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En Allemagne, n'est est utilisé qu'un seul nom générique "Beleidigung" pour qualifier ce qui est appelé en France, suivant les cas, agression verbale, injure, insulte, offense, diffamation, outrage à magistrat, outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique.
 
En Allemagne, n'est est utilisé qu'un seul nom générique "Beleidigung" pour qualifier ce qui est appelé en France, suivant les cas, agression verbale, injure, insulte, offense, diffamation, outrage à magistrat, outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique.
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* En 2002, le chômeur Lanka avait qualifié dans la salle d'audience un juge de « baiseur-de-bébé scientologue » [en langage plus châtié: pédophile scientologue] et appelé un procureur « pet de nazi mouillé », pour ces faits il a été condamné par le Tribunal d'instance de Rosenheim (Bavière) à 900 euros d'amende. C'était à l'occasion de la condamnation de son camarade [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] Karl Krafeld. Krafeld avait au préalable insulté des médecins de Rosenheim et avait été également condamné.<ref>Christian Huber: Die üblen Beleidigungen des Doktor L. Oberbayerisches Volksblatt, 17.6.2005 (http://www.ovb-online.de/news/landkreis_rosenheim/art4107,539710.html).<br>Traduction (approximative) du texte original qu'on trouvera dans l'article-Psiram allemand concernant Stefan Lanka<br>Citation:<br>Rosenheim/District<br>Ce devait être le grand show du Dr. L. Ce fut pourtant l'après-midi du juge Herbert Schäfert de Rosenheim. Pendant l'audience de trois heures et demi, « République fédérale d'Allemagne contre le Dr. L. », devant le tribunal d'instance local de Saxe, le juge d'instance, maître de lui-même, n'est pas sorti une seconde de sa réserve.<br>Bien que l'accusé, âgé de 42 ans, ait essayé de se servir de la salle d'audience comme d'une tribune pour sa campagne [[critique de la vaccination|anti-vaccination]], Schäfert n'a jamais perdu son calme et a contré toutes les attaques verbales avec un flegme bavarois. Il a finalement condamné l'accusé à une amende de 900 euros. Le Dr. L., il y a un peu plus de deux ans et demi, avait injurié le tribunal pendant un autre procès.<br>« Baiseur-de-bébé scientologue » pour le juge, « pet de nazi mouillé » pour le procureur - ce sont les injures que les juristes avaient dû supporter d'entendre le 9 décembre 2002 après le prononcé du jugement contre le compagnon du Dr. L., l'[[critique de la vaccination|opposant à la vaccination]] Karl K. de Dortmund. K., aujourd'hui 54 ans, et présent pendant l'audience la plus récente à Rosenheim, avait injurié à l'époque des médecins lors d'une campagne [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] dans la région de Rosenheim et avait été également condamné à une amende (nous avons fait un compte-rendu).<br>Immédiatement après l'audience contre K., il y avait eu des protestations véhémentes des [[critique de la vaccination|opposants à la vaccination]] et les écarts de langage du Dr. L.<br>Dans la salle d'audience même, le procureur de l'époque avait fait arrêter provisoirement le Dr. microbiologiste Lanka parce que celui-ci avait tout d'abord refusé de s'identifier. Pendant le procès actuel, le diplômé de l’enseignement supérieur, aujourd'hui au chômage, qui a été accueilli dans la salle par sa bande de partisans avec force démonstrations d'accolades et de bises et a fait sans cesse des digressions sur ses thèses contre la vaccination, sur le traitement injuste du système judiciaire, sur les erreurs de procédure et surtout sur le procès d'il y a deux ans et demi. Mais le juge Schäfert ne s'est pas laissé embarquer hors sujet. Avec un calme stoïque, il a rappelé sans cesse l'attention de l'accusé, qui se qualifie lui-même de découvreur de virus », sur l'objet véritable de la présente audition - les insultes. « Quoi qu'il soit arrivé au procès contre M. K. - rien ne vous donne le droit de prononcer de telles diffamations. »  Surtout la grossièreté qui se réfère à des abus sexuels, serait une offense « de fond de tiroir, une insulte inimaginable et répugnante ». En tant que juge pour des délits sexuels, il ne sait que trop quelles choses abominables peuvent se cacher derrière une telle expression.<br>Le Dr. L. a sans cesse essayé - bien que, tout de suite au début du procès, il ait envoyé paître son propre avocat commis d'office « pour abus de confiance » - de glisser des ergotages juridiques. Un exemple: Dans le procès-verbal de l'audience de décembre 2002, il y aurait certes été noté le mot « baiseur-de-bébé », mais pas « sciento logique », d'après l'accusé. A ce sujet, Schäfert: "Soyez heureux que nous parlons ici de la combinaison des deux mots. Chaque mot devant le terme baiseur-de-bébé, émousse/tempère celui-ci, tout au moins un peu.<br><br>
