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conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
 
conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
 
Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref> Toujours dans l'extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier. [...] Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».<br>Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse. [...] C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. [...] Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois [...]<ref name='ipsn'></ref>.
 
Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref> Toujours dans l'extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier. [...] Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».<br>Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse. [...] C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. [...] Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois [...]<ref name='ipsn'></ref>.
* La première procédure au Canada est mal documentée, elle semble liée à l'Anabast au moment où Naessens s'établit au Canada. Encore dans l'extrait du livre tome 2 de Pierre Lance, on lit: "''Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)<br>Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?<br>L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins'' [du Canada] ''déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). [...]<ref name='ipsn'></ref>. La relation de l'épisode par [[Pierre Lance]] semble bien éloignée de l'attitude du père de l'enfant décédé, voir l'illustration à droite ci-dessus.
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* La première procédure au Canada est mal documentée, elle semble liée à l'Anabast au moment où Naessens s'établit au Canada. Encore dans l'extrait du livre tome 2 de Pierre Lance, on lit: "''Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)<br>Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?<br>L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins'' [du Canada] ''déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). [...]<ref name='ipsn'></ref>''.<br>La relation de l'épisode par [[Pierre Lance]] semble bien éloignée de l'attitude du père de l'enfant décédé, voir l'illustration à droite ci-dessus.
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
  
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