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* http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2397 Article "Électro-hypersensibilité : « Que Choisir ? » dénonce le jeu trouble des associations". Par Jean-Paul Krivine, mis en ligne le 21 janvier 2015 :<br>[...] Sous le titre « Ondes électromagnétiques, le jeu trouble des associations », l’hebdomadaire de l’association de consommateurs constate qu’« ''alors que les études scientifiques rassurantes s’accumulent à propos de l’innocuité des ondes de téléphonie mobile et du Wi-Fi, des associations tiennent un discours alarmiste, au risque d’amener les pouvoirs publics à adopter des mesures de protection aussi coûteuses qu’inutiles'' ». Le magazine informe clairement ses lecteurs des différents avis unanimes des agences sanitaires. Il souligne au passage que la science ne peut jamais prouver l’inexistence de quelque chose, que « ''personne ne peut exclure, en effet, qu’une étude ne bouleverse un jour l’état tout à fait rassurant des connaissances actuelles'' ». Et regrette que cette incertitude inhérente à une démarche scientifique rigoureuse soit exploitée pour faire dire l’inverse de ce qui est établi par les agences sanitaires. Cela est fait au détriment des personnes souffrantes qui se déclarent électrosensibles. Ainsi, le journaliste du magazine passe au crible de la connaissance scientifique les principaux arguments avancés par les associations.<br>Poursuivant son enquête, ''Que Choisir ?'' souligne les conflits d’intérêts d’un certain nombre de ceux qui se proclament défenseurs des électrosensibles. Ainsi, André Bonnin, membre fondateur de Robin des toits, est également créateur d’une structure nommée CQFD qui vend des mesures d’exposition aux champs électromagnétiques. Michèle Rivasi, députée Europe Écologie, en tant qu’élue affirme « ''l’existence de dangers et se bat pour la création de zones blanches'' » et réclame la réalisation de mesures d’exposition « indépendantes » de celles réalisées par les organismes acrédités. Et Michèle Rivasi est vice-présidente de l’association dénommée Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), qui propose de telles mesures... au prix de 1 150 € par antenne-relais.<br>Constatant que de nombreux scientifiques refusent désormais de discuter des antennes-relais ou du Wi-Fi avec les associations, le magazine avance une explication : le manque de sérieux scientifique de leurs interlocuteurs. Ainsi est rappelé le cas de Marc Filterman, membre du conseil scientifique du Criirem et représentant de cette association auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui défend, entre autres, les thèses suivantes : « ''Ebola et le HIV sont des virus créés par des services secrets pour freiner la démographie de l’Afrique ; le tsunami de 2004 en Asie a été provoqué par l’explosion d’une étoile ; le lobby franc-maçon a participé au sabordage de 50 navires chargés de déchets radioactifs en Méditerranée ; les anticyclones sont sous contrôle des Américains, qui ont provoqué des pluies diluviennes dans les pays qui s’opposaient à leur politique en Irak.'' » Ce qui, pour le moins, n’est pas du registre d’un « banal scientifique » comme le souligne le magazine.<br>Enfin, le journaliste termine en soulignant le climat de tension qui pèse dès lors que l’on cherche à informer sur le sujet : « des personnalités qui mettaient en doute la nocivité des antennes-relais ont reçu des lettres d’insultes et ont été attaquées sur Internet. Un chercheur ainsi que le président de la Fédération française des télécoms ont été menacés de mort ». Anne Perrin, présidente de l’AFIS, et André Aurengo, membre de son comité de parrainage, peuvent témoigner de ce climat. Ainsi, l’association Next-Up n’a de cesse de dénoncer le « négationnisme » de ces deux personnes, n’hésitant pas à qualifier le second de « Goebbels de l’industrie », et demande « l’exclusion en tant que Membre titulaire de l’Académie de Médecine de André Henri Jean-Marie Philippe Antoine Aurengo ».<br>[...] En réponse à une lettre d’une autre association, Alain Bazot, le président de l’UFC, [...] termine en soulignant que « ''si nouveauté il y a, c’est dans le fait d’attirer l’attention de nos quelques 350.000 abonnés sur les risques de psychose générée par la peur des ondes. Cette psychose est réelle et devient préoccupante. L’auteur de cet article a rencontré dans le cadre de son enquête des patients qui se détournent aujourd’hui de la médecine officielle au péril de leur santé, car ils attribuent aux wifi ou aux antennes-relais la responsabilité de souffrances réelles, mais à l’étiologie inconnue.'' »
