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'''Gaston Naessens''' (né le 16 mars 1924 à Roubaix en France) est un inventeur controversé du concept du Pléomorphisme<ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Pleomorphismus</ref>, de microscopes optiques et de remèdes miracle contre le cancer, et vit depuis 1964 au Québec (Canada). Naessens est actuellement connu en tant qu'inventeur du supposé remède miracle contre le cancer 714-X , lequel contient comme substance active du camphre.
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'''Gaston Naessens''' (Naessens Gaston Michel, né le 16 mars 1924 à Roubaix en France) est un inventeur controversé du concept du Pléomorphisme<ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Pleomorphismus</ref>, de microscopes optiques et de remèdes miracle contre le cancer, et vit depuis 1964 au Québec (Canada). Naessens est actuellement connu en tant qu'inventeur du supposé remède miracle contre le cancer 714-X , lequel contient comme substance active du camphre.
    
== Biographie ==
 
== Biographie ==
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''En 1967, l'American Cancer Society a publié un rapport détaillé sur ses recherches sur Naessens. Le rapport disait:''
 
''En 1967, l'American Cancer Society a publié un rapport détaillé sur ses recherches sur Naessens. Le rapport disait:''
[[image:Gaston_Naessens_Guynemer.JPG|Source capture d'écran sur la Feuille d'Avis de Neuchâtel du 19 janvier 1965<ref>http://doc.rero.ch/record/63139/files/1965-01-19.pdf?version=1400px</ref>|400px|thumb]]
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* ''Naessens avait proposé deux traitements pour le cancer et la leucémie. Le premier s'appelait le G.N. 24, un pharmacien suisse a trouvé qu'il contenait des sels minéraux et du bleu de méthylène. Le second, appelé Anablast, a attiré l'attention dans le monde entier en 1963 lorsque Naessens l'a utilisé pour traiter un garçon de 4 ans.''
 
* ''Naessens avait proposé deux traitements pour le cancer et la leucémie. Le premier s'appelait le G.N. 24, un pharmacien suisse a trouvé qu'il contenait des sels minéraux et du bleu de méthylène. Le second, appelé Anablast, a attiré l'attention dans le monde entier en 1963 lorsque Naessens l'a utilisé pour traiter un garçon de 4 ans.''
 
* ''Bien que Naessens ait affirmé avoir étudié la biologie à l'Université de Lille, en France, aucun document officiel ne le corrobore.''
 
* ''Bien que Naessens ait affirmé avoir étudié la biologie à l'Université de Lille, en France, aucun document officiel ne le corrobore.''
 
* ''En 1956, Naessens a été reconnu coupable d'exercice illégal de la médecine. Il a été condamné à une amende de 300.000 francs anciens et à payer 600.000 anciens francs à l' «ordre» des médecins et «syndicat». Après cela, a été imposé une condition, qu'un médecin doit administrer son traitement.''
 
* ''En 1956, Naessens a été reconnu coupable d'exercice illégal de la médecine. Il a été condamné à une amende de 300.000 francs anciens et à payer 600.000 anciens francs à l' «ordre» des médecins et «syndicat». Après cela, a été imposé une condition, qu'un médecin doit administrer son traitement.''
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[[image:Gaston_Naessens_Denoix.PNG|Source capture d'écran dans la Feuille d'Avis de Neuchatel (Suisse) du 27 janvier 1964<ref>http://doc.rero.ch/record/62841/files/1964-01-27.pdf</ref>|400px|thumb]]
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[[image:Gaston Naessens Guynemer.PNG|right|500px|thumbb]]
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[[image:Gacton Naessens Guynemer.JPG|Source capture d'écran sur la Feuille d'Avis de Neuchatel du 19 janvier 1965<ref>http://doc.rero.ch/record/63139/files/1965-01-19.pdf?version=1400px</ref>|400px|thumb]]
 
* ''En 1964, Naessens a été d'accord pour que l'Anablast soit testé par le professeur Pierre Denoix, directeur de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, France. Denoix a conclu que Naessens se trompait dans la prémisse sur laquelle se fonde le sérum, et qu'un examen des cas de cancer et de leucémie mal traités avec l'Anablast prouvait que le sérum n'avait pas de valeur thérapeutique. (Dans tous les cas prétendument de succès que Denoix avait pu examiner, le patient avait d'abord reçu un traitement standard.) Peu après, Naessens a été inculpé pour pratique illégale de la médecine et de la pharmacie.<ref>Affaire Naessens -- Rapport du professeur Denoix, directeur du l'Institute du cancer de Paris. Medicine et Hygiene 827:104-105, 1964</ref><ref>http://doc.rero.ch/record/62841/files/1964-01-27.pdf Avis de Denoix et de la communauté médicale française sur l'Anablast</ref>''
 
