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Le Dr Mayne croit que la [[maladie de Lyme]] n'est pas seulement la [[maladie de Lyme]], il existe d'autres coinfections nées de tiques. En Australie, il s'agit de Bartonella, Babesia microtii, Babesia duncanii et d'une série d'infections rickettsi dont trois sont uniques à l'Australie. En collaboration avec un autre collègue australien, il existe maintenant des preuves de différentes souches cliniques de Babesia et de Bartonella sur ce continent. Bien que toutes ces maladies puissent être transmises par les tiques, les puces sont connues pour être des vecteurs de la Bartonella. D'autres arthropodes vecteurs seront sans doute identifiés dans ces maladies, car il s'agit d'un domaine en pleine explosion de la science médicale en Australie pour le moment. En plus des coinfections standard, ces patients fourniront toujours des preuves d'autres infections virales, bactériennes et fongiques. Les plus frappantes sont Mycoplasma, y compris les fermentans et Chlamydia pneumoniae. Le Dr Mayne traite toutes ces infections de manière appropriée et utilise les directives [guidelines] [[ILADS]] pour le traitement de Lyme.
 
Le Dr Mayne croit que la [[maladie de Lyme]] n'est pas seulement la [[maladie de Lyme]], il existe d'autres coinfections nées de tiques. En Australie, il s'agit de Bartonella, Babesia microtii, Babesia duncanii et d'une série d'infections rickettsi dont trois sont uniques à l'Australie. En collaboration avec un autre collègue australien, il existe maintenant des preuves de différentes souches cliniques de Babesia et de Bartonella sur ce continent. Bien que toutes ces maladies puissent être transmises par les tiques, les puces sont connues pour être des vecteurs de la Bartonella. D'autres arthropodes vecteurs seront sans doute identifiés dans ces maladies, car il s'agit d'un domaine en pleine explosion de la science médicale en Australie pour le moment. En plus des coinfections standard, ces patients fourniront toujours des preuves d'autres infections virales, bactériennes et fongiques. Les plus frappantes sont Mycoplasma, y compris les fermentans et Chlamydia pneumoniae. Le Dr Mayne traite toutes ces infections de manière appropriée et utilise les directives [guidelines] [[ILADS]] pour le traitement de Lyme.
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Il y a beaucoup de patients qui ont été vus dans sa pratique avec des diagnostics de Parkinson, de sclérose en plaques, de neurone moteur et de SLA [Sclérose Latérale Amyotrophique, également appelée dans le monde francophone (sauf au Québec), maladie de Charcot] <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Scl%C3%A9rose_lat%C3%A9rale_amyotrophique</ref> où une évaluation approfondie a mené à la preuve en laboratoire de la [[maladie de Lyme]], [selon le Dr Mayne]. Ces scénarios n'ont cependant pas été faciles à traiter en raison de la nature avancée de la maladie à l'étude.
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Il y a beaucoup de patients qui ont été vus dans sa pratique avec des diagnostics de Parkinson, de sclérose en plaques, de neurone moteur et de SLA [Psiram.com : Sclérose Latérale Amyotrophique, également appelée dans le monde francophone (sauf au Québec), maladie de Charcot] <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Scl%C3%A9rose_lat%C3%A9rale_amyotrophique</ref> où une évaluation approfondie a mené à la preuve en laboratoire de la [[maladie de Lyme]], [selon le Dr Mayne]. Ces scénarios n'ont cependant pas été faciles à traiter en raison de la nature avancée de la maladie à l'étude.
    
Le Dr Mayne publie activement des données sur ses travaux de Lyme à partir de décembre 2011 avec Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis en Australie. Comme son titre l'indique, cet article commence à explorer l'incidence de la lyme et de ces coinfections en Australie. Il s'agit du premier ouvrage publié sur le sujet clinique depuis environ 18 ans. Elle a été suivie d'une étude des génotypes de Borrelia burgdorferi en Australie, obtenus à partir de tissus d'érithèmes migrants, qui prouve l'existence de la [[maladie de Lyme]] en Australie et amorce le processus d'identification des génotypes locaux du lyme. Il a d'autres recherches sont à paraître dans un proche avenir.
 
Le Dr Mayne publie activement des données sur ses travaux de Lyme à partir de décembre 2011 avec Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis en Australie. Comme son titre l'indique, cet article commence à explorer l'incidence de la lyme et de ces coinfections en Australie. Il s'agit du premier ouvrage publié sur le sujet clinique depuis environ 18 ans. Elle a été suivie d'une étude des génotypes de Borrelia burgdorferi en Australie, obtenus à partir de tissus d'érithèmes migrants, qui prouve l'existence de la [[maladie de Lyme]] en Australie et amorce le processus d'identification des génotypes locaux du lyme. Il a d'autres recherches sont à paraître dans un proche avenir.
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La [[maladie des Morgellons]] est une dermopathie cutanée spirochaétale connue pour être étroitement associée à la [[maladie de Lyme]]. D'importantes recherches ont été publiées à ce sujet à la fin de 2011 et en 2012. La Fondation Charles Holman est la seule organisation qui s'intéresse officiellement à l'avancement des connaissances sur cette maladie. Le Dr Mayne siège au conseil scientifique de l'organisation et a présenté un exposé sur les caractéristiques dermatologiques et le diagnostic différentiel de la maladie lors de la dernière conférence annuelle à Austin. C'est l'objet du présent document de recherche qu'il rédige encore aujourd'hui. Ce document vise à éliminer le concept de délire parasitaire de la terminologie médicale et à éliminer le stigmate social de la maladie, en particulier chez les enfants.
 
