Thierry Souccar

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Thierry Souccar
Source: le site web Babelio[1]

Thierry Souccar, né le 19 juin 1955, est un auteur et éditeur d'ouvrages sur les thèmes de la santé, la longévité et la nutrition français, ancien journaliste à Science & Avenir et au Nouvel Observateur. Il crée en 2006 la maison d'édition "Thierry Souccar éditions"[2] et le site web associé lanutrition.fr[3].

Polémique autour des articles de Thierry Souccar publiés début 1999 dans le Nouvel Observateur et Siences et Avenir

On trouve sur un site web 'jeune et randonnée' un article "La lettre des nutritionnistes" qui est la reproduction de la lettre de protestation du Dr Serge HERCBERG, Directeur de l'INSERM, Directeur de l'ISTNA et de Mme Geneviève POTIER DE COURCY, Chargée de Recherche CNRS, Chercheur à l'ISTNA, suite à l'article de Thierry Succar "Programme de longue vie" publié dans Sciences & Avenir N° 630.

Disons tout de suite que cet article sur le site Jeûne et Randonnée, n'est en fait que l'introduction, leur but de leur article étant en fait de publier ensuite la réponse de Thierry Souccar.

La lettre des nutritionnistes[4]

Madame, Monsieur,

Un nouveau dossier fantaisiste sur l'alimentation et ses relations avec la santé (" Manger mieux pour rester jeune : des chercheurs ont établi le régime anti-vieillesse ") est sorti il y a deux semaines dans le Nouvel Observateur, sous la plume du journaliste Thierry SOUCCAR. Il annonce l'ouvrage rédigé par le journaliste lui-même (en collaboration avec le Dr Jean Paul CURTAY) qui sera lancé dans quelques jours et intitulé " Programme de longue vie, de la science à l'alimentation ".
Sans préjuger du contenu de l'ouvrage, la série d'articles parus dans le Nouvel Observateur regorge de contre-vérités et d'extrapolations rapides. Il aboutit à des recommandations en termes d'aliments " positifs " ou négatifs "sans aucun sens sur le plan scientifique. Cette approche et ces contre-vérités viennent parasiter le travail d'information (reposant sur des arguments scientifiques confirmés) que, depuis quelques années, nous essayons de faire passer auprès du grand public.

Il n'est pas habituel que les scientifiques réagissent collectivement aux articles parus dans la presse. Mais nous croyons qu'il est de notre devoir de ne pas laisser passer de telles absurdités dans la presse. A ce jour, plus de 70 chercheurs impliqués depuis de longues années dans l'étude des relations entre l'alimentation et la santé ont approuvé ce texte que nous vous adressons pour information et que nous souhaiterions voir diffuser par tous les canaux possibles auprès du grand public. Nous comptons sur vous pour rétablir ces quelques vérités auprès de vos lecteurs ou auditeurs.

En comptant sur votre soutien à cette initiative qui vise à lutter contre certaines dérives de l'information scientifique, nous vous adressons, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Dr Serge HERCBERG, Directeur de l'INSERM, Directeur de l'ISTNA

Mme Geneviève POTIER DE COURCY, Chargée de Recherche CNRS, Chercheur à l'ISTNA


Contre la " désinformation nutritionnelle "

Dans une série d'articles parus dans le n° 1792 du Nouvel Observateur, un journaliste et un médecin laissait entendre de façon spectaculaire, que des chercheurs auraient établi " le régime anti-vieillesse " (cette information fait la une de la couverture). Dans ces articles sont présentés un certain nombre d'arguments pseudo-scientifiques constituant la base d'une classification sommaire des aliments en aliments " protecteurs " ou " accélérateurs " du vieillissement, le tout servant de support à un théorique " programme de longue vie " (qui sera développé dans un livre à paraître dans quelques semaines et rédigé par l'auteur de l'article en collaboration avec le Dr JP Curtay).

Les chercheurs (INSERM, CNRS, INRA, CNAM, hospitaliers et universitaires) impliqués dans des programmes de recherches développés en France dans le domaine des relations entre l'alimentation et la santé s'insurgent contre l'utilisation de contre-vérités manifestes, d'incohérences et d'extrapolations douteuses, aboutissant à une véritable tromperie vis-à-vis des lecteurs et pouvant avoir des conséquences néfastes sur leurs comportements.

