Xavier Uriarte

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Xavier Uriarte, co-fondateur de l'EFVV Source capture d'écran sur la vidéo intitulée "Droit de ne pas se vacciner"

Xavier Uriarte, né à Bilbao en 1954[1], médecin naturopathe homéopathe exerçant à Girona en Catalogne, un des trois membres fondateurs de l'EFVV, en français European Forum for Vaccine Vigilance et en espagnol Foro Europeo para la supervisión de la vacunación[2], en compagnie de Juan Manuel Marín Olmos[3], médecin homéopathe et de la française Françoise Joët fondatrice d'ALIS. Uriarte est, en 2015, président de la "Liga por la libertad de Vacunación"[1] créée en 1989.

Uriarte est l'auteur du livre "Los peligros de las vacunas", ("Les dangers des vaccins") (2002).

Critiques

Avis de Carlos González

Un médecin pédiatre, Carlos González, a publié un livre "En defensa de las vacunas" (Pour la défense des vaccins) où il analyse et démonte les affirmations du dr Uriarte [4]. Traduction Google du post de février 2011 :

Les mensonges des anti-vaccins :

Certains parents, heureusement très rares, ne vaccinent pas leurs enfants, trompés par une propagande active anti-vaccins.

Deux des livres anti-vaccins les plus répandus en Espagne ont été écrits par des médecins homéopathes, Xavier Uriarte ("Los peligros de las vacunas", 2002) et Juan Manuel Marín Olmos " Vacunaciones sistemáticas en cuestión", "Les vaccins systématiques en question", 2005). Leur lecture est une pilule amère; non seulement ils nient l'efficacité des vaccins et exagèrent (ou inventent) leurs effets secondaires; ils nient également que les germes [pathologiques] causent des maladies et recommandent de contaminer délibérément nos enfants avec la rougeole, en utilisant la prochaine épidémie.

Mais leurs mensonges les plus évidents sont les falsifications délibérées de leurs sources présumées. Par exemple, en ce qui concerne la vaccination contre la méningite C au Royaume-Uni en 1999, Uriarte dit (sans citer de sources) ce qui suit :

« Pendant l'année scolaire 1999-2000, 5 millions de personnes entre 2 mois et 19 ans ont été vaccinées en Grande-Bretagne. Les personnes affectées [par des effets secondaires] ont atteint [le nombre de] 4000. Comme effets adverses qui se sont produits, il faut remarquer la méningite, l'encéphalite, la mononucléose infectieuse, la thrombocytopénie, les convulsions et les réactions allergiques. [...] Ces données, curieusement, ont été étouffées par les autorités sanitaires des deux pays [l'Espagne et le Royaume-Uni] ».

Marin [Jean Manuel Marin Olmos] dit ceci :

« [...] Selon la direction générale de santé publique de Catalogne [...] en Grande-Bretagne, en moins d'un an, ont été rapportés, 4764 réactions adverses après l'administration de 13 millions de doses, ce qui donne un taux d'une réaction pour 2.700 (392). Parmi celles-ci, remarquons : la méningite, l'encéphalite, la mononucléose, la thrombocytopénie et les convulsions ».

Et ces « (392) », c'est, cette fois-ci, la source, un document de la Generalitat de Catalogne qui cite à son tour les sources officielles britanniques (mais ? n'en restons-nous pas à que "les autorités des deux pays" ont étouffé ?). Ce document est facilement accessible sur Internet: Departament de Sanitat i Seguretat Social. Programa per a la vacunació antimeningocòccica C conjugada a Catalunya, Generalitat de Catalunya, Barcelona, 2000. (PDF)[5]

Et, en effet, le nombre d'effets adverses, celui que cite Marin, 4764 sur 13 millions de doses de vaccin. Mais la nature de ces effets est très diverse :

« Les effets adverses peuvent être locaux sur le lieu de l'injection (rougeur, gonflement, douleur) et généraux (fièvre, irritabilité, anorexie, diarrhée, céphalées, myalgies, somnolence). Ces manifestations sont d'intensité modérée et se résorbent/disparaissent dans les 24 à 72 heures après la vaccination ».

Juste un exemple de plus. Uriarte dit :

« Quelques études nous montrent que les enfants meurent avec une fréquence huit fois plus grande que la normale durant les trois jours qui suivent l'administration du DT-Polio ».

Ces « quelques études » sont en réalité une seule étude, citée dans la bibliographie d'Uriarte :

Walker AM, Jick H., Perera DR, Thompson RS, Knauss TA. Diphtheria-tetanus-pertussis immunization and sudden infant death syndrome. Am J Public Health 1987; 77: 945-51.

