Électrosensibilité
L'Électrosensibilité ou Électrohypersensibilité ou l'Hypersensibilité Électromagnétique (HSEM) (terme issu de l'anglais EMHS - ElectroMagnetic HyperSensivity) sont des termes qui désignent un phénomène contesté en médecine, à savoir, la possibilité que la présence de champs électromagnétiques, électriques ou magnétiques de faible intensité puisse induire chez l'homme certains symptomes en réaction.
On attribue aux termes "électrosensibilité" et "hypersensibilité électromagnétique" diverses significations, celles-ci sont différentes dans le langage courant et dans la littérature scientifique ce qui peut conduire à des malentendus. D'autant plus que les sigles sont différants en anglais (langue des publications scientifiques) et en français. Exemple : en anglais EMHS=ElecroMagnetic HyperSensivity, EMF=ElectroMagnetic Field et EMC=ElectroMagnétique Compatibiliy [environnementale]; en français HSEM = HyperSensibility Electromagnétique, CEM = Champ ElectroMagnétique et CEM = Compatibilite EléctroMagnétique [environnementale], par contre, pas de sigle dans les deux langues pour la "compatibilité environnementale avec les systèmes biologiques" qui est l'objet des préoccupations des électrosensibles.
Définition de l'OMS : "La HSEM est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l'exposition aux CEM [Champs électromagnétiques]. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). Cet ensemble de symptômes ne fait partie d'aucun syndrome reconnu."[1]
Voir également le rapport de l'AFSSET de 2009[2].
Que sont les champs électromagnétiques (CEM) ?
Un champ électromagnétique est le couplage d’un champ électrique et d’un champ magnétique. Un champ électrique est produit par une différence de potentiel électrique (ddp) entre deux points : plus la ddp est élevée, plus le champ qui en résulte est intense. Ce champ électrique survient même s’il n’y a pas de circulation de courant. A l’inverse, le champ magnétique n’apparait que lorsque le courant circule : plus l’intensité du courant est élevée, plus le champ magnétique est important. Les champs électromagnétiques dont la fréquence de situe entre 0 et 300 GHz comportent trois types de champs : les champs statiques, les champs basses fréquences, les radiofréquences.[4]
Dans ce document de l'OMS[5], se trouvent divers chapitres : Niveaux d'exposition habituels au domicile et dans l'environnement. Les champs électromagnétiques dans la maison. Récapitulatif des effets sanitaires. Que se passe t-il en cas d'exposition à un champ électromagnétique ? Une crainte générale d'effets sur la santé: Il suffit de jeter un coup d'oeil aux manchettes des journaux pour se rendre compte des diverses craintes qui se font jour dans le public. Depuis une décennie, ces craintes sont centrées sur de nombreux dispositifs générateurs de champs électromagnétiques tels que les lignes électriques, les fours à microondes, les écrans d'ordinateurs et de téléviseurs, les systèmes de sécurité, les radars et tout dernièrement, les téléphones portables et leurs stations relais.
Les électrosensibles considèrent que leurs troubles sont surtout causés par les CEM induits par les nouvelles technologies, c'est à dire ce qu'on appelle la Pollution électromagnétique ou électro-smog. Les sources incriminées sont : les moniteurs d'ordinateur, les antennes-relais de la téléphonie mobile et téléphones mobiles eux-mêmes, le WiMAX , les lignes à haute tension, les transformateurs électriques, la technologie CPL, les néons, ou encore les téléphones DECT. Par contre, ils expliquent de possibles réactions à des champs électromagnétiques naturels (par exemple les sferics, les champs accompagnant des éclairs) par une sensibilité aux changements de temps.
Prévalence
Les estimations disponibles sur la prévalence de la HSEM dans la population générale sont très variables. Une enquête réalisée dans des centres de médecine du travail a évalué cette prévalence à quelques individus par million dans la population. Toutefois, une autre enquête menée parmi des groupes d'auto-assistance a débouché sur des chiffres bien plus élevés. Approximativement 10 % des cas signalés de HSEM ont été considérés comme graves.
