Modifications

110 octets ajoutés ,  10 juillet 2016 à 12:47
Ligne 34 : Ligne 34 :  
* http://griess.st1.at/gsk/fecris/34%20conf%20franc%20BERLINER.htm Evocation à mots couverts par Charles Berliner, Membre du Centre belge d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN) et Président de l’Association des Victimes des Pratiques Illégales de la Médecine (AVPIM), d'un cas où la femme n'est pas, semble-t-il, Evelyne Marsaleix, mais où le médecin traitant est bien Gérard Géniot. Ce cas n'a pas eu, semble-t-il, de suites judiciaires :<br> <br>'''''II. L’histoire de la maman de Cécile'''''<br> <br>''Le second récit est celui de Cécile, une très jeune fille, étudiante en journalisme, d’une étonnante maturité qui m’a contacté peu après le décès de sa maman. Elle était choquée, incapable d’admettre que sa maman ait disparu prématurément par la faute d’un médecin qui l’avait privée des soins que sa maladie justifiait.<br> <br>'''Les faits'''<br> <br>Sa maman consulte pour la première fois un gynécologue sérieux le 18/1/1995, '''au moins 2 ans et demi après la découverte d’une tumeur du sein droit que le Dr G. soignait par « conjonctil viscum album » et applications d’argile''' ... Elle réalise alors un bilan complet à l’exception de la scintigraphie osseuse qu’elle refuse sur l’injonction du Dr G. ! et subit ensuite une mastectomie avec curage axillaire le 27/1/1995 suivie d’une cobaltothérapie. Mais elle refuse la chimiothérapie alors qu’elle présente plusieurs facteurs pronostiques défavorables (son jeune âge, une tumeur de gros volume, etc.).<br> <br>Le Dr G. lui prescrit alors des oligo-éléments, de la vitamine A du viscum album et des suppositoires de sérocytol. Elle revient chez son gynécologue le 27/10/1996 en généralisation et se laisse enfin convaincre d’accepter une polychimiothérapie. Après une diminution initiale réelle des plaintes, les cures de chimiothérapie et de radiothérapie appliquées à un stade trop tardif n’empêcheront pas son décès le 11/8/1997. A noter qu’elle refusera entre-temps une transfusion sanguine et réduira volontairement ses doses d’anti-douleurs.<br> <br>Dans ses conclusions, le gynécologue dit : '''« lorsque la patiente refusait –comme ce fut le cas à plusieurs reprises- certains examens ou certains traitements, elle motivait souvent son refus par l’avis qu’elle avait recueilli auprès du Dr G. en qui elle plaçait une confiance aussi étonnante qu’inébranlable'''. Il ajoute qu’il n’a jamais reçu de courrier de ce médecin alors qu’il l’avait régulièrement tenu informé par écrit de l’évolution de sa malade. »<br> <br>'''Quelques considérations à propos de cette histoire, elle aussi, dramatique.'''<br> <br> -1- Le Dr G. était à l’époque des faits un médecin [[homéopathie|homéopathe]] bien connu de la région lilloise. Adversaire farouche de la médecine classique que selon Cécile « il diabolise sans aucune retenue et regarde avec le plus grand mépris », il avait déjà fait parler de lui dans le cadre de la mort d’Evelyne B. en 1996.<br> <br> -2- Le Dr G. a maintenu sa patiente '''dans l’ignorance totale de la nature de sa maladie''' pendant deux ans. Il n’a adressé sa patiente à un chirurgien qu’à un stade où l’acte chirurgical était devenu inévitable. Il a découragé sa patiente de suivre la chimiothérapie classique, lui préférant des traitements [[homéopathie|homéopathiques]] '''très coûteux''' pour cette femme de condition modeste ainsi qu’un régime alimentaire très pauvre et très strict. Et toujours au nom de la philosophie de sa secte, il a laissé sa patiente terminer son existence dans d’'''importantes douleurs''' alors que le serment d’Hippocrate nous oblige dans tous les cas de soulager la souffrance de nos malades à défaut de pouvoir les guérir.<br> <br>'''Il a largement bafoué, le code de déontologie''' qui stipule :<br> <br> -1- que le médecin doit se tenir au courant des progrès de la science médicale pour assurer à son patient les meilleurs soins.<br> <br> -2- que le médecin ne doit pas outrepasser ses compétences.<br> <br> -3- Que le médecin s’interdit de heurter son patient par ses convictions philosophiques, religieuses ou politiques.<br> <br>Or qu’a fait le Dr G. ?<br> <br>'''Il a abusé de l’emprise qu’il exerçait sur sa patiente et de son état de grande faiblesse pour l’endoctriner et l’entraîner dans sa secte'''. Le Dr G. a écrit sous un nom d’emprunt plusieurs livres qu’il fait lire à ses patients. Elle est donc devenue durant sa maladie une fervente adepte de la secte du Graal<br> <br> - qui méprise la médecine classique,<br> - refuse la radiothérapie parce qu’elle fait des trous dans le corps astral,<br> - encourage la souffrance physique qui est toujours méritée et qui nous assure un au-delà plus heureux.<br> - Dans son livre "L’homme malade de la civilisation», il affirme que l’homme est responsable de sa maladie, que celle-ci a pu être contractée au cours d'une de ses vies antérieures ou encore qu’il existe des maladies [[karma|karmiques]] nécessitant de souffrir maintenant pour disposer après sa mort d’une vie meilleure<br> - et enfin que le médecin n’a pas de véritable rôle thérapeutique mais n’est qu’un simple conseiller de vie.<br> <br>Totalement sous l’influence de son gourou, responsable important du Graal dans le département du Nord de la France, elle va refuser toute remise en question et se couper de ses amis et de ses proches rejetant tous ceux qui ne partagent pas ses convictions.<br>Si sa fille aînée Cécile a pu garder la tête froide, il n’en fut pas de même pour sa jeune soeur qui a suivi sa maman dans la secte et éprouvé les plus grandes difficultés à sortir de cette prison mentale après le décès de sa mère.<br> <br> -1- Comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait que c’est ce Dr G. et ses collègues également membres du Graal qui donnent depuis plus de 20 ans l’un des principaux cours d’[[homéopathie]] en Belgique ?<br> <br> -2- Le Dr G. a finalement été radié de la profession médicale. Il n’en continue pas moins à faire des conférences pour l’une des principales firmes de médicaments homéopathiques et à pratiquer sa médecine en Belgique dans deux cabinets distincts (Tournai et Bruxelles).
 