La [[maladie des Morgellons]] est une dermopathie cutanée spirochaétale connue pour être étroitement associée à la [[maladie de Lyme]]. D'importantes recherches ont été publiées à ce sujet à la fin de 2011 et en 2012. La Fondation Charles Holman est la seule organisation qui s'intéresse officiellement à l'avancement des connaissances sur cette maladie. Le Dr Mayne siège au conseil scientifique de l'organisation et a présenté un exposé sur les caractéristiques dermatologiques et le diagnostic différentiel de la maladie lors de la dernière conférence annuelle à Austin. C'est l'objet du présent document de recherche qu'il rédige encore aujourd'hui. Ce document vise à éliminer le concept de délire parasitaire de la terminologie médicale et à éliminer le stigmate social de la maladie, en particulier chez les enfants.
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Le Dr Mayne évalue et traite les enfants qui ont reçu un mauvais diagnostic de TDA, de TDAH, d'autisme et d'Aspberg pour la [[maladie de Lyme]] et les coinfections associées. Il raconte la joie de voir l'amélioration chez les enfants atteints de Lyme.
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Le Dr Mayne évalue et traite les enfants qui ont reçu un mauvais diagnostic de TDA, de TDAH, d'autisme et d'Asperger pour la [[maladie de Lyme]] et les coinfections associées. Il raconte la joie de voir l'amélioration chez les enfants atteints de Lyme.
    
Pour télécharger gratuitement en format PDF les publications du Dr Mayne, cliquez sur les liens ci-dessous pour accéder à Dove Press :
 
Pour télécharger gratuitement en format PDF les publications du Dr Mayne, cliquez sur les liens ci-dessous pour accéder à Dove Press :
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<ref>https://beyondthebandaid.com.au/dr-peter-mayne-mbbs-sydney-dpd-cardiff-idd-graz-facrrm/ Dr Peter Mayne MBBS (Sydney) DPD (Cardiff) IDD (Graz) FACRRM<br>Dr Peter Mayne is a Honorary teaching associate Cardiff University Department of Medicine (Dermatology) and he is also an active member of [[ILADS]] (International Lyme and Associated Diseases Society) and has undergone physician training in Lyme disease in the USA.<br>Dr Mayne is a rural general practitioner who has been treating Lyme disease for over 22 years in his current practice setting at Laurieton NSW just north of Newcastle, Australia. From 1991 for a few years Newcastle University researchers were offering PCR detection of Lyme disease from ticks, and from that time he found many patients with proven Lyme disease infection. Dr Mayne was the first to identify the march fly (horse fly) as another vector in Australia. In 2004 he underwent training in dermatology and later dermoscopy. His interest in the long term dermatological manifestations of Lyme disease was sharpened. In 2009 he became involved in the testing of the clinical sensitivity of PCR detection of Lyme disease at Australian Biologics with analysis of his patients to test the primers. He was then able to access PCR detection of Lyme disease again and from that he found patients with chronic Lyme disease. He now takes referrals from all over Australia, New Zealand and South East Asia. Lyme disease now forms a considerable component of his practice.<br><br>Dr Mayne believes Lyme disease is not just Lyme disease, there are other tick born coinfections. In Australia these are Bartonella, Babesia microtii, Babesia duncanii and a range of the rickettsial infections three of which are unique to Australia. In collaboration with another Australian colleague there is now evidence of  different clinical strains of both Babesia and Bartonella on this continent. Whilst all of these can be transmitted by ticks, fleas are known to vector Bartonella. Other arthropod vectors will undoubtedly be identified in these diseases as this is an exploding area of medical science in Australia at the moment. As well as the standard coinfections these patients will always provide evidence of other viral, bacterial and fungal infection. The striking ones are Mycoplasma including fermentans and Chlamydia pneumoniae. Dr Mayne deals with all these infections appropriately and uses [[ILADS]] guidelines for Lyme treatment.<br><br>There are many patients that have been seen in his practice with diagnoses of Parkinsons, Multiple Sclerosis, Motor neurone disease and ALS where a thorough assessment has led to laboratory proof of Lyme disease. These scenarios have not been easy to treat though because of the advanced nature of the disease at presentation.<br><br>Dr Mayne is actively publishing data on his Lyme work starting in December 2011 with Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis in Australia. This paper as the title suggests starts to explore the incidence of lyme and those coinfections in Australia. It is the first published work on the clinical subject here for some 18 years. It has been followed by Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue which further proves the existence of lyme disease in Australia and commences the process of identification of local lyme genotypes. He has more research is to be published in the near future.<br><br>Morgellons disease is a spirochaetal skin dermopathy known to be closely associated with Lyme disease.  Considerable important research has been published on this matter in late 2011 and in 2012. The Charles Holman Foundation serves as the only current organisation formally interested in advancing knowledge of the disorder. Dr Mayne serves on the scientific board of the organisation and presented a talk at the last annual conference in Austin on the dermatological features and differential diagnosis of the disorder. This is the subject of his current research paper still in production. This paper will be aimed at removing the concept of delusions of parasitosis from medical terminology, and removing the social stigma of the disease particularly when children are involved.<br><br>Dr Mayne assesses and treats children who have been misdiagnosed with ADD, ADHD, Autism and Aspbergers for Lyme disease and associated coinfections. He relates the joy at seeing the improvement in children with Lyme.<br><br>To access a free PDF download on Dr Mayne’s publications click on the below links to Dove Press:<br><br>Download: Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis in Australia.<br><br>Download: Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue.</ref>
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<ref>https://beyondthebandaid.com.au/dr-peter-mayne-mbbs-sydney-dpd-cardiff-idd-graz-facrrm/ Dr Peter Mayne MBBS (Sydney) DPD (Cardiff) IDD (Graz) FACRRM<br>Dr Peter Mayne is a Honorary teaching associate Cardiff University Department of Medicine (Dermatology) and he is also an active member of [[ILADS]] (International Lyme and Associated Diseases Society) and has undergone physician training in Lyme disease in the USA.<br>Dr Mayne is a rural general practitioner who has been treating Lyme disease for over 22 years in his current practice setting at Laurieton NSW just north of Newcastle, Australia. From 1991 for a few years Newcastle University researchers were offering PCR detection of Lyme disease from ticks, and from that time he found many patients with proven Lyme disease infection. Dr Mayne was the first to identify the march fly (horse fly) as another vector in Australia. In 2004 he underwent training in dermatology and later dermoscopy. His interest in the long term dermatological manifestations of Lyme disease was sharpened. In 2009 he became involved in the testing of the clinical sensitivity of PCR detection of Lyme disease at Australian Biologics with analysis of his patients to test the primers. He was then able to access PCR detection of Lyme disease again and from that he found patients with chronic Lyme disease. He now takes referrals from all over Australia, New Zealand and South East Asia. Lyme disease now forms a considerable component of his practice.<br><br>Dr Mayne believes Lyme disease is not just Lyme disease, there are other tick born coinfections. In Australia these are Bartonella, Babesia microtii, Babesia duncanii and a range of the rickettsial infections three of which are unique to Australia. In collaboration with another Australian colleague there is now evidence of  different clinical strains of both Babesia and Bartonella on this continent. Whilst all of these can be transmitted by ticks, fleas are known to vector Bartonella. Other arthropod vectors will undoubtedly be identified in these diseases as this is an exploding area of medical science in Australia at the moment. As well as the standard coinfections these patients will always provide evidence of other viral, bacterial and fungal infection. The striking ones are Mycoplasma including fermentans and Chlamydia pneumoniae. Dr Mayne deals with all these infections appropriately and uses [[ILADS]] guidelines for Lyme treatment.<br><br>There are many patients that have been seen in his practice with diagnoses of Parkinsons, Multiple Sclerosis, Motor neurone disease and ALS where a thorough assessment has led to laboratory proof of Lyme disease. These scenarios have not been easy to treat though because of the advanced nature of the disease at presentation.<br><br>Dr Mayne is actively publishing data on his Lyme work starting in December 2011 with Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis in Australia. This paper as the title suggests starts to explore the incidence of lyme and those coinfections in Australia. It is the first published work on the clinical subject here for some 18 years. It has been followed by Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue which further proves the existence of lyme disease in Australia and commences the process of identification of local lyme genotypes. He has more research is to be published in the near future.<br><br>Morgellons disease is a spirochaetal skin dermopathy known to be closely associated with Lyme disease.  Considerable important research has been published on this matter in late 2011 and in 2012. The Charles Holman Foundation serves as the only current organisation formally interested in advancing knowledge of the disorder. Dr Mayne serves on the scientific board of the organisation and presented a talk at the last annual conference in Austin on the dermatological features and differential diagnosis of the disorder. This is the subject of his current research paper still in production. This paper will be aimed at removing the concept of delusions of parasitosis from medical terminology, and removing the social stigma of the disease particularly when children are involved.<br><br>Dr Mayne assesses and treats children who have been misdiagnosed with ADD, ADHD, Autism and Asperger for Lyme disease and associated coinfections. He relates the joy at seeing the improvement in children with Lyme.<br><br>To access a free PDF download on Dr Mayne’s publications click on the below links to Dove Press:<br><br>Download: Emerging Incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis and granulocytic ehrlichiosis in Australia.<br><br>Download: Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue.</ref>
    