Il existe aussi une variabilité géographique considérable de la prévalence de la HSEM et des symptômes rapportés. On signale une incidence de la HSEM plus élevée en Suède, en Allemagne et au Danemark qu'au Royaume-Uni, en Autriche et en France. Les symptômes liés aux écrans de visualisation sont davantage prévalents dans les pays scandinaves et ils y sont plus souvent associés à des troubles cutanés que dans le reste de l'Europe. On rencontre couramment dans la population générale des symptômes similaires à ceux des individus se plaignant de HSEM.[7]
Il est intéressant de noter l'influence géographique sur le pourcentage de personnes signalant une électrosensibilité, et ce indépendamment de la présence de champs électromagnétiques pour lesquels il n'y a pas une telle disparité géographique :
une enquête par sondage de 2004, sur un échantillon de 30 047 personnes en Allemagne, âgées de 14 ans à 69 ans, (il avait été écrit à 51 444 personnes) a montré que 9,5% des répondants estimaient que leur état de santé était perturbé à cause du téléphone mobile. Il a été constaté une disparité Nord-Sud : La proportion de ceux qui a attribué des problèmes de santé à des antennes de téléphonie mobile est la plus faible dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale avec 6,2%, et la plus forte en Bavière soit 13,0%.
Symptomes décrits par les personnes électrosensibles
Problèmes de santé fréquement évoqués par les électrosensibles (EHS) comme étant liés à la pollution électromagnétique (électro-smog)[2] :
- souffrances physiques (impression de décharges électriques dans le corps, de fourmillements, oreilles qui chauffent, sensation cuisante dans la zone temporale, sensation de « pression dans le crâne », nausées, gorge « serrée », maux de tête…)
- psychologiques (anxiété, état dépressif)
- asthénie (fatigue), perte d'appétit, insomnie et sueurs nocturnes, douleurs musculaires, malaises, vertiges
- troubles digestifs, dérèglement hormonal, baisse de l'immunité (état grippal)
- problèmes dermatologique : rougeurs, gonflement de la peau, démangeaisons, irritation oculaire, sécheresse de la partie supérieure de la trachée
- dyspnées, troubles du rythme cardiaque (palpitations), problèmes vasculaires (hypertension, sensations de froid ou de bouffée de chaleur), épistaxis
- dystonie musculaire (contractions involontaires), craquements articulaires, sensation de "crispation" au niveau mastoïdien ou maxillo-mandibulaire, bruxisme
- sensibilité aux odeurs, troubles visuels, baisse auditive (acouphènes), hyperacousie (augmentation de la sensibilité aux bruits)
- maladresse, difficulté de langage et de raisonnement, troubles de l'attention et de la mémorisation à court terme, aboulie
- perturbation de la vie affective, apathie, isolement social, irritabilité
La présence d'éléments métalliques en contact régulier avec le corps est perçue comme pouvant favoriser la manifestation de ces troubles :
- amalgames dentaires,
- implant dentaire en titane
- implant chirurgical métal
- monture de lunettes,
- boucles d'oreilles, boucles d’induction
- prothèses auditives,
- stimulateurs cardiaques, etc.