* http://griess.st1.at/gsk/fecris/34%20conf%20franc%20BERLINER.htm Evocation à mots couverts par Charles Berliner, Membre du Centre belge d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN) et Président de l’Association des Victimes des Pratiques Illégales de la Médecine (AVPIM), d'un cas où la femme n'est pas, semble-t-il, Evelyne Marsaleix, mais où le médecin traitant est bien Gérard Géniot. Ce cas n'a pas eu, semble-t-il, de suites judiciaires :<br> <br>'''''II. L’histoire de la maman de Cécile'''''<br> <br>''Le second récit est celui de Cécile, une très jeune fille, étudiante en journalisme, d’une étonnante maturité qui m’a contacté peu après le décès de sa maman. Elle était choquée, incapable d’admettre que sa maman ait disparu prématurément par la faute d’un médecin qui l’avait privée des soins que sa maladie justifiait.<br> <br>'''Les faits'''<br> <br>Sa maman consulte pour la première fois un gynécologue sérieux le 18/1/1995, '''au moins 2 ans et demi après la découverte d’une tumeur du sein droit que le Dr G. soignait par « conjonctil viscum album » et applications d’argile''' ... Elle réalise alors un bilan complet à l’exception de la scintigraphie osseuse qu’elle refuse sur l’injonction du Dr G. ! et subit ensuite une mastectomie avec curage axillaire le 27/1/1995 suivie d’une cobaltothérapie. Mais elle refuse la chimiothérapie alors qu’elle présente plusieurs facteurs pronostiques défavorables (son jeune âge, une tumeur de gros volume, etc.).<br> <br>Le Dr G. lui prescrit alors des oligo-éléments, de la vitamine A du viscum album et des suppositoires de sérocytol. Elle revient chez son gynécologue le 27/10/1996 en généralisation et se laisse enfin convaincre d’accepter une polychimiothérapie. Après une diminution initiale réelle des plaintes, les cures de chimiothérapie et de radiothérapie appliquées à un stade trop tardif n’empêcheront pas son décès le 11/8/1997. A noter qu’elle refusera entre-temps une transfusion sanguine et réduira volontairement ses doses d’anti-douleurs.<br> <br>Dans ses conclusions, le gynécologue dit : '''« lorsque la patiente refusait –comme ce fut le cas à plusieurs reprises- certains examens ou certains traitements, elle motivait souvent son refus par l’avis qu’elle avait recueilli auprès du Dr G. en qui elle plaçait une confiance aussi étonnante qu’inébranlable'''. Il ajoute qu’il n’a jamais reçu de courrier de ce médecin alors qu’il l’avait régulièrement tenu informé par écrit de l’évolution de sa malade. »<br> <br>'''Quelques considérations à propos de cette histoire, elle aussi, dramatique.'''<br> <br> -1- Le Dr G. était à l’époque des faits un médecin [[homéopathie|homéopathe]] bien connu de la région lilloise. Adversaire farouche de la médecine classique que selon Cécile « il diabolise sans aucune retenue et regarde avec le plus grand mépris », il avait déjà fait parler de lui dans le cadre de la mort d’Evelyne B. en 1996.<br> <br> -2- Le Dr G. a maintenu sa patiente '''dans l’ignorance totale de la nature de sa maladie''' pendant deux ans. Il n’a adressé sa patiente à un chirurgien qu’à un stade où l’acte chirurgical était devenu inévitable. Il a découragé sa patiente de suivre la chimiothérapie classique, lui préférant des traitements [[homéopathie|homéopathiques]] '''très coûteux''' pour cette femme de condition modeste ainsi qu’un régime alimentaire très pauvre et très strict. Et toujours au nom de la philosophie de sa secte, il a laissé sa patiente terminer son existence dans d’'''importantes douleurs''' alors que le serment d’Hippocrate nous oblige dans tous les cas de soulager la souffrance de nos malades à défaut de pouvoir les guérir.