== Présentation de Peter Mayne sur le site de la The Charles E. Holman Morgellons Disease Foundation ==
 
== Présentation de Peter Mayne sur le site de la The Charles E. Holman Morgellons Disease Foundation ==
 
Laurieton NSW, Australie
 
Laurieton NSW, Australie
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Médecin généraliste Dermatologue
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Médecin généraliste Dermatologue<br>Comité consultatif médical
Comité consultatif médical
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Le Dr Peter Mayne est dermatologue généraliste et a un grand cabinet actif à Laurieton, en Nouvelle-Galles du Sud, juste au nord de Newcastle, en Australie. Il traite la maladie de Lyme et d'autres maladies transmises par les tiques depuis plus de 22 ans dans son milieu de pratique actuel et il est professeur associé honoraire au Département de médecine de l'Université de Cardiff (dermatologie). Il est un pionnier dans la reconnaissance de la [[maladie des Morgellons]] au sein de la dermatologie et dans la prise en charge de cette maladie multisystémique, et non pas seulement d'un problème de peau.
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Le Dr Peter Mayne est dermatologue généraliste et a un grand cabinet actif à Laurieton, en Nouvelle-Galles du Sud, juste au nord de Newcastle, en Australie. Il traite la [[maladie de Lyme]] et d'autres maladies transmises par les tiques depuis plus de 22 ans dans son milieu de pratique actuel et il est professeur associé honoraire au Département de médecine de l'Université de Cardiff (dermatologie). Il est un pionnier dans la reconnaissance de la [[maladie des Morgellons]] au sein de la dermatologie et dans la prise en charge de cette maladie multisystémique, et non pas seulement d'un problème de peau.
    