Les études sur l'électrosensibilité
Les études scientifiques sur de possibles effets athermiques (non-thermiques) n'ont montré aucune relation entre l'exposition à des rayonnements et l'apparition de troubles chez les personnes prétendument électrosensibles. En outre, à maintes reprises, des troubles appaissaient également aux alentours des nouvelles antennes-relais qui pourtant n'avaient pas encore été connectées et les électrosensibles n'étaient pas capables de faire la différence entre des champs électromagnétiques existants en réalité et le contraire[9][10][11]. A l'Université anglaise de l'Essex, dans une étude de longue durée de plus de trois ans, a été étudié le comportement de 44 sujets qui croyaient être électrosensibles ainsi que simultanément 114 personnes qui n'avaient encore jamais remarqué des effets négatifs dûs à la téléphonie mobile sur eux-mêmes. Dans un laboratoire, ces personnes ont été soumis à différentes expériences de rayonnements électromagnétiques avec des fréquences dans la gamme du GSM (Global System for Mobile Communications) et du UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Dans l'étude en double aveugle, on a dit aux participants qu'une antenne avec le rayonnement correspondant serait en fonction pendant 50 minutes. Les sujets qui se croyaient électrosensibles se sont plaints ensuite de nausées, de maux de tête ou de symptômes pseudo-grippaux. Les médecins pouvaient également mesurer des changements dans la fréquence cardiaque et de l'humidité de la peau chez les personnes concernées. Ces troubles sujectifs ressentis et ces symptômes mesurables, étaient toutefois tout à fait indépendants du fait que l'antenne ait été ou pas en réalité en fonction. Douze personnes ont dû arrêter le test en raison de troubles de santé massifs[12] [13] [14] [15]. Ainsi, on ne peut tirer aucune conclusion des impressions subjectives au sujet de l'existence d'un dommage puisqu'elles relèvent d'influences suggestives et c'est pourquoi elles ne sont pas utilisables. Étant donné qu'une antenne-relais de téléphonie mobile est la plupart du temps commune aux téléphones mobiles allumés ou éteints, il fut aussi question entre-temps des troubles de l'état moral et physique induits par l'antenne.
Dans certains cas, il y a des disputes acharnées entre voisins au sujet des antennes. Des tribunaux ont dû s'occuper de ces cas. Le 16 février 2009, un opérateur de téléphonie mobile a été condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape ; le 4 février 2009, un autre opérateur de téléphonie mobile avait été condamné par la Cour d’appel de Versailles à démonter une antenne à Tassin-la-demi-lune. Dans les deux cas, la justice a tranché en faveur des particuliers, au nom du principe de précaution. En l'occurence, l'académie de Médecine a protesté contre la décision judiciaire et publié une mise au point.[16].
Les effets non-thermiques des champs électomagnétiques
Le thème de l'hypersensibilité se réfère ici exclusivement aux possibles effets non-thermiques des champs faibles, en particulier des champs en dessous des limites légales. Là, il s'agit de réactions possibles dans les domaines de la radiodiffusion, de la téléphonie mobile, des systèmes WLAN (réseaux sans fil) ou Bluetooth, ou des téléphones sans fil.
Les-dits effets non-thermiques doivent pouvoir également éventuellement survenir de manière différée après l'exposition, ce qui est une particularité des effets thermiques. Il n'existe actuellement aucun modèle d'action accepté en général qui pourrait mener à une preuve scientifique des effets nocifs sur la santé causés par de faibles rayonnements électromagnétiques non-ionisants.
Exemples de vécu de personnes électrosensibles
Vidéo mise en ligne le 02/05.2015 suite à l'émission "Réfufiés des ondes" de France2[17]. Notons que la première électosensible, Véronique, va consulter le prof. Dominique Belpomme, président d'ARTAC[18], organisme qui a un site entièrement dédié à l'électrosensibilité.[19]
Liens externes
- http://www.academie-medecine.fr/publication100036100/ Communiqué : Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement
- http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2403 L’électrohypersensibilité en huit questions, par André Aurengo, membre de l’Académie de Médecine, SPS N° 312, avril 2015. [...] Les personnes électrohypersensibles sont le plus souvent dans le déni de l’origine psychologique de leurs troubles. Ce déni est entretenu par des associations de bonne foi qui croient leur venir en aide mais qui, en les renforçant dans leurs croyances, les détournent des circuits officiels de prise en charge. Plus grave : des lobbies les exploitent financièrement en leur proposant des équipements « anti-ondes », des appareils de mesure de champs et autres solutions censées les protéger, ou instrumentalisent leur détresse en la médiatisant à des fins politiques et militantes. [...]