<br> <br>'''Il a largement bafoué, le code de déontologie''' qui stipule :<br> <br> -1- que le médecin doit se tenir au courant des progrès de la science médicale pour assurer à son patient les meilleurs soins.<br> <br> -2- que le médecin ne doit pas outrepasser ses compétences.<br> <br> -3- Que le médecin s’interdit de heurter son patient par ses convictions philosophiques, religieuses ou politiques.<br> <br>Or qu’a fait le Dr G. ?<br> <br>'''Il a abusé de l’emprise qu’il exerçait sur sa patiente et de son état de grande faiblesse pour l’endoctriner et l’entraîner dans sa secte'''. Le Dr G. a écrit sous un nom d’emprunt plusieurs livres qu’il fait lire à ses patients. Elle est donc devenue durant sa maladie une fervente adepte de la secte du Graal<br> <br> - qui méprise la médecine classique,<br> - refuse la radiothérapie parce qu’elle fait des trous dans le corps astral,<br> - encourage la souffrance physique qui est toujours méritée et qui nous assure un au-delà plus heureux.<br> - Dans son livre "L’homme malade de la civilisation», il affirme que l’homme est responsable de sa maladie, que celle-ci a pu être contractée au cours d'une de ses vies antérieures ou encore qu’il existe des maladies [[karma|karmiques]] nécessitant de souffrir maintenant pour disposer après sa mort d’une vie meilleure<br> - et enfin que le médecin n’a pas de véritable rôle thérapeutique mais n’est qu’un simple conseiller de vie.<br> <br>Totalement sous l’influence de son gourou, responsable important du Graal dans le département du Nord de la France, elle va refuser toute remise en question et se couper de ses amis et de ses proches rejetant tous ceux qui ne partagent pas ses convictions.<br>Si sa fille aînée Cécile a pu garder la tête froide, il n’en fut pas de même pour sa jeune soeur qui a suivi sa maman dans la secte et éprouvé les plus grandes difficultés à sortir de cette prison mentale après le décès de sa mère.<br> <br> -1- Comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait que c’est ce Dr G. et ses collègues également membres du Graal qui donnent depuis plus de 20 ans l’un des principaux cours d’[[homéopathie]] en Belgique ?<br> <br> -2- Le Dr G. a finalement été radié de la profession médicale. Il n’en continue pas moins à faire des conférences pour l’une des principales firmes de médicaments homéopathiques et à pratiquer sa médecine en Belgique dans deux cabinets distincts (Tournai et Bruxelles).
   −
* http://medecineindividuelle.com/l-histoire-de-l-acharnement/ Un site ami de Guéniot (son épouse Mado Guéniot?) présente des vidéos Jean-Luc Martin-Lagardette mises en ligne par le [[CICNS]]) pour sa défense. On y trouve quelques renseignements sur son parcours professionnel et ... ses démélés avec l'Ordre des médecins et la justice.
+
* http://medecineindividuelle.com/l-histoire-de-l-acharnement/ Un site prenant la défense de Gérard Guéniot, on y trouve quelques renseignements sur son parcours professionnel et ... ses démélés avec l'Ordre des médecins et la justice. Il y est aussi présenté 3 vidéos prenant sa défense, une de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par le [[CICNS]]), une autre de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par Mr Martin-Lagardette lui-même.
    
== Références ==
 
== Références ==
12 777

modifications