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* http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2397 Article "Électro-hypersensibilité : « Que Choisir ? » dénonce le jeu trouble des associations". Par Jean-Paul Krivine, mis en ligne le 21 janvier 2015 :<br>[...] Sous le titre « Ondes électromagnétiques, le jeu trouble des associations », l’hebdomadaire de l’association de consommateurs constate qu’« ''alors que les études scientifiques rassurantes s’accumulent à propos de l’innocuité des ondes de téléphonie mobile et du Wi-Fi, des associations tiennent un discours alarmiste, au risque d’amener les pouvoirs publics à adopter des mesures de protection aussi coûteuses qu’inutiles'' ». Le magazine informe clairement ses lecteurs des différents avis unanimes des agences sanitaires. Il souligne au passage que la science ne peut jamais prouver l’inexistence de quelque chose, que « ''personne ne peut exclure, en effet, qu’une étude ne bouleverse un jour l’état tout à fait rassurant des connaissances actuelles'' ». Et regrette que cette incertitude inhérente à une démarche scientifique rigoureuse soit exploitée pour faire dire l’inverse de ce qui est établi par les agences sanitaires. Cela est fait au détriment des personnes souffrantes qui se déclarent électrosensibles. Ainsi, le journaliste du magazine passe au crible de la connaissance scientifique les principaux arguments avancés par les associations.<br>Poursuivant son enquête, ''Que Choisir ?'' souligne les conflits d’intérêts d’un certain nombre de ceux qui se proclament défenseurs des électrosensibles. Ainsi, André Bonnin, membre fondateur de Robin des toits, est également créateur d’une structure nommée CQFD qui vend des mesures d’exposition aux champs électromagnétiques. [[Michèle Rivasi]], députée Europe Écologie, en tant qu’élue affirme « ''l’existence de dangers et se bat pour la création de zones blanches'' » et réclame la réalisation de mesures d’exposition « indépendantes » de celles réalisées par les organismes acrédités. Et Michèle Rivasi est vice-présidente de l’association dénommée Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), qui propose de telles mesures... au prix de 1 150 € par antenne-relais.<br>Constatant que de nombreux scientifiques refusent désormais de discuter des antennes-relais ou du Wi-Fi avec les associations, le magazine avance une explication : le manque de sérieux scientifique de leurs interlocuteurs. Ainsi est rappelé le cas de Marc Filterman, membre du conseil scientifique du Criirem et représentant de cette association auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui défend, entre autres, les thèses suivantes : « ''Ebola et le HIV sont des virus créés par des services secrets pour freiner la démographie de l’Afrique ; le tsunami de 2004 en Asie a été provoqué par l’explosion d’une étoile ; le lobby franc-maçon a participé au sabordage de 50 navires chargés de déchets radioactifs en Méditerranée ; les anticyclones sont sous contrôle des Américains, qui ont provoqué des pluies diluviennes dans les pays qui s’opposaient à leur politique en Irak.'' » Ce qui, pour le moins, n’est pas du registre d’un « banal scientifique » comme le souligne le magazine.<br>Enfin, le journaliste termine en soulignant le climat de tension qui pèse dès lors que l’on cherche à informer sur le sujet : « des personnalités qui mettaient en doute la nocivité des antennes-relais ont reçu des lettres d’insultes et ont été attaquées sur Internet. Un chercheur ainsi que le président de la Fédération française des télécoms ont été menacés de mort ». Anne Perrin, présidente de l’AFIS, et André Aurengo, membre de son comité de parrainage, peuvent témoigner de ce climat. Ainsi, l’association Next-Up n’a de cesse de dénoncer le « négationnisme » de ces deux personnes, n’hésitant pas à qualifier le second de « Goebbels de l’industrie », et demande « l’exclusion en tant que Membre titulaire de l’Académie de Médecine de André Henri Jean-Marie Philippe Antoine Aurengo ».<br>[...] En réponse à une lettre d’une autre association, Alain Bazot, le président de l’UFC, [...] termine en soulignant que « ''si nouveauté il y a, c’est dans le fait d’attirer l’attention de nos quelques 350.000 abonnés sur les risques de psychose générée par la peur des ondes. Cette psychose est réelle et devient préoccupante. L’auteur de cet article a rencontré dans le cadre de son enquête des patients qui se détournent aujourd’hui de la médecine officielle au péril de leur santé, car ils attribuent aux wifi ou aux antennes-relais la responsabilité de souffrances réelles, mais à l’étiologie inconnue.'' »
    
== Références ==
 
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