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* En 2002, le chômeur Lanka avait qualifié dans la salle d'audience un juge de «baiseur-de-bébé scientologue» [l'expression vulgaire allemande utilisée, "Scientologischer Babyficker, évoque sciemment la pédophilie] et appelé un procureur «pet-de-nazi foireux», pour ces faits il a été condamné par le Tribunal d'instance de Rosenheim (Bavière) à 900 euros d'amende. C'était à l'occasion de la condamnation de son camarade [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] Karl Krafeld. Krafeld avait au préalable insulté des médecins de Rosenheim et avait été également condamné.<ref>Christian Huber: Die üblen Beleidigungen des Doktor L. Oberbayerisches Volksblatt, 17.6.2005 (http://www.ovb-online.de/news/landkreis_rosenheim/art4107,539710.html).<br>Traduction (approximative) du texte original qu'on trouvera dans l'article-Psiram allemand concernant Stefan Lanka<br>Citation:<br>Rosenheim/District<br>Ce devait être le grand show du Dr. L. Ce fut pourtant l'après-midi du juge Herbert Schäfert de Rosenheim. Pendant l'audience de trois heures et demi, «République fédérale d'Allemagne contre le Dr. L.», devant le tribunal d'instance local de Saxe, le juge d'instance, maître de lui-même, n'est pas sorti une seconde de sa réserve.<br>Bien que l'accusé, âgé de 42 ans, ait essayé de se servir de la salle d'audience comme d'une tribune pour sa campagne [[critique de la vaccination|anti-vaccination]], Schäfert n'a jamais perdu son calme et a contré toutes les attaques verbales avec un flegme bavarois. Il a finalement condamné l'accusé à une amende de 900 euros. Le Dr. L., il y a un peu plus de deux ans et demi, avait injurié le tribunal pendant un autre procès.<br>«Baiseur-de-bébé scientologue» pour le juge, «pet-de-nazi foireux» pour le procureur - ce sont les injures que les juristes avaient dû supporter d'entendre le 9 décembre 2002 après le prononcé du jugement contre le compagnon du Dr. L., l'[[critique de la vaccination|opposant à la vaccination]] Karl K. de Dortmund. K., aujourd'hui 54 ans, et présent pendant l'audience la plus récente à Rosenheim, avait injurié à l'époque des médecins lors d'une campagne [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] dans la région de Rosenheim et avait été également condamné à une amende (nous avons fait un compte-rendu).<br>Immédiatement après l'audience contre K., il y avait eu des protestations véhémentes des [[critique de la vaccination|opposants à la vaccination]] et les écarts de langage du Dr. L.<br>Dans la salle d'audience même, le procureur de l'époque avait fait arrêter provisoirement le Dr. microbiologiste Lanka parce que celui-ci avait tout d'abord refusé de s'identifier. Pendant le procès actuel, le diplômé de l’enseignement supérieur, aujourd'hui au chômage, qui a été accueilli dans la salle par sa bande de partisans avec force démonstrations d'accolades et de bises et a fait sans cesse des digressions sur ses thèses contre la vaccination, sur le traitement injuste du système judiciaire, sur les erreurs de procédure et surtout sur le procès d'il y a deux ans et demi. Mais le juge Schäfert ne s'est pas laissé embarquer hors sujet. Avec un calme stoïque, il a rappelé sans cesse l'attention de l'accusé, qui se qualifie lui-même de «découvreur de virus», sur l'objet véritable de la présente audition - les insultes. «Quoi qu'il soit arrivé au procès contre M. K. - rien ne vous donne le droit de prononcer de telles diffamations.»  Surtout la grossièreté qui se réfère à des abus sexuels, était une injure «de fond de tiroir, une insulte inimaginable et répugnante». En tant que juge pour des délits sexuels, il ne sait que trop quelles choses abominables peuvent se cacher derrière un terme.