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Les effets indésirables des médicaments sont suivi très attentivement dans la plupart des pays industrialisés, soit par la déclaration individuelle spontanée des effets (obligatoire en France), soit à l’aide d’enquêtes ciblées (exemple : purpura thrombopénique et vaccination triple rougeole rubéole oreillons). Aux Etats-Unis un système très élaboré de surveillance et de pharmacovigilance (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System) fonctionne depuis de nombreuses années et fait l’objet de rapports très réguliers publiés sur le site du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention). En France la pharmacovigilance est rattachée à l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur le plan national, les centres régionaux (CRPV) faisant remonter toutes les informations. Selon la législation, ''"« Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être du à un médicament ou produit mentionné à l’article R. 5144-1 du code de la santé publique, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend »''. De plus, depuis 2011, les associations de malades et les malades eux-mêmes sont conviés à déclarer tout effet indésirable<ref>http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Les-patients-et-les-associations-de-patients-peuvent-desormais-declarer-directement-les-effets-indesirables-des-medicaments-Point-d-information</ref>. On peut donc répondre aux critiques qu’il existe un suivi des effets indésirables des vaccins. Cependant, il n'y a pas d'étude globale, mais seulement des suivis pour chaque vaccin particulier, voir par exemple les risques connus de la vaccination contre la grippe saisonnière<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1306</ref>.
 
Les effets indésirables des médicaments sont suivi très attentivement dans la plupart des pays industrialisés, soit par la déclaration individuelle spontanée des effets (obligatoire en France), soit à l’aide d’enquêtes ciblées (exemple : purpura thrombopénique et vaccination triple rougeole rubéole oreillons). Aux Etats-Unis un système très élaboré de surveillance et de pharmacovigilance (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System) fonctionne depuis de nombreuses années et fait l’objet de rapports très réguliers publiés sur le site du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention). En France la pharmacovigilance est rattachée à l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur le plan national, les centres régionaux (CRPV) faisant remonter toutes les informations. Selon la législation, ''"« Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être du à un médicament ou produit mentionné à l’article R. 5144-1 du code de la santé publique, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend »''. De plus, depuis 2011, les associations de malades et les malades eux-mêmes sont conviés à déclarer tout effet indésirable<ref>http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Les-patients-et-les-associations-de-patients-peuvent-desormais-declarer-directement-les-effets-indesirables-des-medicaments-Point-d-information</ref>. On peut donc répondre aux critiques qu’il existe un suivi des effets indésirables des vaccins. Cependant, il n'y a pas d'étude globale, mais seulement des suivis pour chaque vaccin particulier, voir par exemple les risques connus de la vaccination contre la grippe saisonnière<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1306</ref>.
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En Allemagne, en 2004, furent signalés au Paul-Ehrlich-Institut 1237 cas suspectés d'être de possibles complications vaccinales (l'année suivante 1393). Parmi ceux-ci, 414 (517) ont été classés comme des cas avec des effets indésirables supérieurs à une réaction vaccinale habituelle, 30 (34) comme des cas avec dégats permanents et 35 (23) comme des cas de décès. Cependant, après évaluation des données, on a pû conclure qu'il y avait un lien «vraisemblable/probable» entre la vaccination et les complications seulement dans 6% (8%) des cas, et un "certain" lien  dans 0,% (0,6%) des cas. Dans les 65 (53) cas graves (décès et dégats permanents), on n'a pas pû trouver de lien entre vaccination et complication après évaluation. Environ 30-50 millions de doses sont administrées chaque année en Allemagne. Au total, selon RKI, il y a 2,6 cas suspects pour 100.000 doses de vaccin mises en circulation en Allemagne (0,0026%). Le taux effectivement constaté de complications de la vaccination va donc à l'encontre des arguments avancés par les personnes critiquant la vaccination. Des complications peuvent donc être attribués à une plus grande disposition des parents ayant un préjugé à ce sujet à beaucoup plus remarquer les plaintes postérieures et à les imputer à la vaccination.
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En Allemagne, en 2004, furent signalés au Paul-Ehrlich-Institut 1237 cas suspects de possibles complications vaccinales (l'année suivante 1393). Parmi ceux-ci, 414 (517) ont été classifiés comme des cas avec des effets indésirables supérieurs à une réaction vaccinale habituelle, 30 (34) comme des cas avec dégats permanents et 35 (23) comme des cas de décès. Cependant, après évaluation des données, on a pû conclure qu'il y avait dans 6% (8%) seulement des cas une relation «vraisemblable/probable» entre la vaccination et les complications, et un lien "certain" dans 0,% (0,6%) des cas. Dans les 65 (53) cas graves (décès et dégats permanents), il n'a pas été possible d'établir une relation de causalité entre la vaccination et la complication. Environ 30-50 millions de doses sont administrées chaque année en Allemagne. Au total, selon RKI, il y a 2,6 cas suspects pour 100.000 doses de vaccin mises en circulation en Allemagne (0,0026%). De fait, le taux constaté de complications de la vaccination va donc à l'encontre des arguments avancés par les personnes critiquant la vaccination. Des complications peuvent donc être attribués à une plus grande disposition des parents ayant un préjugé à ce sujet à beaucoup plus remarquer des plaintes postérieures et à les imputer à la vaccination.
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Suite au processus décrit, il y a toujours eu des vaccins à qui on reprochait des aspects partiels qui ont été retirés du marché. Par exemple, en 2012, le vaccins hexavalent ''Hexavac''<ref>http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/extrait.php?specid=68412220</ref> en raison de doutes quant à l'efficacité à long terme de la composante hépatite B. En même temps, par ailleurs beaucoup d'études démentaient les déclarations sur les effets possibles de la vaccination (par exemple les allergies, l'asthme, l'autisme, etc.)
    
== Techniques des militants anti-vaccinationistes ==
 
== Techniques des militants anti-vaccinationistes ==
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