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15784787 Psychosom Med. 2005 Mar-Apr;67(2):224-32. Electromagnetic hypersensitivity: a systematic review of provocation studies. Rubin GJ, Das Munshi J, Wessely S. Psychosom Med. 2005 Mar-Apr;67(2):224-32. [...] CONCLUSIONS: The symptoms described by "electromagnetic hypersensitivity" sufferers can be severe and are sometimes disabling. However, it has proved difficult to show under blind conditions that exposure to EMF can trigger these symptoms. This suggests that "electromagnetic hypersensitivity" is unrelated to the presence of EMF, although more research into this phenomenon is required.
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19681059 Bioelectromagnetics. 2010 Jan;31(1):1-11. doi: 10.1002/bem.20536. Idiopathic environmental intolerance attributed to electromagnetic fields (formerly 'electromagnetic hypersensitivity'): An updated systematic review of provocation studies. Rubin GJ, Nieto-Hernandez R, Wessely S. [...] Despite the conviction of IEI-EMF sufferers that their symptoms are triggered by exposure to electromagnetic fields, repeated experiments have been unable to replicate this phenomenon under controlled conditions. A narrow focus by clinicians or policy makers on bioelectromagnetic mechanisms is therefore, unlikely to help IEI-EMF patients in the long-term.
- http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2397 Électro-hypersensibilité : « Que Choisir ? » dénonce le jeu trouble des associations, par Jean-Paul Krivine
- http://www.quechoisir.org/telecom-multimedia/decryptage-ondes-electromagnetiques-l-argumentaire-des-associations-passe-au-crible
- http://ec.europa.eu/health/scientific_committees/emerging/docs/scenihr_o_041.pdf Health effects of EMF – 2015 01 20. Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks SCENIHR. Opinion on Potential health effects of exposure to electromagnetic fields (EMF)
- http://www.priartem.fr/Ondes-electromagnetiques-et-sante.html Article "Ondes électromagnétiques et santé, expertise européenne - Les associations déposent une plainte" de l'association PRIARTEM [20]. Explication, les associations anti-ondes, dont fait partie PRIARTEM, n'ont pas trouvé le rapport SCENIHR (qui conclut qu'"il n’y aurait aucun risque lié au téléphone portable quant aux tumeurs cérébrales, notamment les gliomes" et que pour les neurinomes de l’acoustique «la possibilité demeure ouverte») à leur goût, et ont déposé plainte auprès de la médiatrice européenne Emily O’Reilly.
- http://www.teslabel.be/politique/324-ondes-electromagnetiques-et-sante-expertise-europeenne-les-associations-deposent-une-plainte Article "Rapport SCENIHR 2015 : les associations déposent plainte" publié le 12/03/15 par TESLABEL Coordination, autre association anti-ondes. Selon cet article "Les associations déposent une plainte auprès de la médiatrice européenne. Le rapport européen sur les effets sanitaires potentiels de l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM) du SCENIHR (Comité scientique des risques émergents et nouveaux) vient d'être rendu public. Les ONG signataires dénoncent une expertise biaisée ne tenant pas compte d'études allant dans le sens d'un risque des radiofréquences pour la santé."
- http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1177 Les « dispositifs protecteurs » par Jean Günther - SPS n° 285, avril 2009 : "Les peurs irraisonnées et manipulées des ondes électromagnétiques ont conduit d’habiles commerçants à vendre des dispositifs supposés protecteurs."
Article de Psiram dans d'autres langues
- Deutsch: Elektrosensibilität
Références
- ↑ http://www.who.int/peh-emf/publications/facts/fs296/fr/ Champs électromagnétiques et santé publique: hypersensibilité électromagnétique. Décembre 2005.
