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La doctrine Roudnev est très syncrétique, c'est un mélange d'occultisme, de new-âge, du "Vivre éthique" (agni yoga) de Nicolas Roerich<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Agni_Yoga</ref>, d'enseignements de Carlos Castaneda<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Castaneda</ref>, de reiki , de karaté astral, de karma yoga et de kontakterstva (communication avec les esprits). Dans les enseignements de l'Ashram Shambala on trouve des éléments d'ésotérisme, de religions et de cultes orientaux, de culte païen, de chamanisme et de yoga. On y fait également la promotion de l'"hygiène raciale".

La doctrine Roudnev est très syncrétique, c'est un mélange d'occultisme, de new-âge, du "Vivre éthique" (agni yoga) de Nicolas Roerich<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Agni_Yoga</ref>, d'enseignements de Carlos Castaneda<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Castaneda</ref>, de reiki , de karaté astral, de karma yoga et de kontakterstva (communication avec les esprits). Dans les enseignements de l'Ashram Shambala on trouve des éléments d'ésotérisme, de religions et de cultes orientaux, de culte païen, de chamanisme et de yoga. On y fait également la promotion de l'"hygiène raciale".

La fondement idéologique de la doctrine du groupe est un livre autobiographique de Rudnev "la voie du fou", qu'il écrivit sous le pseudonyme de Bolt et de "Sotilian Sikorisky" (dont il y a eu plusieurs suites). Le texte contient l'idée de base que la famille, la parentalité, l'éducation et le travail sont ridicules, et invite les disciples ("sadhakas") à la soumission au leader du groupe. Il y est fait la promotion de la promiscuité sexuelle et de pratiques sexuelles sous forme de cours tantriques destinés exclusivement aux jeunes et belles filles pour les aider dans leur expérimentation sexuelle.

La fondement idéologique de la doctrine du groupe est un livre autobiographique de Rudnev "Le chemin de l'idiot", qu'il écrivit sous le pseudonyme de Bolt et de "Sotilian Sikorisky" (dont il y a eu plusieurs suites). Le texte contient l'idée de base que la famille, la parentalité, l'éducation et le travail sont ridicules, et invite les disciples ("sadhakas") à la soumission au leader du groupe. Il y est fait la promotion de la promiscuité sexuelle et de pratiques sexuelles sous forme de cours tantriques destinés exclusivement aux jeunes et belles filles pour les aider dans leur expérimentation sexuelle.

En 1999, le Procureur de la région de Novossibirsk, sous la pression des familles de jeunes ayant disparus, a ouvert une information judiciaire contre Roudnev se fondant sur l'art. 239 du Code pénal russe (Organisation d'une association qui porte atteinte à la personne et aux droits des citoyens). Pendant l'enquête, il a été établi qu'il était pratiqué dans la secte extorsion, corruption de mineurs, violences sexuelles, mutilations, abus (entre autre actes sexuels avec des animaux, fabrication et vente à l'étranger de vidéos pornographiques). Le chef de la secte possédait des dizaines d'appartements dans les beaux quartiers de Novossibirsk (enregistrés sous des noms fictifs) qui appartenaient auparavant à des membres de la secte. En 1999, le nombre des adeptes avait été évalué par la police à approximativement 10 000 personnes. Un tribunal a envoyé Rudnev dans un hôpital psychiatrique, mais il s'est enfui un mois après et l'enquête a été suspendue. Certains pensent qu'il a passé cinq années dans les blanches de la secte à l'étranger. En 2000, la procédure a été rouverte, mais seulement pour évasion fiscale et activités commerciales illégales.

En 1999, le Procureur de la région de Novossibirsk, sous la pression des familles de jeunes ayant disparus, a ouvert une information judiciaire contre Roudnev se fondant sur l'art. 239 du Code pénal russe (Organisation d'une association qui porte atteinte à la personne et aux droits des citoyens). Pendant l'enquête, il a été établi qu'il était pratiqué dans la secte extorsion, corruption de mineurs, violences sexuelles, mutilations, abus (entre autre actes sexuels avec des animaux, fabrication et vente à l'étranger de vidéos pornographiques). Le chef de la secte possédait des dizaines d'appartements dans les beaux quartiers de Novossibirsk (enregistrés sous des noms fictifs) qui appartenaient auparavant à des membres de la secte. En 1999, le nombre des adeptes avait été évalué par la police à approximativement 10 000 personnes. Un tribunal a envoyé Rudnev dans un hôpital psychiatrique, mais il s'est enfui un mois après et l'enquête a été suspendue. Certains pensent qu'il a passé cinq années dans les blanches de la secte à l'étranger. En 2000, la procédure a été rouverte, mais seulement pour évasion fiscale et activités commerciales illégales.