David Noakes, est un homme d'affaire, directeur du centre Immuno Biotech de Guernesey.

La compagnie produisant de la GcMAF gagnait un million de livres par mois avec la vente dans le monde entier, a dit son directeur.
David Noakes répondait aux accusations d'une ancienne PA [assistante personnelle] [à savoir] que le business n'était pas éthique et avait déjà eu un site de production qui avait été fermé.
Anne O'Connor disait aussi que Me Noakes lui avait dit que quelquefois c'était son propre sang qui était utilisé dans la fabrication de la GcMAF.
Miss O'Connor, 60 ans, a travaillé en tant qu'assistante personnelle de Mr Noakes pendant six mois du 22 mai 2012 jusqu'à novembre de la même année.
Ses affirmations ont est vigoureusement démenties par le directeur d'Immuno Biotech qui les a qualifiées de 'sauvages, stupides et insultantes'.
L'ancienne PA a contacté la Guernsey Press après que le régulateur [en fait la régulatrice] des médicaments britanique [équivalent de notre Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé] ait lancé une inversigation car elle voulait [la personne régulatrice des médicaments en Angleterre] 'faire savoir aux gens' la façon dont le business de la 'cure miraculeuse' fonctionnait et comment le produit était fabriqué.
Ce n'était pas avec le produit qu'elle avait un problème, a-t-elle dit, mais c'était avec l'éthique qui était derrière ça qu'elle n'aimait pas. 'Il disait que le GcMAF était extrait de lui - de son sang', a-t-elle dit.
Invité à commenter au sujet des affirmations à propos du sang, M. Noakes a déclaré qu'il 'ne voulait en aucune manière en entendre parler'. 'Je ne veux pas nier ça parce c'est une affirmation tellement sauvage et stupide. Je ne suis pas prêt à le nier, car c'est si insultant'[3]

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Ici, il s'agit d'un article en italien qui concerne le directeur médical Marco Ruggiero du centre Immuno Biotech de Guernesey. Mais on y trouve également quelques informations sur le centre lui-même et sur David Noakes :
PARC DE BUFFALO - Après la mort de cinq patients, la justice suisse a fermé l'une des trois cliniques secrète de First Immune, avatar de Immuno Biotech et d'autres sociétés, dont le "directeur et conseiller scientifique" est Marco Ruggiero, un ancien médecin, ancien professeur de l'Université de Florence et un trafiquant de yogourt à la GcMAF à 100 $ chacun, par jour, pour les séropositifs recrutés au travers du réseau.
Dans la charmante ville de Bussigny, la clinique
First Immune SA - qui ressemble plus à une villa qu'à un établissement médical - est fermée depuis des semaines après qu'elle ait été fouillée par la police. Elle est actuellement au centre d'une vaste enquête judiciaire, comme dans d'autres pays européens.
Une autre enquête a été ouverte en Grande-Bretagne, les comptes courants de la société ont été saisis ainsi que son laboratoire à Guernesey, où a produite la protéine GcMAF injecté aux patients atteints de cancer, SIDA, autisme, psoriasis, hépatite, acné, ostéoporose, maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer etc.
Avant même que le laboratoire devienne inaccessible, la compagnie israélienne qui teste la protéine sur 40 patients en tant que "remède contre le cancer" - basé sur un unique article scientifique qui a été rétracté - a eu une surprise:
Nous avons acheté une boîte du produit emballé et nous n'avons pas réussi à y trouver la molécule.
Bien que la victime d'une conspiration de Big Pharma, l'ancien médecin [à partir d'ici l'article repart sur son sujet principal, Marco Ruggiero], qui a consacré plusieurs mois à la recherche aux États-Unis, ne restera pas sans revenu. Quand il collaborait avec les entreprises aux noms divers de M. David Noakes, il a fondé sa sienne propre, Les Alpes, avec une boîte aux lettres à Wellington, Nouvelle-Zélande, et une succursale à Lugano qui depuis février dernier [...]

Communiqué "Les autorités de santé britanniques ferment le laboratoire où l’on fabriquait du GcMAF"

Source d'information: Fonds Anticancer

La MHRA (Medicine and Healthcare Products Regulatory Agency), l'agence britannique de réglementation des médicaments et produits de santé, a fermé un laboratoire où l’on fabriquait du GcMAF. Ce laboratoire appartient à Immuno Biotech Ltd, une entreprise qui, pendant les deux dernières années, a lancé une campagne promotionnelle très agressive pour GcMAF et a commercialisé ce produit sur Internet sous le nom « First Immune ». Immuno Biotech Ltd a mis en place des centres médicaux en Suisse et en Allemagne où l'on traite de nombreuses affections par ce produit.

La MHRA a effectué une inspection-surprise d'un site de production situé à Milton, dans le Cambridgeshire, après que l'administration de régulation de Guernesey avait exprimé des craintes sur le GcMAF.