1) La tromperie porte sur les arguments scientifiques avancés qui vont d'affirmations fantaisistes (" nous pourrions vivre 300 ans ", " il n'y a peut-être pas de limite à la vie humaine "), à des interprétations simplistes et partiales de données démographiques (" la seule explication rationnelle de l'augmentation de l'espérance de vie de 30 ans en un siècle, la voici : les processus de vieillissement se sont ralentis fortement depuis un siècle ") ou scientifiques (" nous vieillissons parce que l'oxygène est un poison et qu'il abîme tous nos composants " ; " nous consommons pratiquement deux fois moins de calories qu'il y a 100 ans. Voilà probablement pourquoi nous vivons aujourd'hui plus longtemps ").

- Expliquer l'augmentation de l'espérance de vie par le seul ralentissement du vieillissement c'est ignorer l'amélioration des conditions de vie, la réduction de la mortalité infantile, le contrôle des grandes endémies infectieuses, l'amélioration de l'hygiène, la disparition des grandes carences nutritionnelles, les progrès dans le dépistage, la prévention et le traitement des pathologies,… !

- Limiter les processus du processus de vieillissement à la seule théorie des radicaux libres (aussi séduisante soit-elle) et considérer l'oxygène comme un poison est une vision réductrice et erronée des travaux scientifiques importants dans ce domaine.

- Affirmer que nous vivons plus longtemps parce que nous mangeons de moins en moins est un raccourci absurde : le problème auquel nous sommes confrontés est plus lié au fait que le dépenses énergétiques de très grandes fractions de populations dans les pays industrialisés sont insuffisants par rapport aux apports alimentaires (d'ou la grande fréquence du surpoids et de l'obésité dans nos pays). Ce n'est sûrement pas la réduction de la consommation alimentaire moyenne qui est souhaitable (ce qui pourrait conduire à des risques de déficiences en vitamines et minéraux) mais l'augmentation de nos dépenses d'énergétiques, en luttant contre la sédentarité (ce qui contribuerait en améliorant notre ration à faciliter la couverture des besoins en micronutriments).

- Enfin assimiler les hommes aux séquoias, aux oiseaux (même le pétrel), aux chimpanzés ou aux rats, et tirer directement de quelques observations sur ces modèles, une théorie complète sur le vieillissement humain est très éloigné de l'attitude rigoureuse et prudente des scientifiques qui s'intéressent au vieillissement comparé des espèces, cette approche contribuant à la réflexion générale sur le processus de vieillissement mais ne débouchant pas directement sur des applications.

- Ce genre de conclusion abusive est également faite par les auteurs lorsqu'ils extrapolent des corrélations. Si les femmes ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes, elles diffèrent certes sur le plan de leur statut en fer (moins bon chez les femmes de la puberté à la ménopause), mais aussi sur beaucoup d'autres points ! Certes consommer du fer en excès est toxique compte tenu de son rôle pro-oxydant (ce point est connu depuis des décennies), mais en manquer n'a jamais été démontré comme ayant un effet dans la prévention cardiovasculaire. Il faut rappeler par contre les effets délétère de la carence en fer, qui eux, sont fort bien documentés en termes de santé publique. C'est ce même genre de raisonnement qui amène également les auteurs à extrapoler des conclusions à partir de travaux montrant que les donneurs de sang ont un risque de " crise cardiaque " inférieur de 88% aux non donneurs. Oui, le don de sang répété peut réduire les réserves en fer chez les donneurs, mais les donneurs de sang peuvent constituer également une population dont l'hygiène de vie, les préoccupations vis-à-vis de la santé et la prise en charge sont peut-être différentes de ce qui se passe chez les non donneurs ! La prudence scientifique exige de ne pas interpréter les données de façon aussi péremptoire et, quel que soit l'intérêt de ce type de travail de mise en évidence de corrélations au niveau de populations, il ne permet en aucun cas de juger de la causalité entre les facteurs associés. Ce type de raccourci aboutirait, à la lumière des travaux montrant que le cancer du sein est plus répandu chez les femmes des pays du nord de l'Europe, où les femmes ont de plus grands pieds, à considérer avec les femmes vivant dans le sud sont protégées par leurs petites chaussures, et si l'on suit le raisonnement des auteurs de l'article du Nouvel Observateur, à proposer aux femmes suédoise ou norvégiennes de porter des chaussures ayant trois ou quatre pointures de moins pour éviter un cancer du sein !