Une étude facilement accessible sur Internet (Voir ici) :

En lisant simplement le résumé de l'article, nous voyons ce qui suit :

« we found the SIDS mortality rate in the period zero to three days following DTP to be 7.3 times that in the period beginning 30 days after immunization (95 per cent confidence interval, 1.7 to 31). The mortality rate of non-immunized infants was 6.5 times that of immunized infants of the same age (95 per cent CI, 2.2 to 19) »
« Nous avons trouvé que le taux de mortalité des PEID (mort subite du nourrisson) dans la période de zéro à trois jours suivants le DTP est de 7,3 fois celle de la période commençant 30 jours après la vaccination (intervalle de confiance de 95 pour cent, 1,7 à 31). Le taux de mortalité des enfants en bas âge non vaccinés était de 6,5 fois celui des nourrissons vaccinés du même âge (intervalle de confiance 95 pour cent, 2,2 à 19) ».

Autrement dit, les enfants vaccinés avaient, au total, un taux de mort subite six fois plus faible (quelque chose qui coïncide, bien sûr, avec [les résultats de] plusieurs autres études). Seuls quelques-uns de ces quelques décès ont été concentrés dans les trois jours suivant la vaccination, probablement un artefact que les auteurs analysent dans la discussion de leur travail. Uriarte a apparemment juste lu jusqu'à « 7,3 fois », qu'il arrondit à 8 dans son livre. Mais il n'a pas lu les deux lignes suivantes, ou n'a pas jugé nécessaire d'informer les lecteurs de leur contenu.

Pour de l'information sérieuse sur les vaccins et la mort subite, consultez : au sujet Institute of Medicine Immunization Safety Review. Vaccinations and sudden unexpected death in infancy, National Academies Press, Washington, 2003. (Voir ici[6])

Liens externes

  • http://www.rmedica.es/edicion/240/la-gran-mentira-de-los-antivacunas (Le grand mensonge des anti-vaccins) Publié le 07/06.2015.
    Les mouvements anti-vaccins vivent en dehors des statistiques. Ils rejettent la preuve scientifique qui, au XXIème siècle, serait comme soutenir que la terre est plate et défendent un supposé « droit de décider » au sujet de la vaccination de leurs enfants, hé oui, profitant bien tranquillement de « l'effet de groupe » des autres enfants vaccinés. Ils sont peu nombreux, mais ils se croient forts. Aller à contre-sens est toujours à la mode. Et ils font beaucoup de torts, beaucoup de torts, selon la grande majorité des experts, à la santé. Bienvenue à la république indépendante du grand mensonge des anti-vaccins.
    Le retour de la diphtérie trois décennies après le dernier cas en Espagne a permis de découvrir l'un des mouvements qui a récemment acquis plus de force. Il y a dix ans, il aurait été impensable que les opposants aux vaccins allaient avoir la représentation qu'ils ont aujourd'hui, qui, pour être exacts, n'est pas élevée mais, hé oui, tenace. Cependant, ils sont là. Vendant leurs théories et défendant un "droit de décider" (oui, c'est ainsi qu'ils l'appellent) au sujet de la vaccination. [...]

Références

  1. 1,0 et 1,1 http://www.cienciayespiritu.com/Xavier_Uriarte.php
  2. http://www.vacunacionlibre.org/ Site officiel de la Liga para la libertad de vacunación
  3. Présentation du dr Juan Manuel Marín Olmos sur le site de la Liga para la libertad de vacunación
    Licenciado en Medicina y Cirugía por la UAB.
    Licenciado en Geografía e Historia por la UB.
    Es miembro fundador del European Forum for Vaccine Vigilance.
    Autor del libro "Vacunaciones sistemáticas en cuestión"
  4. https://malaciencia.wordpress.com/2011/02/24/las-mentiras-de-los-antivacunas/
  5. http://canalsalut.gencat.cat/web/.content/home_canal_salut/professionals/temes_de_salut/vacunacions/documents/spantime.pdf Reaccions adverses
    Els efectes adversos poden ser locals en el lloc de la injecció (eritema, tumefacció, dolor) i generals (febre, irritabilitat, anorèxia, diarrea, cefalea, miàlgia, sommolència). Aquestes manifestacions són d’intensitat moderada i es resolen entre 24 i 72 hores després de la vacunació.
    La reactogenicitat es presenta amb una freqüència inferior a 1 cas per cada 10.000 vacunats. En el Regne Unit, des de novembre de 1999 s’han comunicat 4.764 reaccions dels més de 13 milions de dosis administrades.
  6. http://books.nap.edu/openbook.php?record_id=10649
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