Le Dr Mayne se joint à nos efforts avec une vision optimiste à l'horizon. Il est devenu une force forte et positive dans l'éducation de ses pairs ainsi que de tous les membres de la communauté médicale sur la [[maladie des Morgellons]]. En 2011, le Dr Mayne a fait une présentation bien accueillie sur la [[maladie des Morgellons]] lors d'une conférence médicale dermatologique tenue à Cardiff, au Pays de Galles, en Angleterre. C'est avec un espoir renouvelé qu'en combinant ses connaissances et son expertise avec celles des autres membres de notre équipe de recherche, nous prouverons bientôt au monde entier que la [[maladie des Morgellons]] est une maladie physiologique et débilitante qui présente une pathologie unique.<ref>https://thecehf.org/team-members/peter-mayne-md/</ref>Traduit avec www.DeepL.com/Translator
 
Le Dr Mayne se joint à nos efforts avec une vision optimiste à l'horizon. Il est devenu une force forte et positive dans l'éducation de ses pairs ainsi que de tous les membres de la communauté médicale sur la [[maladie des Morgellons]]. En 2011, le Dr Mayne a fait une présentation bien accueillie sur la [[maladie des Morgellons]] lors d'une conférence médicale dermatologique tenue à Cardiff, au Pays de Galles, en Angleterre. C'est avec un espoir renouvelé qu'en combinant ses connaissances et son expertise avec celles des autres membres de notre équipe de recherche, nous prouverons bientôt au monde entier que la [[maladie des Morgellons]] est une maladie physiologique et débilitante qui présente une pathologie unique.<ref>https://thecehf.org/team-members/peter-mayne-md/</ref>Traduit avec www.DeepL.com/Translator
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MOTIFS DE LA DÉCISION<br>RÉSUMÉ<br>Dr Peter James Mayne, MED00000094343438, MPO07079890, âgé de 68 ans, qui a été, du 9 janvier 1974 au 30 novembre 2015, enregistré comme médecin. Nous avons noté que le Dr Mayne a obtenu son diplôme de MBBS de l'Université de Sydney en 1973 et qu'il est membre du College of Rural and Remote Medicine. Il n'est actuellement pas enregistré.
 
MOTIFS DE LA DÉCISION<br>RÉSUMÉ<br>Dr Peter James Mayne, MED00000094343438, MPO07079890, âgé de 68 ans, qui a été, du 9 janvier 1974 au 30 novembre 2015, enregistré comme médecin. Nous avons noté que le Dr Mayne a obtenu son diplôme de MBBS de l'Université de Sydney en 1973 et qu'il est membre du College of Rural and Remote Medicine. Il n'est actuellement pas enregistré.
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M. Mayne s'est présenté devant ce Comité des normes professionnelles (le Comité) à la suite d'une plainte déposée par le HCCC [Health Care Complaints Commission <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Health_Care_Complaints_Commission</ref>]. Les événements qui ont donné lieu à la plainte datée du 25 juillet 2016 du HCCC selon laquelle le Dr Peter James Mayne s'est rendu coupable d'une conduite professionnelle insatisfaisante concernent son diagnostic et son traitement du patient A, qu'il a trouvé atteint de borréliose de Lyme (maladie de Lyme).
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M. Mayne s'est présenté devant ce Comité des normes professionnelles (le Comité) à la suite d'une plainte déposée par le HCCC [Health Care Complaints Commission <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Health_Care_Complaints_Commission</ref>]. Les événements qui ont donné lieu à la plainte datée du 25 juillet 2016 de la HCCC selon laquelle le Dr Peter James Mayne s'est rendu coupable d'une conduite professionnelle insatisfaisante concernent son diagnostic et son traitement du patient A, qu'il a trouvé atteint de [[Maladie de Lyme|Borréliose de Lyme]].
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Le HCCC a également allégué que la documentation du Dr Mayne dans son dossier médical constituait une violation de l'annexe 2, paragraphes 2(1) et 2(2) du ''Health Practitioner Regulation (NSW) Regulation 2010'' (Regulation).  
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La HCCC a également allégué que la documentation du Dr Mayne dans son dossier médical constituait une violation de l'annexe 2, paragraphes 2(1) et 2(2) du ''Health Practitioner Regulation (NSW) Regulation 2010'' (Regulation).  
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Le HCCC a allégué que le Dr Mayne s'est rendu coupable de conduite professionnelle insatisfaisante au sens de l'article 139B du ''Health Practitioner Regulation National Law (NSW) (National Law)'' (loi nationale), car sa conduite envers le patient A a démontré que les connaissances, la compétence ou le jugement du Dr Mayne dans la pratique médicale ou le soin qu'il a apporté à ce patient étaient considérablement inférieurs aux normes raisonnablement exigibles d'un médecin ayant une formation ou un niveau équivalent d'expérience.
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La HCCC a allégué que le Dr Mayne s'est rendu coupable de conduite professionnelle insatisfaisante au sens de l'article 139B du ''Health Practitioner Regulation National Law (NSW) (National Law)'' (loi nationale), car sa conduite envers le patient A a démontré que les connaissances, la compétence ou le jugement du Dr Mayne dans la pratique médicale ou le soin qu'il a apporté à ce patient étaient considérablement inférieurs aux normes raisonnablement exigibles d'un médecin ayant une formation ou un niveau équivalent d'expérience.
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M. Mayne a admis de nombreux des détails de la plainte [du HCCC], mais n'a pas admis qu'il était coupable de conduite professionnelle insatisfaisante par rapport à l'une ou l'autre des deux plaintes.
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M. Mayne a admis de nombreux des détails de la plainte [de la HCCC], mais n'a pas admis qu'il était coupable de conduite professionnelle insatisfaisante par rapport à l'une ou l'autre des deux plaintes.
    
Toutefois, le Comité l'a reconnu coupable d'inconduite professionnelle insatisfaisante à l'égard des deux plaintes. Le Comité [des normes professionnelles] a ordonné qu'une réprimande et certaines conditions, décrites ci-dessous, soient imposées, qui ne peuvent toutefois être mises en œuvre que si le Dr Mayne redevient membre de l'AHPRA (article 146B(2) de la loi nationale). [AHPRA: Australian Health Practitioner Regulation Agency. Les praticiens de santé en exercice en Australie, médecins, dentistes, pharmaciens, etc. doivent y être enregistrés. C'est ce même organisme qui intervient quand il advient une plainte à l'encontre de l'un d'eux. Un peu comme en France, pour les médecins, avec l'Ordre des médecins et sa chambre disciplinaire] [...]
 