2) Les conséquences de tels articles peuvent également être déplorables sur les habitudes alimentaires de nos concitoyens. Il y a certes beaucoup de points à améliorer sur ce plan, mais en diabolisant des aliments, en en défiant d'autres, les auteurs vont à l'encontre de tous les travaux développés depuis de longues années mettant en évidence l'importance de nos comportements globaux, en termes d'équilibre, de diversité et de qualité nutritionnelle de notre alimentation et de notre hygiène de vie. En fournissant des listes " positives " et " négatives ", on aboutit obligatoirement à une simplification grossière et normative qui ne peut que nuire aux tentatives d'éducation et de prise en charge par les consommateurs eux-mêmes de la qualité de leur nutrition et de leur santé. Outre le principe sommaire et condamnable de donner des repères normatifs qui ne reposent, dans ce contexte, sur aucun argument scientifique réel (liste pimentée de quelques notes d'exotisme pour ajouter au côté fantasmatique de la démarche), on peut noter de nombreuses incohérences dans la liste : fromages dits " gras "sont dans la colonne des aliments protecteurs, alors que l'emmental et les fromages type gruyère (les plus gras) sont dans celle des aliments protecteurs ; curieuse opposition entre pain complet ou aux céréales (les protecteurs) et le pain au son (accélérateur du vieillissement ) ; le riz blanc parmi les condamnés alors que le riz Basmati (qui est également commercialisé le plus souvent blanc en France) serait un modèle d'aliment protecteur ; le saumon et la sardine du bon côté, le thon et l'anchois de l'autre (on se demande bien pourquoi sur le plan nutritionnel) ; quid des eaux de sources dans les aliments accélérateurs du vieillissement (et de certaines eaux minérales dans les protecteurs) ; et passons sur l'huile de lin qui n'est pas dans le champ des huiles alimentaires en France ; quant au vin rouge (s'il est justifié de poursuivre les recherches sur les effets éventuellement favorables des doses modérées en terme de prévention cardiovasculaire), il apparaît surprenant pour les nutritionnistes de voir proposer dans cet article une recommandation, en terme de régime idéal donnant à supposer à ceux qui ne boivent pas qu'ils le devraient, et crédibilisant, auprès de ceux qui sont des consommateurs excessifs, leur comportement ! Les incohérences manifestes retrouvées dans cet article sont nombreuses, mais elles montrent à quel point les auteurs ont une vision partielle et fragmentée des choses : si la choucroute (outre son intérêt gastronomique) contient, comme rappelé dans cet article, des isothiocyanates pouvant certes avoir expérimentalement un éventuel intérêt, il s'agit également d'un facteur de risque goitrigène majeur connu depuis fort longtemps.

De nombreuses hypothèses existent sur telle ou telle molécule contenue dans divers aliments. Beaucoup sont citées dans cet article. Il s'agit d'hypothèses certes intéressantes mais ne permettant pas, à de rares exceptions près, d'être aussi affirmatif que le sont les auteurs de cet article. Il et inacceptable d'affirmer de façon très péremptoire que nous disposons de suffisamment d'éléments pour proposer à l'ensemble de la population française de se supplémenter en vitamines et minéraux pour vieillir en bonne santé, et malhonnête de laisser entendre (et ce type d'insinuation n'est pas innocent dans la démonstration que veulent faire les auteurs de l'article) que les scientifiques concernés en tout premier lieu le feraient à titre individuel ! ainsi on cacherait au public la vérité dont ne manquerait pas de profiter les initiés…

Les scientifiques travaillant dans le domaine des relations alimentation et santé tiennent çà faire savoir qu'ils désapprouvent ce genre d'article et à rappeler aux journalistes et rédacteur en chef leur responsabilité. Informer le grand public de l'avancée de la recherche, se faire l'écho des débats parfois contradictoires inhérents à l'avancement de la science, mettre en avant les insuffisances, voire les dérives éventuelles, de la recherche font partie des missions nobles des médias, et fort heureusement la plupart le font avec beaucoup de respect éthique. Servir de tremplin spectaculaire à des argumentaires fantaisistes, non reconnus, sans le moindre débat contradictoire dans un domaine ayant des conséquences importantes en termes de santé publique ne correspond pas à cette mission du journaliste. Le contexte évident de lancement d'un ouvrage (d'une thèse ?) rédigé par le journaliste lui-même ajoute au caractère choquant de l'absence de contradiction scientifique.

Nous tenons à rappeler que les scientifiques élaborent des théories à partir de faits scientifiques (observation, vérification, expérimentation, issues de recherches fondamentale, clinique ou épidémiologique). Inversement, les " gourous " qui ont une théorie, quitte à tronquer ou à ne voir que les résultats qui vont dans leur sens. Cet article en est un bon exemple.