<br>Le Dr. L. a sans cesse essayé - bien que, tout de suite au début du procès, il ait envoyé paître son propre avocat commis d'office «pour abus de confiance» - de glisser des ergotages juridiques. Un exemple: Dans le procès-verbal de l'audience de décembre 2002, il y aurait certes, selon l'accusé, été consigné le mot «baiseur-de-bébé», mais pas «scientologique». A ce sujet, Schäfert: «Soyez heureux que nous parlions ici de la combinaison des deux mots. Chaque mot devant le terme baiseur-de-bébé, tempère celui-ci, tout au moins un peu.»<br>Le Dr. L. a fait de temps en temps lire des requêtes de plusieurs pages qui ont fait sérieusement languir le tribunal. Le juge a commenté quelques passages des requêtes de L.: «Façon compliquée d'écrire, cependant, Monsieur le Dr. L..». L'accusé là-dessus [répond]: «La langue juridique chez nous, dans le Baden-Würtemberg, est comme ça.» Sur quoi, le juge riposte: «Chez nous, en Bavière, la langue juridique est l'allemand.»<br>L'apparition du premier témoin, le procureur d'alors que le Dr. L., après son arrestation provisoire, avait qualifié de «pet-de-nazi foireux», a versé de l'au au moulin de l'accusé. Il ne pouvait plus se souvenir des détails en ce qui concerne les insultes. La formulation exacte lui était également sortie de l'esprit. Et il ne pouvait plus confirmer avec certitude dans quel sens [ordre?] les mots offensants avaient au juste été prononcés.<br>Il en a été tout autrement avec le deuxième témoin, le juge d'alors: «L'accusé m'avait dit, tourné dans ma direction, avec le volume sonore approprié: Vous, Monsieur le juge, vous êtes un baiseur-de-bébé scientologue.» A cette occasion, il s'est également arrêté/penché sur quatre demandes/requêtes du Dr. L..<br>L'accusé, ensuite, voulait encore appeler à la barre sa connaissance Karl K.. Il a cependant renoncé à cette citation après que Schäfert ait fait appel à sa conscience: «Je serais dans un n'importe quoi que j'ai fait -  et je ne parle que de moi, très honorable Dr L. -, et je n'y impliquerais personne d'autre.» L'accusé a dû se rendre compte ce que la fausse déclaration d'un témoin peut avoir comme conséquences pour lui et pour la personne concernée. «Qui plus est, quand vous avez reconnu vos insultes plus tard même devant la police.»<br>Dans son plaidoyer, le procureur Josef Hager a tenu compte à l'accusé qu'il n'avait pas d'antécédents judiciaires et qu'il s'agissait de «la chose [elle-même], et de rien de personnel». Il a requis 90 unités d'amende à dix euros. Le Dr. L. a plaidé l'acquittement. Le juge, après plus de trois heures d'audition, a suivi finalement la requête du ministère public et a condamné le Dr. L à l'amende de 900 euro requise. Schäfer: «Combattez calmement pour votre cause, mais combattez avec des moyens légalement irréprochables et non avec des insultes.»<br>Tout à fait à la fin de l'audience, l'accusé avait encore cherché à convaincre le juge de sa «bonne cause» et a posé dans ce but sur sa table de juge un journal d'information de l'[[critique de la vaccination|opposant à la vaccination]].
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<br>Dr. L. ließ zwischendurch seitenlange Anträge vorlesen, die das Gericht auf eine harte Folter spannten. «Kompliziert schreiben's aber schon, Herr. Dr. L.», kommentierte der Richter einige Passagen aus L.'s Anträgen. Der Angeklagte darauf: «Die Rechtssprache bei uns in Baden-Württemberg ist eben so.» Worauf der Richter konterte: «Bei uns in Bayern ist die Rechtssprache Deutsch.»<br>Wasser auf die Mühlen des Angeklagten goss dann der Auftritt des ersten Zeugen, des damaligen Staatsanwalts, den Dr. L. nach seiner vorläufigen Festnahme als «feuchten Nazifurz» bezeichnet hatte. Er konnte sich an Details im Hinblick auf die Beleidigungen nicht mehr erinnern. Auch die genaue Formulierung war ihm entfallen. Und er konnte nicht mehr felsenfest bestätigen, in welche Richtung die beleidigenden Worte überhaupt gefallen waren.<br>Ganz anders der zweite Zeuge, der damalige Richter: «Der Angeklagte hat in meine Richtung gewandt mit entsprechender Lautstärke gesagt: Sie, Herr Richter, sind ein scientologischer Babyficker.» Dabei blieb er auch auf viermalige Nachfrage von Dr. L..