson]]</ref><br>La 4ème référence, "''Séquestration d'anticorps contre Borrelia burgdorferi dans des complexes immunitaires dans la maladie de Lyme séronégative''", un article de Steven E. Schutzer publié dans ''JAMA'' en 2000, nous n'en sauront pas plus: aucun abstract.<br>Et enfin, la dernière référence, "''Lyme Borreliosis – the Utility of Improved Real-Time PCR Assay in the Detection of Borrelia burgdorferi Infections''" <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663</ref>.
    
Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT<ref>http://ffmvt.org/conseil-scientifique/ (au 30/9/18) : Christian Perronne, Hugues Gascan, Raouf Ghozzi, Yves Malthiéry, Camille Mazé, Philippe Raymond, Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.</ref>, il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres.
 
Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT<ref>http://ffmvt.org/conseil-scientifique/ (au 30/9/18) : Christian Perronne, Hugues Gascan, Raouf Ghozzi, Yves Malthiéry, Camille Mazé, Philippe Raymond, Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.</ref>, il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres.
6 955

modifications

Menu de navigation