Avant d'affirmer des recommandations importantes pour la santé de la population, il faut disposer d'éléments scientifiques rigoureux permettant de justifier cette position et de garantir l'innocuité des mesures. Quelques exemples dramatiques, tels que nous avons pu les voir ces dernières années, nous amènent à un certaine prudence et à une grande humilité. Ce sont les bases d'une démarche scientifique que, fort heureusement, respectent la majorité des chercheurs dans le monde et les journalistes qui véhiculent leurs messages. Ce n'est malheureusement pas le cas dans cet article.

Suit la liste des signataires, à commencer par celle de Serge HERCBERG


Voici la réponse de Thierry Souccar:

Comme nous l'avions précédemment annoncé, notre collaborateur répond aux virulentes attaques des détracteurs de ses thèses. Preuves scientifiques et abondante bibliographie à l'appui. [...]

[Note de Psiram.com: La réponse de Souccar qui est publiée sur le site Jeûne et Randonnée est la copie - sans aucune mise en page - de l'article "Le programme de longue vie et les 70 philistins" publiée sur Nutra News ci-dessous]

Le programme de longue vie et les 70 philistins [5]

Cet article a été publié dans le journal Nutra News d'août 1999:

"Le 22 mars dernier, à la suite d'une série d'articles dans Sciences et Avenir et Le Nouvel Observateur, qui présentaient des extraits du Programme de longue vie - le livre que j'ai écrit avec le Dr Jean-Paul Curtay - un chercheur du Conservatoire National des Arts et Métiers, le Dr Serge Hercberg, a fait signer à 70 de ses confrères un pamphlet d'une rare violence, visant à nous discréditer. Alors que les débats et controverses scientifiques épargnent généralement les personnes, le vocabulaire employé par Serge Hercberg à notre égard ("tromperie", "absurdités", "contre-vérités", "malhonnêteté") n'eût pas déparé sur l'étal d'un poissonnier. Alors qu'il est d'usage de citer des références bibliographiques à l'appui d'une critique scientifique, pas une ne figurait dans cet objet violent non identifié, dont la crédibilité reposait exclusivement sur la carte de visite des signataires.

Nous avons relevé dans ce pamphlet 20 critiques rageuses, et avons répondu à chacune, citant près de 150 références bibliographiques et les déclarations d'une centaine de chercheurs internationaux. Ce document, disponible dans sa totalité sur le site Internet de Sciences et Avenir, est édifiant. Il montre que, hors contestations portant sur des théories du vieillissement, les critiques prétendument " scientifiques " du pamphlet ne reposent sur rien. Qu'elles témoignent parfois d'une ignorance - inquiétante pour des nutritionnistes - de leur discipline. Qu'elles sont contredites par la recherche la plus récente, voire… par les signataires eux-mêmes !

Reste à comprendre le pourquoi de ces attaques. Il va de soi que les signataires du pamphlet de Serge Hercberg sont comme nous, attachés à améliorer la santé publique. Mais les similitudes s'arrêtent là. Eux sont des chercheurs, donc élevés dans la culture du doute. Pour un chercheur, les certitudes n'existent pas. A partir de là, pas question de formuler des recommandations, sauf très vagues (" Manger plus de fruits et légumes "), de peur d'être un jour en porte à faux avec des études à venir. Ceci est d'autant plus vrai en France, où comme le soulignait Guy Paillotin, le patron de l'INRA dans un ouvrage récent, les scientifiques sont plus qu'ailleurs coupés des citoyens-consommateurs. A l'inverse, de nombreux chercheurs américains estiment qu'ils portent une responsabilité importante : celle d'informer les contribuables qui ont financé leurs travaux. Comme le souligne Jeffrey Blumberg (université Tufts, Boston), " Nous pouvons pas nous payer le luxe de dire au public : "Donnez-nous encore 10 ou 20 ans, parce qu'on veut être absolument sûrs." Ce n'est ni fair-play, ni acceptable. Refuser de communiquer au grand public l'information que nous possédons est une erreur, en particulier au moment où nous sommes confrontés à une grave crise de la santé publique pour ce qui est des maladies chroniques." Lorsqu'une masse jugée critique d'études favorables est à leur disposition, ces chercheurs prennent la parole dans la presse grand public.