<br>Der Angeklagte wollte dann noch seinen Bekannten Karl K. in den Zeugenstand rufen. Er verzichtete schließlich aber auf dessen Auftritt, nachdem ihm Schäfert ins Gewissen geredet hatte: «Ich würde in einen Schmarrn, den ich gemacht habe - und ich rede nur von mir, sehr verehrter Herr Dr. L. -, keinen anderen hineinziehen.» Der Angeklagte müsse sich im Klaren sein, was die Falschaussage eines Zeugen für ihn und den Betreffenden für Folgen haben könne. «Noch dazu, wo Sie Ihre Beleidigungen später gegenüber der Polizei sogar zugegeben haben.»<br>In seinem Plädoyer hielt Staatsanwalt Josef Hager dem Angeklagten zugute, dass er nicht vorbestraft sei und dass es ihm um «die Sache, und nicht ums Persönliche» gehe. Er forderte 90 Tagessätze à zehn Euro. Dr. L. plädierte auf Freispruch. Der Richter folgte nach über drei Stunden Verhandlung schließlich dem Antrag der Staatsanwaltschaft und verurteilte Dr. L zur geforderten 900-Euro-Geldstrafe. Schäfert: «Kämpfen Sie ruhig für Ihre Sache, aber kämpfen Sie mit rechtlich einwandfreien Mitteln und nicht mit Beleidigungen.»<br>Ganz am Ende der Verhandlung hatte der Angeklagte noch versucht, den Richter von seiner «guten Sache» zu überzeugen und legte ihm dazu ein Informationsblatt der Impfgegner auf den Richtertisch. Doch Schäfert schob das kleine Heftchen schnell wieder von sich: «Um Gottes Willen, nicht zu mir herlegen, da stehen ja schon wieder Beleidigungen drinnen», schauderte es ihn, nachdem er die Überschrift auf Seite eins gelesen hatte: «Die Justiz in Rosenheim ist Schuld am Tod von über 20 Babys!»</ref>
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Ganz am Ende der Verhandlung hatte der Angeklagte noch versucht, den Richter von seiner «guten Sache» zu überzeugen und legte ihm dazu ein Informationsblatt der Impfgegner auf den Richtertisch. Doch Schäfert schob das kleine Heftchen schnell wieder von sich: «Um Gottes Willen, nicht zu mir herlegen, da stehen ja schon wieder Beleidigungen drinnen», schauderte es ihn, nachdem er die Überschrift auf Seite eins gelesen hatte: «Die Justiz in Rosenheim ist Schuld am Tod von über 20 Babys!»</ref>
 
* En 2005 Lanka, avait mis le directeur de l'Office de la santé publique de Stuttgart, Thomas Schönauer, "dans une tradition de santé qui ne commence pas seulement en 1945", et ce qui le rapproche ainsi des médecins de l'euthanasie. A la suite de quoi, en décembre 2005, Lanka a été condamné à une amende de 1.500 euros pour diffamation. Lanka a réagit en portant plainte contre Schönauer et le directeur de l'Office juridique pour "tentative d'assassinat et crimes contre l'humanité», laquelle a cependant été rejetée par le ministère public.<ref>[[media:StuttgarterNachrichten-Lanka-2006-05-24.png|Mit eitrigen Zähnen gegen die Weltverschwörung. Stuttgarter Nachrichten, 24.&nbsp;Mai 2006]]</ref>  
 
* En 2005 Lanka, avait mis le directeur de l'Office de la santé publique de Stuttgart, Thomas Schönauer, "dans une tradition de santé qui ne commence pas seulement en 1945", et ce qui le rapproche ainsi des médecins de l'euthanasie. A la suite de quoi, en décembre 2005, Lanka a été condamné à une amende de 1.500 euros pour diffamation. Lanka a réagit en portant plainte contre Schönauer et le directeur de l'Office juridique pour "tentative d'assassinat et crimes contre l'humanité», laquelle a cependant été rejetée par le ministère public.<ref>[[media:StuttgarterNachrichten-Lanka-2006-05-24.png|Mit eitrigen Zähnen gegen die Weltverschwörung. Stuttgarter Nachrichten, 24.&nbsp;Mai 2006]]</ref>  
 
* Le 27 mars 2007, Lanka et le médecin Klaus Senoner,<ref>http://www.marienklinik.it/leistungsspektrum/gynaekologie/senoner-klaus/</ref> son coaccusé, ont été condamnés à Bozen (Italie) pour insultes. S'y joignait un procédé civil au sujet d'un dédommagement de 300.000 euros à payer par Lanka.
 
* Le 27 mars 2007, Lanka et le médecin Klaus Senoner,<ref>http://www.marienklinik.it/leistungsspektrum/gynaekologie/senoner-klaus/</ref> son coaccusé, ont été condamnés à Bozen (Italie) pour insultes. S'y joignait un procédé civil au sujet d'un dédommagement de 300.000 euros à payer par Lanka.
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