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L''''Oxygénothérapie hyperbare''' (''hyperbare Oxygenation, HBO, hyperbaric oxygen therapy, HBOT'') est une forme controversée de thérapie à l'oxygène faite dans des chambres de pression spéciales (appelées également en France "caissons hyperbare") <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Caisson_hyperbare</ref>) dans lesquelles les patients respirent de l'oxygène gazeux en surpression (hyberbare).
 
L''''Oxygénothérapie hyperbare''' (''hyperbare Oxygenation, HBO, hyperbaric oxygen therapy, HBOT'') est une forme controversée de thérapie à l'oxygène faite dans des chambres de pression spéciales (appelées également en France "caissons hyperbare") <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Caisson_hyperbare</ref>) dans lesquelles les patients respirent de l'oxygène gazeux en surpression (hyberbare).
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En dehors de quelques rares situations, accident de décompression consécutif à un accident de plongée, gangrène gazeuse, embolie gazeuse artérielle, intoxication par du monoxyde de carbone, l'utilisation de l'oxygénothérapie hyperbare ne repose pas sur des bases scientifiques prouvées. Dans les situations ici mentionnées, l'utilisation de l'HBOT seule n'est pas non plus suffisante. Voir les utilisations médicales reconnues par les autorités sanitaires en France <ref>http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/rapport_oxygenotherapie.pdf Document "OXYGÉNOTHÉRAPIE HYPERBARE" publié en janvier 2007 par la HAS (Haute Autorité Sanitaire). Voir pages 64 à 69 les 14 utilisations médicales reconnues</ref> et au Canada <ref>http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/med/hyper-fra.php Après avoir énuméré les utilisations médicales reconnues, les autorités sanitaires canadiennes précesent qu'elles n'ont accordé aucun permis autorisant l'utilisation de la chambre hyperbare à d'autres fins et mettent en garde contre son utilisation pour soigner des maladies comme la sclérose en plaques, la paralysie cérébrale, le cancer, le sida, les maladies cardiaques et les migraines</ref>.  
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En dehors de quelques rares situations, accident de décompression consécutif à un accident de plongée, gangrène gazeuse, embolie gazeuse artérielle, intoxication par du monoxyde de carbone, l'utilisation de l'oxygénothérapie hyperbare ne repose pas sur des bases scientifiques prouvées. Dans les situations ici mentionnées, l'utilisation de l'HBOT seule n'est pas non plus suffisante. Voir les utilisations médicales reconnues par les autorités sanitaires en France <ref>http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/rapport_oxygenotherapie.pdf Document "OXYGÉNOTHÉRAPIE HYPERBARE" publié en janvier 2007 par la HAS (Haute Autorité Sanitaire). Voir pages 64 à 69 les 14 utilisations médicales reconnues</ref> et au Canada <ref>http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/med/hyper-fra.php Après avoir énuméré les utilisations médicales reconnues, les autorités sanitaires canadiennes précisent qu'elles n'ont accordé aucun permis autorisant l'utilisation de la chambre hyperbare à d'autres fins et mettent en garde contre son utilisation pour soigner des maladies comme la sclérose en plaques, la paralysie cérébrale, le cancer, le sida, les maladies cardiaques et les migraines</ref>.  
    
La respiration d'oxygène pur à la pression normale ou l'utilisation seulement locale de l'oxygène sur différentes parties du corps ne doit pas être considérée comme de l'oxygénothérapie hyperbare. Pour les soins de l'éventuel mal aïgu des montagnes des alpinistes à partir d'environ 3500 m d'altitude  il suffit de ventiler avec de l'oxygène et d'un transport de retour.
 
La respiration d'oxygène pur à la pression normale ou l'utilisation seulement locale de l'oxygène sur différentes parties du corps ne doit pas être considérée comme de l'oxygénothérapie hyperbare. Pour les soins de l'éventuel mal aïgu des montagnes des alpinistes à partir d'environ 3500 m d'altitude  il suffit de ventiler avec de l'oxygène et d'un transport de retour.
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