Le Dr Jean-Paul Curtay et moi-même avons, à différents titres, le sens de cette responsabilité. Notre rôle est de vulgariser et promouvoir les données inscrites dans la littérature internationale, même si leur degré de certitude n'atteint pas 100%. Un tel score ne sera de toute façon jamais réalisé dans le domaine des sciences de la vie. Attendre de perpétuelles confirmations, c'est retarder l'information dont le grand public pourrait bénéficier. En poursuivant l'absolue rigueur, comme semble vouloir le faire Serge Hercberg, on aboutit au résultat diamétralement opposé, à savoir le maintien du citoyen-consommateur dans l'ignorance et/ou les errements.

Cette polémique, et l'émotion qu'elle a suscitée (des centaines de lettres de soutien nous sont parvenues, émanant aussi bien du corps médical que du grand public) m'ont conduit à proposer la création d'un vaste et dynamique mouvement associatif en faveur de la prévention active du vieillissement. Cette nouvelle organisation de consommateurs de prévention a pour mission de prendre la parole pour aider celles et ceux qui le souhaitent à adopter un mode de vie destiné à les maintenir longtemps en bonne santé. Elle sera dotée d'un conseil scientifique qui validera les travaux importants menés dans les domaines de la nutrition, de la biologie du vieillissement, de l'endocrinologie, de la toxicologie, de la gestion du stress, de l'exercice physique. Elle mènera des actions de sensibilisation auprès des pouvoirs publics et des parlementaires pour faciliter l'accès à des substances protectrices comme la coenzyme Q10 ou l'acétyl-L-carnitine pour ne citer que ces deux-là, aujourd'hui inexplicablement interdites dans notre pays. Une démarche proche concernera les hormones comme la DHEA ou la mélatonine afin de leur trouver un statut compatible avec le souci de la sécurité sanitaire et leur formidable potentiel préventif ou thérapeutique. Bref, croyez-moi, nous allons enfin faire bouger les choses. Mais nous avons besoin du concours du plus grand nombre. C'est pourquoi vous trouverez dans ce numéro un appel à vous faire connaître et à nous rejoindre pour lancer ensemble ce grand chantier dont les pouvoirs publics et les chercheurs se sont jusqu'ici détournés.

Il n'est d'ailleurs guère étonnant que cette polémique porte notamment sur les compléments alimentaires, dont l'intérêt est farouchement combattu par la majorité des nutritionnistes français, inspirant en cela la politique nationale dans ce domaine : frileuse, hostile, en décalage profond avec les comportements de prévention du vieillissement prônés par de très nombreux chercheurs de renommée internationale, et dont nous nous faisons depuis de longues années le relais. [...]"

Thierry Souccar et Nutra News

Ce n'est pas un hasard si c'est dans le journal controversé Nutra News de Philippe Serra, vitrine d'un site commercial vendeur de "compléments alimentaires" et d'hormones introduits illégalement en France que Thierry Souccar publie sa réponse "Le programme de longue vie et les 70 philistins". Il évoque dans cet article son projet de "création d'un vaste et dynamique mouvement associatif en faveur de la prévention active du vieillissement" en facilitant "l'accès à des substances protectrices comme la coenzyme Q10 ou l'acétyl-L-carnitine pour ne citer que ces deux-là, aujourd'hui inexplicablement interdites dans notre pays. Une démarche proche concernera les hormones comme la DHEA ou la mélatonine [...] Il n'est d'ailleurs guère étonnant que cette polémique porte notamment sur les compléments alimentaires [...]".

Ayant commencé à concrétiser son projet, l'ouverture de son site lanutrition.net est annoncé, toujours dans Nutra News, sous forme d'un semblant d'interview: "Ouvert le 10 mai 2006 : Le nouveau site internet de Thierry Souccar. À découvrir à l'adresse www.lanutrition.fr" où il détaille de nouveau ses projets et donne des précisions sur son équipe: "il y a autour de moi quatre journalistes de formation scientifique. Nous avons en plus un comité scientifique que je n'ai pas encore trop sollicité mais qui va intervenir. Il y a Walter Willet, le patron de Harvard, Étienne-Émile Beaulieu, Mark Mattson, le patron de l'unité de recherche de l'Institut national de recherche sur le vieillissement de Baltimore, Michel de Lorgeril, du CNRS, Jean-Paul Curtay, Jeffrey Blumberg, le responsable du laboratoire de recherche sur les antioxydants à Tufts, et d'autres…"[6].