* ''En 1964, Naessens a été d'accord pour que l'Anablast soit testé par le professeur Pierre Denoix, directeur de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, France. Denoix a conclu que Naessens se trompait dans la prémisse sur laquelle se fonde le sérum, et qu'un examen des cas de cancer et de leucémie mal traités avec l'Anablast prouvait que le sérum n'avait pas de valeur thérapeutique. (Dans tous les cas prétendument de succès que Denoix avait pu examiner, le patient avait d'abord reçu un traitement standard.) Peu après, Naessens a été inculpé pour pratique illégale de la médecine et de la pharmacie.<ref>Affaire Naessens -- Rapport du professeur Denoix, directeur du l'Institute du cancer de Paris. Medicine et Hygiene 827:104-105, 1964</ref><ref>http://doc.rero.ch/record/62841/files/1964-01-27.pdf Avis de Denoix et de la communauté médicale française sur l'Anablast</ref>''
 
* ''Denoix a rapporté que les particules qu'il avait vues étaient bien connues par les hématologues pour être des produits de désintégration des globules rouges. Il a également conclu que les micro-organismes que Naessens cultivait étaient le résultat d'une contamination secondaire du matériau étudié.''
 
* ''Denoix a rapporté que les particules qu'il avait vues étaient bien connues par les hématologues pour être des produits de désintégration des globules rouges. Il a également conclu que les micro-organismes que Naessens cultivait étaient le résultat d'une contamination secondaire du matériau étudié.''
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conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
 
conditionné en ampoules. Les inspecteurs de la police ont saisi tout ce matériel qui a pris la direction de
 
Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref> Toujours dans l'extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier. [...] Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».<br>Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse. [...] C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. [...] Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois [...]<ref name='ipsn'></ref>.
 
Paris. Cela représente au total une quinzaine de caisses.''"</ref> Toujours dans l'extrait du livre "Savants Maudits Chercheurs Exclus" Tome 2 de [[Pierre Lance]] publié par Augustin de Livrois de l'[[IPSN]], on lit: "''Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier. [...] Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».<br>Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse. [...] C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. [...] Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois [...]<ref name='ipsn'></ref>.
* La première procédure au Canada est mal documentée, elle semble liée à l'Anabast. Encore dans l'extrait du livre tome 2 de Pierre Lance, on lit: "''Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)<br>Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?<br>L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). [...]<ref name='ipsn'></ref>
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* La première procédure au Canada est mal documentée, elle semble liée à l'Anabast au moment où Naessens s'établit au Canada<ref>http://www1.journaldemontreal.com/2014/06/14/HISTOIRE_HR_14-06.pdf Voir page 17</ref>. Encore dans l'extrait du livre tome 2 de Pierre Lance, on lit: "''Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)<br>Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?<br>L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins'' [du Canada] ''déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). [...]<ref name='ipsn'></ref>''.<br>La relation de l'épisode par [[Pierre Lance]] semble bien éloignée de l'attitude du père de l'enfant décédé, voir l'illustration à droite ci-dessus.
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
 
* Naessens a été arrêté au Québec en mai 1989 et a été accusé d'exercice illégal de professionnel de santé et de complicité dans la mort d'un patient.<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides En mai 1989, Naessens [...] a été accusé d’homicide par négligence, ainsi que de 64 chefs d’accusation pour exercice illégal de la médecine (au Québec, ceci peut s’appliquer non seulement au traitement, mais aussi au diagnostic). L’accusation principale faisait suite au décès d’une femme qui, pour soigner son cancer du sein qui s’était généralisé, avait refusé la chimiothérapie pour lui préférer le 714X. [...] Finalement, Naessens a été déclaré innocent de toutes les charges portées contre lui.</ref>
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== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
 
* http://www.cmaj.ca/content/158/12/1621.reprint Unconventional therapies for cancer: 6. 714-XElizabeth Kaegi, MB, ChB, MSc, on behalf of the Task Force on Alternative Therapies of the Canadian Breast Cancer Research Initiative
 
* http://www.cmaj.ca/content/158/12/1621.reprint Unconventional therapies for cancer: 6. 714-XElizabeth Kaegi, MB, ChB, MSc, on behalf of the Task Force on Alternative Therapies of the Canadian Breast Cancer Research Initiative
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* http://lblavocats.ca/documents-recours/medicaments/termines/714x/fr/Convention_finale.pdff.pdf Santé Canada (les autorités de santé canadiennes) permet de délivrer aux patients et leurs proches du 714-X, qui fait partie des médicaments non éprouvés, en fonction du sentiment de compassion et des facteurs humanitaires qui sont associés à une maladie lorsque les traitements habituels s’avèrent inefficaces ou inadéquats. C'est à dire que les médecins sont autorisés à prescrire du 714-X à des patients en phase terminale.
 