Toutefois, le Comité l'a reconnu coupable d'inconduite professionnelle insatisfaisante à l'égard des deux plaintes. Le Comité [des normes professionnelles] a ordonné qu'une réprimande et certaines conditions, décrites ci-dessous, soient imposées, qui ne peuvent toutefois être mises en œuvre que si le Dr Mayne redevient membre de l'AHPRA (article 146B(2) de la loi nationale). [AHPRA: Australian Health Practitioner Regulation Agency. Les praticiens de santé en exercice en Australie, médecins, dentistes, pharmaciens, etc. doivent y être enregistrés. C'est ce même organisme qui intervient quand il advient une plainte à l'encontre de l'un d'eux. Un peu comme en France, pour les médecins, avec l'Ordre des médecins et sa chambre disciplinaire] [...]
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Au début de 2013, le patient A a déménagé dans un autre centre régional du Queensland, où il a consulté différents médecins. Là, il a reçu un diagnostic de cancer du poumon avec des séquelles cérébrales et est décédé au milieu de l'année 2013, à l'âge de 69 ans.
 
Au début de 2013, le patient A a déménagé dans un autre centre régional du Queensland, où il a consulté différents médecins. Là, il a reçu un diagnostic de cancer du poumon avec des séquelles cérébrales et est décédé au milieu de l'année 2013, à l'âge de 69 ans.
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Dans la plainte qu'elle a déposée auprès du HCCC, la femme du patient A a déclaré que son mari présentait des symptômes continus, y compris une perte de poids, environ un an avant son diagnostic de cancer du poumon. Elle se souvient que le patient A a connu une perte de poids rapide, un gonflement des mains et des pieds et des problèmes intestinaux. Environ six mois avant le diagnostic, elle a également remarqué que le blanc de ses yeux commençait à avoir une couleur orange/rouge. Elle a déclaré que le Dr Mayne était au courant de ces symptômes et a traité le patient A pour certains d'entre eux. Elle a déclaré : ''Il n'a pas discuté avec moi d'autres diagnostics possibles et a continué à attribuer ces symptômes à la [[maladie de Lyme]].''
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Dans la plainte qu'elle a déposée auprès de la HCCC, la femme du patient A a déclaré que son mari présentait des symptômes continus, y compris une perte de poids, environ un an avant son diagnostic de cancer du poumon. Elle se souvient que le patient A a connu une perte de poids rapide, un gonflement des mains et des pieds et des problèmes intestinaux. Environ six mois avant le diagnostic, elle a également remarqué que le blanc de ses yeux commençait à avoir une couleur orange/rouge. Elle a déclaré que le Dr Mayne était au courant de ces symptômes et a traité le patient A pour certains d'entre eux. Elle a déclaré : ''Il n'a pas discuté avec moi d'autres diagnostics possibles et a continué à attribuer ces symptômes à la [[maladie de Lyme]].''
    
Le Dr Mayne a déclaré au Comité qu'il avait renoncé à son enregistrement médical après avoir subi deux AVC en 2015. Auparavant, il avait également souffert de problèmes cardiaques. Il a attribué un certain manque de clarté et des trous de mémoire lors de son témoignage oral à l'audience aux effets des accidents vasculaires cérébraux. Le Comité est conscient que les réponses du Dr Mayne aux questions qui lui ont été posées lors de l'audition ont fréquemment suscité des réponses décousues.
 
Le Dr Mayne a déclaré au Comité qu'il avait renoncé à son enregistrement médical après avoir subi deux AVC en 2015. Auparavant, il avait également souffert de problèmes cardiaques. Il a attribué un certain manque de clarté et des trous de mémoire lors de son témoignage oral à l'audience aux effets des accidents vasculaires cérébraux. Le Comité est conscient que les réponses du Dr Mayne aux questions qui lui ont été posées lors de l'audition ont fréquemment suscité des réponses décousues.
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Le Comité a entendu un certain nombre d'experts informés tant par le HCCC que par M. Mayne. Nous avons également reçu leurs rapports et publié de la documentation sur la [[maladie de Lyme]] dans les documents qui nous ont été soumis. Parmi les experts qui ont témoigné oralement, mentionnons le professeur Miles Beaman, médecin spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste clinique, le Dr Jeannie Ellis, omnipraticienne ayant une vaste expérience en soins de santé primaires et en médecine d'urgence, qui a travaillé dans plusieurs pays étrangers et dans des régions éloignées. Elle a été directrice du service des urgences de l'hôpital Queanbeyan de 2009 à décembre 2014. Nous avons également entendu le Dr Cathy Morris, une omnipraticienne qui exerce en pratique privée et qui s'est décrite comme intégrant spécifiquement les approches intégratives à la médecine pendant plus de 20 ans. Le Dr Morris est notamment membre de l'[[ILADS|International Lyme & Associated Diseases Society]] (ILADS) et a participé à des conférences sur la [[maladie de Lyme]] aux États-Unis, ainsi qu'à la formation des praticiens de l'[[ILADS]] en 2015. Nous avons noté que le Dr Mayne est également membre de cette association ([[ILADS]]) et qu'il a révélé qu'il est conseiller médical auprès de l'[[Australian Biologics]] (un laboratoire non accrédité par la NATA), par l'intermédiaire duquel ses tests du patient A pour la [[maladie de Lyme]] ont été effectués.
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Le Comité a entendu un certain nombre d'experts informés tant par la HCCC que par M. Mayne. Nous avons également reçu leurs rapports et publié de la documentation sur la [[maladie de Lyme]] dans les documents qui nous ont été soumis. Parmi les experts qui ont témoigné oralement, mentionnons le professeur Miles Beaman, médecin spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste clinique, le Dr Jeannie Ellis, omnipraticienne ayant une vaste expérience en soins de santé primaires et en médecine d'urgence, qui a travaillé dans plusieurs pays étrangers et dans des régions éloignées. Elle a été directrice du service des urgences de l'hôpital Queanbeyan de 2009 à décembre 2014. Nous avons également entendu le Dr Cathy Morris, une omnipraticienne qui exerce en pratique privée et qui s'est décrite comme intégrant spécifiquement les approches intégratives à la médecine pendant plus de 20 ans. La Dre Morris est notamment membre de l'[[ILADS|International Lyme & Associated Diseases Society]] (ILADS) et a participé à des conférences sur la [[maladie de Lyme]] aux États-Unis, ainsi qu'à la formation des praticiens de l'[[ILADS]] en 2015. Nous avons noté que le Dr Mayne est également membre de cette association ([[ILADS]]) et qu'il a révélé qu'il est conseiller médical auprès de l'[[Australian Biologics]] (un laboratoire non accrédité par la NATA), par l'intermédiaire duquel ses tests du patient A pour la [[maladie de Lyme]] ont été effectués.
    