On a découvert que le plasma sanguin qui sert à la fabrication du GcMAF, portait une étiquette avec la mention : « Ne pas administrer à l'homme, ni utiliser dans des produits médicamenteux ». La stérilité du produit s'est également avérée douteuse. Les autorités ont conclu que ce produit n'ést pas fabriqué selon les exigences des bonnes pratiques de fabrication (BPF). Le nombre de fioles de ce produit fabriqué sans licence dans cette usine est estimé à 10 000.

Les consommateurs du GcMAF ont été amenés à croire qu'ils participaient à un essai clinique en achetant ce produit, bien qu'il n'existe aucun enregistrement d'essai clinique par Immuno Biotech Ltd. Ils ont été demandés d'informer l’entreprise sur l'évolution de leurs maladies et les scientifiques qui participaient à cette opération publiaient leurs prétendus « résultats » dans des revues prédatrices. « L'édition prédatrice » est un modèle de pratique commerciale de publication en accès libre qui consiste à faire payer des frais de publication des articles par les auteurs. Les articles sont publiés sans révision par les pairs, et sans la présence de services éditoriaux et de publication, généralement associés aux revues professionnelles. Cette méthode prédatrice permet la publication des absurdités de n’importe quel auteur, dans la mesure où il paie les frais. Immuno Biotech Ltd qualifie ces publications de « plus grandes revues scientifiques du monde ». Ceux qui connaissent très peu le monde de la publication scientifique pourraient croire, à tort, que ces revues sont crédibles alors qu'elles sont une vaste escroquerie.

Les autorités exhortent les patients qui ont utilisé ce produit à contacter leur médecin le plus tôt possible. Même si des effets secondaires n'ont pas été signalés par des consommateurs, rien ne permet de certifier que ce produit est indiqué pour une administration chez l'homme. Rien ne permet de certifier l'efficacité de ce produit. De plus, les recherches ayant établi initialement l'efficacité de ce produit dans le traitement du cancer du VIH ont été sérieusement remises en cause par la communauté scientifique et l'on estime désormais que les résultats ont été très vraisemblablement fabriqués de toutes pièces. Les articles décrivant les résultats de ces recherches ont fait l'objet de rétractations (ils ont été retirés par les revues dans lesquelles ils avaient été publiés) du fait d'irrégularités dans la procédure d'approbation des Comités d'examen institutionnels (IRB). En effet, des membres prétendus de ces Comités ont nié en faire partie et ont fait remarquer qu'ils n'avaient jamais participé aux études du GcMAF. De plus, il a été découvert que les résultats de ces recherches ont été présentés par un même groupe à plusieurs conférences internationales en invoquant de manière mensongère la participation d'un établissement universitaire reconnu et de l'un de ses scientifiques.

Ces prétendues études contredisent les principes établis de la recherche en oncologie. Tout ceci, en plus de la commercialisation illégale et offensive de ce produit, a incité notre organisation à enquêter davantage et à attirer l'attention des autorités scientifiques et gouvernementales, et celles des patients.

L'importation du GcMAF est désormais interdite par les autorités de Guernesey. Les consommateurs ont été avertis de cette interdiction par courrier. On estime qu'il existe encore 10 autres usines de GcMAF dans le monde. [6]

Liens externes

http://www.anticancerfund.org/fr/news/gcmaf-for-the-treatment-of-breast-cancer-retraction-of-an-article-by-yamamoto-et-al Rétraction d'un article de Yamamto et al. concernant la GcMAF en tant que traitement du cancer du sein

Références

  1. http://www.gcmaf.asia/conferences/previous-conferences/ La photo est présentée avec la remarque suivante"Immuno Biotech Ltd était fier de sponsoriser la première conférence GcMAF au monde"
  2. http://www.firstimmune.fr/patient-resources/treatment-strategies/
  3. http://guernseypress.com/news/2015/03/04/gcmaf-was-making-a-million-a-month/ Article "GcMaf was making a million a month" publié le 4 mars 2015 par Gernsey Press.
  4. https://www.youtube.com/watch?v=qd73scXcKQE Vidéo intitulée "Autism: Dr Jeff Bradstreet in First Immune GcMAF's (gcmaf.eu) laboratory", mise en ligne par David Noakes le 8 sept. 2012, accompagnée du texte "GcMAF eradicates autism in 15% of children; 85% improve, 15% do not respond. 59 research papers by 142 scientists state GcMAF rebuilds the immune system. Research by Dr Bradstreet shows that 85% of autistic children have high nagalase levels and therefore a compromised immune system. Introducing GcMAF causes the immune system to fight viruses, infections and fungal attacks.
    With an improvement rate of 85%, this indicates that many of the problems experienced by autistic children are caused by a collapsed immune system, and a viral/bacterial/fungal overload. 1,500 autistic children have now been treated with Immuno Biotech Ltd's GcMAF (gcmaf.eu), 15% of whom have made full recoveries from autism.
    "
  5. http://www.dailymail.co.uk/news/article-3164920/Controversial-doctor-sold-online-autism-cure-committed-suicide-day-treatment-linked-deaths-five-children-supporters-maintain-murdered.html
  6. /www.anticancerfund.org/fr/news/les-autorites-de-sante-britanniques-ferment-le-laboratoire-ou-l%E2%80%99on-fabriquait-du-gcmaf