- ↑ 2,0 et 2,1 http://www.electrosensible.org/b2/media/blogs/BlogEHS/documents/rapport_etats_officiels/Rapport_AFSSET_151009_RF_20_151009_l.pdf Rapport de l'AFFSET, 2009
- ↑ http://www.sante-environnement-travail.fr/minisite.php3?id_rubrique=877&id_article=2832
- ↑ http://www.cancer-environnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=vUGw6DbsgAk%3d&tabid=228&mid=1377 DEFINITION CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES. Afsset 1ère édition de juillet 2006, Mise à jour en octobre 2008.
- ↑ http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/fr/ Que sont les champs électromagnétiques ? Définitions et sources.
- ↑ Hallberg O and Oberfeld G. Electromagnetic Biology and Medicine, 25: 189–191, 2006
- ↑ http://www.who.int/peh-emf/publications/facts/fs296/fr/ Champs électromagnétiques (CEM). Champs électromagnétiques et santé publique: hypersensibilité électromagnétique Décembre 2005
- ↑ 8,0 et 8,1 IBES – Institut für Biologische Elektrotechnik Schweiz, Steinacherstrasse 4, CH-8308 Illnau
- ↑ Stacy Eltiti, Denise Wallace, Anna Ridgewell, Konstantina Zougkou, Riccardo Russo, Francisco Sepulveda, Dariush Mirshekar-Syahkal, Paul Rasor, Roger Deeble, en Elaine Fox (2007) "Does Short-Term Exposure to Mobile Phone Base Station Signals Increase Symptoms in Individuals who Report Sensitivity to Electromagnetic Fields? A Double-Blind Randomised Provocation Study", Environmental Health Perspectives, 24 July 2007
- ↑ Rubin GJ, Das Munshi J, Wessely S. Electromagnetic hypersensitivity: a systematic review of provocation studies. Psychosom Med. 2005 Mar-Apr;67(2):224-32
- ↑ Martin Röösli. Radiofrequency electromagnetic field exposure and non-specific symptoms of ill health: A systematic review
- ↑ http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/negativer-placebo-elektrosmog-wirkt-auch-ohne-strahlung-a-496623.html Article de 2007 dans le journal allemand Das Spiegel. Placebo négatif : l'électro-smog agit aussi sans rayonnement
- ↑ S. Eltiti: Does Short-Term Exposure to Mobile Phone Base Station Signals Increase Symptoms in Individuals who Report Sensitivity to Electromagnetic Fields? A Double-Blind Randomised Provocation Study. In: Environmental Health Perspectives, vom 25. Juli 2007
- ↑ Empfindlichkeit gegen Mobilfunk nur eingebildet. In: silicon.de vom 26. Juli 2007
- ↑ M. Röösli: Das Phänomen “elektromagnetische Hypersensibilität”: im Spannungsfeld von subjektiver Wahrnehmung und Fakten. Präsentation beim Workshop Mobilfunk in Nürnberg, 10. Oktober 2006
- ↑ http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27%26idLigne=1542&title=http%3A%2F%2Fwww.academie-medecine.fr%2FdetailPublication.cfm%3FidRub%3D27%26idLigne%3D1542
Les risques des antennes de téléphonie mobile
Mise au point
Le 16 février 2009, un opérateur de téléphonie mobile a été condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape ; le 4 février 2009, un autre opérateur de téléphonie mobile avait été condamné par la Cour d’appel de Versailles à démonter une antenne à Tassin-la-demi-lune. Dans les deux cas, la justice a tranché en faveur des particuliers, au nom du principe de précaution.
L’Académie nationale de Médecine rappelle les données scientifiques suivantes :
- Les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables : être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes. [...] - ↑ http://electrosensible.info/2015/05/02/jt-de-france-2-ou-la-caricature-des-electrosensibles/
- ↑ http://www.artac.info/fr/artac/notre-organisation/mr-d-belpomme_000018.html
- ↑ http://www.artac.info/fr/recherche/expertises/electrosensibilite_000044.html
- ↑ Modification de nom de PRIARTEM publiée au JO le 2 mai 2015
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