Avant de conclure le contexte de la plainte, il est pertinent d'examiner brièvement l'historique de la présentation du patient A et les renseignements obtenus par le Dr Mayne à l'appui d'une exposition réelle aux piqûres de tiques ou de toute activité entreprise par le patient A au cours de ses voyages pour appuyer un diagnostic de [[maladie de Lyme]].
 
Avant de conclure le contexte de la plainte, il est pertinent d'examiner brièvement l'historique de la présentation du patient A et les renseignements obtenus par le Dr Mayne à l'appui d'une exposition réelle aux piqûres de tiques ou de toute activité entreprise par le patient A au cours de ses voyages pour appuyer un diagnostic de [[maladie de Lyme]].
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Le Dr Mayne a également effectué un examen des nerfs crâniens du patient A le 27 février 2012 et a énuméré un certain nombre d'examens qui pourraient être ordonnés. Cependant, il a enregistré la neuroborréliose comme étant la raison de sa visite. Pour le diagnostic, il a enregistré : [[Maladie de Lyme]] - Neuroborréliose de Lyme.
 
Le Dr Mayne a également effectué un examen des nerfs crâniens du patient A le 27 février 2012 et a énuméré un certain nombre d'examens qui pourraient être ordonnés. Cependant, il a enregistré la neuroborréliose comme étant la raison de sa visite. Pour le diagnostic, il a enregistré : [[Maladie de Lyme]] - Neuroborréliose de Lyme.
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Le 27 février 2012, le Dr Mayne a également demandé au patient d'examiner une auto-évaluation qui figure aux pages 147 et 148 de la pièce H2. La page 147 était intitulée Symptômes de la maladie de Lyme complexe. Le patient devait examiner une longue liste de symptômes et cocher ceux qu'il considérait comme s'appliquant à lui.
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Le 27 février 2012, le Dr Mayne a également demandé au patient d'examiner une auto-évaluation qui figure aux pages 147 et 148 de la pièce H2. La page 147 était intitulée Symptômes de la [[maladie de Lyme]] complexe. Le patient devait examiner une longue liste de symptômes et cocher ceux qu'il considérait comme s'appliquant à lui.
    
Dans son témoignage oral, le professeur Beaman a commenté l'auto-évaluation que le patient A avait faite, notamment en indiquant, par exemple, qu'il avait du brouillard cérébral et des inquiétudes au sujet de sa mémoire. Selon le professeur Beaman, il existe des tests simples pour ces auto-évaluations, par exemple le mini examen de l'état mental. Il a également noté l'âge du patient, qui en 2012 était de 68 ans, et a estimé que les symptômes décrits pouvaient être liés à l'âge. De plus, il a noté que le patient A souffrait également d'hypertension, de cardiopathie ischémique et d'anévrisme de l'aorte abdominale.
 
Dans son témoignage oral, le professeur Beaman a commenté l'auto-évaluation que le patient A avait faite, notamment en indiquant, par exemple, qu'il avait du brouillard cérébral et des inquiétudes au sujet de sa mémoire. Selon le professeur Beaman, il existe des tests simples pour ces auto-évaluations, par exemple le mini examen de l'état mental. Il a également noté l'âge du patient, qui en 2012 était de 68 ans, et a estimé que les symptômes décrits pouvaient être liés à l'âge. De plus, il a noté que le patient A souffrait également d'hypertension, de cardiopathie ischémique et d'anévrisme de l'aorte abdominale.
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Le Dr Ellis était tout à fait d'accord avec le Dr Beaman en ce qui concerne le manque de détails et de certitude dans le diagnostic de la [[maladie de Lyme]] par le Dr Mayne et les facteurs généraux et liés à l'âge découlant du formulaire d'auto-évaluation. Le Dr Ellis déclare qu'en outre, la possibilité d'une tumeur maligne occulte chez un homme de 68 ans atteint de MPOC qui fume aurait dû être envisagée.
 
