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== Autres sources en français pour l'histoire pénale ==
 
== Autres sources en français pour l'histoire pénale ==
* En 1956, il a été condamné, pour pratique illégale de la médecine, à payer une amende de 300 000 francs anciens, et à verser 600 000 francs anciens à l'ordre professionnel et syndicat des médecins [l'Ordre des médecins].<ref name='sceptiques'></ref>
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* En 1956, il a été condamné, pour pratique illégale de la médecine, à payer une amende de 300 000 francs anciens, et à verser 600 000 francs anciens à l'ordre professionnel et syndicat des médecins [l'Ordre des médecins].<ref name='sceptiques'></ref>. Dans un extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». [...] En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. [...] Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. [...]''"<ref name='ipsn'>http://www.ipsn.eu/newsletter/cancer-guerison-interdite/ Pierre Lance à propos de Naessens</ref>
 
* Le 3 février 1964, il est inculpé à Paris pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie<ref>http://doc.rero.ch/record/62848/files/1964-02-04.pdf Journal de Neuchâtel du 4 février 1964. L'article concernant Naessens débute en 1ère page, avec une suite page 15 qui précise "'' — Les enquêteurs
 
* Le 3 février 1964, il est inculpé à Paris pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie<ref>http://doc.rero.ch/record/62848/files/1964-02-04.pdf Journal de Neuchâtel du 4 février 1964. L'article concernant Naessens débute en 1ère page, avec une suite page 15 qui précise "'' — Les enquêteurs
 
pensent avoir trouvé le laboratoire de Naessens; ce serait une maison abandonnée, à Prunete en Corse, où ils ont découvert de nombreuses cornues, des bocaux et des bonbonnes. En revanche, ils n'ont pas trouvé de sérum
 
pensent avoir trouvé le laboratoire de Naessens; ce serait une maison abandonnée, à Prunete en Corse, où ils ont découvert de nombreuses cornues, des bocaux et des bonbonnes. En revanche, ils n'ont pas trouvé de sérum
 
conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
 
conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref>
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Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref> Toujours dans l'extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier. [...] Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».<br>Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse. [...] C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. [...] Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois [...]<ref name='ipsn'></ref>.
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
  
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