* http://www.accessdata.fda.gov/cms_ia/importalert_149.html Import Alert 57-06 ''(Note: This import alert represents the Agency's current guidance to FDA field personnel regarding the manufacturer(s) and/or products(s) at issue. It does not create or confer any rights for or on any person, and does not operate to bind FDA or the public). Published Date: 03/18/2011. Import Alert Name: "Detention Without Physical Examination of 714x Cancer/Aids Serum". Reason for Alert:<br>In January, 1990, Health Protection Branch of National Health and Welfare Canada issued an Issues paper on 714X: An Unproven Product. 714X was being promoted by Gaston Naessens, its inventor and manufacturer, as a cure for cancer, AIDS, and other degenerative conditions. No scientific evidence has been provided to support any claims made for the drug. The expert advisory committee on HIV therapy to the Health Protection Branch Canada deplored the use of 714X for the treatment of cancer and Human Immunodeficiency Virus (HIV) related disease, including AIDS. [...]''<br>L'alerte est toujours en vigueur en mars 2016.
 
* http://www.accessdata.fda.gov/cms_ia/importalert_149.html Import Alert 57-06 ''(Note: This import alert represents the Agency's current guidance to FDA field personnel regarding the manufacturer(s) and/or products(s) at issue. It does not create or confer any rights for or on any person, and does not operate to bind FDA or the public). Published Date: 03/18/2011. Import Alert Name: "Detention Without Physical Examination of 714x Cancer/Aids Serum". Reason for Alert:<br>In January, 1990, Health Protection Branch of National Health and Welfare Canada issued an Issues paper on 714X: An Unproven Product. 714X was being promoted by Gaston Naessens, its inventor and manufacturer, as a cure for cancer, AIDS, and other degenerative conditions. No scientific evidence has been provided to support any claims made for the drug. The expert advisory committee on HIV therapy to the Health Protection Branch Canada deplored the use of 714X for the treatment of cancer and Human Immunodeficiency Virus (HIV) related disease, including AIDS. [...]''<br>L'alerte est toujours en vigueur en mars 2016.
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* https://issuu.com/magazine_nexus/docs/n08-naessens Article en français « Gaston Naessens et la théorie des somatides (tiré de The Cancer Chronicles, no 24-25, décembre 1994) », [[Nexus]] (version française), no 8,‎ mai-juin 2000, pages 22-28. L'article anglais qui a été traduit en français est signé Ralph Moss, un spécialiste des thérapies du cancer "moins- conventionnelles", auteur du livre The Cancer Industry: The Classic Expose on the Cancer Establishment Paperback – publié le 31 Dec 1996, qui prodigue des consultations téléphonique pour les patients cancéreux. Cet article relate le parcours de Naessens vu par un partisan des thérapies du cancer "moins conventionnelles" et donc du 714-X.
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== Les personnes ou organismes français prenant la défense de Naessens et/ou de ses remèdes ==
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* [[Ghislaine Lanctôt]] voir pages 102 à 106 de son livre Le Procès de la mafia médicale<ref>[http://www.psiram.com/doc/19981256-Le-Proces-de-La-Mafia-Medicale.004891.pdf Livre "Le procès de la mafia Médicale" de Ghislaine Lanctôt]</ref>
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* [[IPSN]]
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* [[AMESSI]]<ref>http://www.amessi.org/Gaston-naessens-et-la-theorie-des-somatides</ref>
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* [[Pierre Lance]]
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* L'association Club pour la vie<ref>http://www.ardeche--informatique.com/club-pour-la-vie/index.php?page=naessens</ref>
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* Le site Internet passeportsante.net<ref>http://www.passeportsante.net/fr/P/P/Recherche.aspx?sect=0&cx=011867672021111692487:i1mgwtpuqsg&cof=FORID%3a11&sa=Rechercher&q=Naessens</ref>
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Entre autres.
    
== Littérature ==
 
== Littérature ==
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{{DEFAULTSORT:Naessens, Gaston}}
 
{{DEFAULTSORT:Naessens, Gaston}}
[[category:Pseudo-scientifique]]
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[[category:charlatan]]
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[[category:Entrepreneur]]
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[[category:Pseudo-thérapeute]]
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