Le Dr Ellis était tout à fait d'accord avec le Dr Beaman en ce qui concerne le manque de détails et de certitude dans le diagnostic de la [[maladie de Lyme]] par le Dr Mayne et les facteurs généraux et liés à l'âge découlant du formulaire d'auto-évaluation. Le Dr Ellis déclare qu'en outre, la possibilité d'une tumeur maligne occulte chez un homme de 68 ans atteint de MPOC qui fume aurait dû être envisagée.
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M. Ellis critique les comptes rendus de la consultation du 27 février 2012. Selon elle, la liste des symptômes et des signes observés pourrait être attribuée à la [[maladie de Lyme]], mais pourrait aussi être attribuée à un grand nombre d'autres affections cliniques qui causent une arthrite migratoire généralisée. Elle note que le Dr Mayne n'a pas entrepris d'examen des articulations impliquées dans l'arthrite migratoire. Elle a noté qu'aucun examen de l'appareil locomoteur n'avait été effectué et qu'aucune radiographie des articulations touchées n'avait été demandée. Cela a été admis par le Dr Mayne dans le cadre de l'examen particulier 1.j. Le Dr Ellis a estimé qu'il s'agissait d'un examen de première ligne standard effectué par un médecin généraliste sur tout patient souffrant d'arthrite migratoire.
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M. Ellis critique les comptes rendus de la consultation du 27 février 2012. Selon elle, la liste des symptômes et des signes observés pourrait être attribuée à la [[maladie de Lyme]], mais pourrait aussi être attribuée à un grand nombre d'autres affections cliniques qui causent une arthrite migratoire généralisée. Elle note que le Dr Mayne n'a pas entrepris d'examen des articulations impliquées dans l'arthrite migratoire. Elle a noté qu'aucun examen de l'appareil locomoteur n'avait été effectué et qu'aucune radiographie des articulations touchées n'avait été demandée. Cela a été admis par le Dr Mayne dans le cadre de l'examen particulier 1.j. La Dre Ellis a estimé qu'il s'agissait d'un examen de première ligne standard effectué par un médecin généraliste sur tout patient souffrant d'arthrite migratoire.
    
Le Comité a noté, d'après la fiche d'information sur la santé de la Nouvelle-Galles du Sud, que : La [[maladie de Lyme]] est le plus souvent diagnostiquée par un test de dépistage appelé ELISA, qui est ensuite confirmé par un test Western blot. Ces deux tests détectent les anticorps produits par le système immunitaire d'une personne atteinte de la [[maladie de Lyme]]. Il n'y avait aucune indication que le Dr Mayne ait utilisé l'un ou l'autre de ces tests en relation avec le patient A.
 
Le Comité a noté, d'après la fiche d'information sur la santé de la Nouvelle-Galles du Sud, que : La [[maladie de Lyme]] est le plus souvent diagnostiquée par un test de dépistage appelé ELISA, qui est ensuite confirmé par un test Western blot. Ces deux tests détectent les anticorps produits par le système immunitaire d'une personne atteinte de la [[maladie de Lyme]]. Il n'y avait aucune indication que le Dr Mayne ait utilisé l'un ou l'autre de ces tests en relation avec le patient A.
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Le Dr Morris, bien qu'elle n'ait pas critiqué le Dr Mayne en ce qui concerne son examen du patient A, a convenu que le CD57 n'est pas un test approprié pour le diagnostic de la [[maladie de Lyme]]. Elle nous a fait part de sa satisfaction générale à l'égard des examens du Dr Mayne, même si elle a convenu que la documentation était maigre. Elle était satisfaite d'en déduire qu'il avait traité de nombreux domaines d'examen sans les documenter, ni la discussion avec le patient. Comme on le verra plus loin, le Comité n'a pas été aussi satisfait.
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La Dre Morris, bien qu'elle n'ait pas critiqué le Dr Mayne en ce qui concerne son examen du patient A, a convenu que le CD57 n'est pas un test approprié pour le diagnostic de la [[maladie de Lyme]]. Elle nous a fait part de sa satisfaction générale à l'égard des examens du Dr Mayne, même si elle a convenu que la documentation était maigre. Elle était satisfaite d'en déduire qu'il avait traité de nombreux domaines d'examen sans les documenter, ni la discussion avec le patient. Comme on le verra plus loin, le Comité n'a pas été aussi satisfait.
    
DISCUSSION DES PLAINTES
 
DISCUSSION DES PLAINTES
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Le HCCC a allégué que le Dr Mayne est coupable de conduite professionnelle insatisfaisante en vertu de l'article 139B(1)(a) de la loi nationale en ce qu'il a eu une conduite qui démontre que les connaissances, la compétence ou le jugement du praticien ou le soin qu'il a exercé dans la pratique de la médecine sont considérablement inférieurs aux normes raisonnablement attendues d'un praticien ayant un niveau équivalent de formation ou d'expérience.
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La HCCC a allégué que le Dr Mayne est coupable de conduite professionnelle insatisfaisante en vertu de l'article 139B(1)(a) de la loi nationale en ce qu'il a eu une conduite qui démontre que les connaissances, la compétence ou le jugement du praticien ou le soin qu'il a exercé dans la pratique de la médecine sont considérablement inférieurs aux normes raisonnablement attendues d'un praticien ayant un niveau équivalent de formation ou d'expérience.
    
Détails de la première plainte
 
Détails de la première plainte
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[Psiram: voir page 33 du document les Dates des injections intramusculaires de Bicillin LA 900mg x 2 reçues par le Patient A]<ref>[[media:Peter_Mayne_disciplinated_2017.pdf|Professional Standards Committee Inquiry (Enquête du Comité des normes professionnelles) suite à une plainte du HCCC concernant le Dr Peter James Mayne]]</ref>.
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[Psiram.com : voir page 33 du document les Dates des injections intramusculaires de Bicillin LA 900mg x 2 reçues par le Patient A]<ref>[[media:Peter_Mayne_disciplinated_2017.pdf|Professional Standards Committee Inquiry (Enquête du Comité des normes professionnelles) suite à une plainte de la HCCC concernant le Dr Peter James Mayne]]</ref>.
    
== Les études publiées par Le Dr Mayne listées sur PubMed ==
 
== Les études publiées par Le Dr Mayne listées sur PubMed ==
* Exploring the association between [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]] and [[Maladie de Lyme|Lyme disease]]: identification of Borrelia burgdorferi in [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]] patients.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Bandoski C, Burke J [Jennie Burke une australienne, fondatrice directrice fontatrice et propriétaire du [[Australian Biologics]] Testing Services], [[Eva Sapi|Sapi E]], Filush KR, Wang Y, Franco A, Mayne PJ, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>BMC Dermatol. 2015 Feb 12;15:1. doi: 10.1186/s12895-015-0023-0. Free PMC Article
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* Exploring the association between [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]] and [[Maladie de Lyme|Lyme disease]]: identification of Borrelia burgdorferi in [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]] patients.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Bandoski C, Burke J [Jennie Burke une australienne, fondatrice directrice, fontatrice et propriétaire du [[Australian Biologics]] Testing Services], [[Eva Sapi|Sapi E]], Filush KR, Wang Y, Franco A, Mayne PJ, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>BMC Dermatol. 2015 Feb 12;15:1. doi: 10.1186/s12895-015-0023-0. Free PMC Article
 
* Clinical determinants of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis, anaplasmosis, and ehrlichiosis in an Australian cohort.<br>Mayne PJ.<br>Int J Gen Med. 2014 Dec 23;8:15-26. doi: 10.2147/IJGM.S75825. eCollection 2015.<br>PMID: 25565883 Free PMC Article  PMID: 25879673 Free PMC Article
 
* Clinical determinants of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis, anaplasmosis, and ehrlichiosis in an Australian cohort.<br>Mayne PJ.<br>Int J Gen Med. 2014 Dec 23;8:15-26. doi: 10.2147/IJGM.S75825. eCollection 2015.<br>PMID: 25565883 Free PMC Article  PMID: 25879673 Free PMC Article
* Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Burke J, [[Eva Sapi|Sapi E]], Bandoski C, Filush KR, Wang Y, Franco A, Timmaraju A, Schlinger HA, Mayne PJ, [[Raphael Stricker|Stricker RB]]. Free PMC Article
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* Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], [[Burke Jennie|Burke J]], [[Eva Sapi|Sapi E]], Bandoski C, Filush KR, Wang Y, Franco A, Timmaraju A, Schlinger HA, Mayne PJ, [[Raphael Stricker|Stricker RB]]. Free PMC Article
 
* Characterization and evolution of dermal filaments from patients with Morgellons disease.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Mayne PJ, Kahn DG, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2013;6:1-21. doi: 10.2147/CCID.S39017. Epub 2013 Jan 8.<br>PMID: 23326202 Free PMC Article
 
* Characterization and evolution of dermal filaments from patients with Morgellons disease.<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Mayne PJ, Kahn DG, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2013;6:1-21. doi: 10.2147/CCID.S39017. Epub 2013 Jan 8.<br>PMID: 23326202 Free PMC Article
* Association of spirochetal infection with [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]].<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Burugu D, Poruri A, Burke J, Mayne PJ, [[Eva Sapi|Sapi E]], Kahn DG, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>F1000Res. 2013 Jan 28;2:25. doi: 10.12688/f1000research.2-25.v1. eCollection 2013.<br>PMID: 24715950 Free PMC Article
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* Association of spirochetal infection with [[Maladie des Morgellons|Morgellons disease]].<br>[[Marianne Middelveen|Middelveen MJ]], Burugu D, Poruri A, [[Burke Jennie|Burke Jc, Mayne PJ, [[Eva Sapi|Sapi E]], Kahn DG, [[Raphael Stricker|Stricker RB]].<br>F1000Res. 2013 Jan 28;2:25. doi: 10.12688/f1000research.2-25.v1. eCollection 2013.<br>PMID: 24715950 Free PMC Article
 
* Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue.<br>Mayne PJ.<br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2012;5:69-78. doi: 10.2147/CCID.S31913. Epub 2012 Jul 5. PMID: 22956879 Free PMC Article
 
* Investigation of Borrelia burgdorferi genotypes in Australia obtained from erythema migrans tissue.<br>Mayne PJ.<br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2012;5:69-78. doi: 10.2147/CCID.S31913. Epub 2012 Jul 5. PMID: 22956879 Free PMC Article
 
* Emerging incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis, and granulocytic ehrlichiosis in Australia.<br>Mayne PJ.<br>Int J Gen Med. 2011;4:845-52. doi: 10.2147/IJGM.S27336. Epub 2011 Dec 16.<br>PMID: 22267937 Free PMC Article
 
* Emerging incidence of Lyme borreliosis, babesiosis, bartonellosis, and granulocytic ehrlichiosis in Australia.<br>Mayne PJ.<br>Int J Gen Med. 2011;4:845-52. doi: 10.2147/IJGM.S27336. Epub 2011 Dec 16.<br>PMID: 22267937 Free PMC Article
    
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
* https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease  Lancet Infect Dis. Author manuscript; available in PMC 2015 Jul 2.<br>Auteurs: Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD<br>Résumé<br>Le plaidoyer en faveur de la maladie de Lyme est devenu un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du sida et les bienfaits des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains militants présentent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie cause principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités qu'avec des antibiotiques à long terme et autres traitements non validés et non traditionnels. Comme d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudoscientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé des opposants de corruption et de complot, et encouragé les efforts législatifs pour renverser la médecine fondée sur des preuves et la science examinée par des pairs. Les relations et les actions de certains militants, médecins et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique.
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* https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease  Lancet Infect Dis. Author manuscript; available in PMC 2015 Jul 2.<br>Auteurs: Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD<br>Résumé<br>Le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] est devenu un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du sida et les bienfaits des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains militants présentent la [[maladie de Lyme]], une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie cause principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités qu'avec des antibiotiques à long terme et autres traitements non validés et non traditionnels. Comme d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudoscientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé des opposants de corruption et de complot, et encouragé les efforts législatifs pour renverser la médecine fondée sur des preuves et la science examinée par des pairs. Les relations et les actions de certains militants, médecins et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la [[maladie de Lyme]] constituent une menace pour la santé publique.
    
== Références ==
 
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