Outre les deux articles mentionnés ci-dessus, paraissent dans Nutra News: l'annonce du livre de Souccar "Vérités et mensonges des produits amincissants" en juillet 1998, l'article "VERS LA SUPERLONGEVITE" de février 2000 semble bien être de lui, il signe les deux articles "Des antioxydants pour nous aider à vieillir en bonne santé" en décembre 2001 et "La guerre de l'homme contre ses gènes en décembre 2001, parait une annonce de son livre "Santé, mensonges et propagande : Arrêtons d'avaler n'importe quoi ! Thierry Souccar et Isabelle Robard" en août 2004, Souccar est l'interviewer de Paul Talalay en avril 2006 dans l'article "Le brocoli stimule nos gènes anticancer", il est interviewé dans "Entretien avec Thierry Souccar, auteur de « Prévenir et guérir la grippe » en novembre 2009, et trois auteurs de livres publiés par "les éditions Thierry Souccar" font l'objet d'articles: "Entretien avec Pierre Boutron auteur du livre "Arrêtons de vieillir" (éditions Thierry Souccar) janvier 2007, "Entretien avec le Dr Claude Dalle Auteur du Guide pratique de la médecine antiâge Thierry Souccar Éditions" en mai 2007, Questions au Dr Eric Braverman Auteur du livre Un cerveau à 100 % Thierry Souccar Éditions en décembre 2007.

Quand on recherche "smart" sur le site lanutrition.fr, on obtient:

  • Compléments alimentaires et hormones : ce qu'il faudrait prendre pour vivre plus longtemps ... forme de GliSodin assimilable) et de la DHEA (avec une ordonnance). J’achète par correspondance à Smart City au Luxembourg de la centrophénoxine et de la carnosine. Plusieurs molécules correspondent à ... [il s'agit d'un article de Pierre Boutron]
  • Comparatif des compléments alimentaires multivitaminés pour adultes ... qui obtient 4 piments est le Daily 3 de Supersmart, mais il faut souligner qu'il y parvient en grande partie en s'affranchissant des contraintes de la réglementation, notamment pour ce qui est de la quantité
  • Les meilleurs compléments alimentaires pour la mémoire (Contenu / Comment manger pendant les exams ? / Les meilleurs compléments alimentaires pour la mémoire) ... 4 gélules/j Smart 1,45€/j CDP choline : 240 mg La CDP-choline est une forme de choline particulièrement biodisponible. Il y a de bonnes études chez l’animal, de bonnes bases ...
  • Se soigner (Contenu / Se soigner / Se soigner) Naturels ou médicamenteux, de nombreux traitements sont aujourd'hui disponibles pour soigner petits et gros problèmes de santé. LaNutrition.fr vous les présente. Dossier sponsorisé par Smart City: ...
  • Pourquoi est-on fatigué ? (Contenu / La fatigue chronique et la fibromyalgie / Pourquoi est-on fatigué ?) ... en vente sur la boutique de LaNutrition.fr - Thé vert, D. Plantes - Thé vert, Solgar, en magasin diététique et pharmacie - Extrait de thé vert, Smart City La télé vole votre sommeil Vous passez vos ...
  • Calcium (Contenu / Minéraux / Calcium) ... conseillées Calcium 600 mg de Vit’all + Calcium Orotate 450 mg de Smart city CITRATE DE CAL-MAG 90 Comprimés de BIOVEA Maladies associées Ostéoporose Cancer colorectal Cancer ...
  • Vitamine B5 (Contenu / Vitamines / Vitamine B5) ... à Aux personnes consommant les médicaments suivants : Tétracyclines, Biotine, Hypolipémiant, Inhibiteurs de la cholinestérase. Marques conseillées Pantethine 375 mg de Smart city (Internet) Pantothenic ...
  • Vitamine B3 (Contenu / Vitamines / Vitamine B3) ... conseillées Acide nicotinique Niaspan LP de 375 mg à 1000 mg (en pharmacie) Nicotinamide Nicobion 500 mg (en pharmacie) Nicotinamide 500 mg de Smart City (sur internet) Maladies associées Pellagre ...
  • Vitamine B1 (Contenu / Vitamines / Vitamine B1) ... B1 administrée par voie orale. Déconseillé à Aux sujets ayant présentés des signes d'intolérance à la thiamine. Marques conseillées Benfotiamine 80 mg de Smart city VITAMINE B1 100mg 100 Capsules ...

Il y en a comme cela trois pages, dont des commentaires et échanges de points de vue entre consommateurs. Le site lanutrition.fr ne recommande certes pas uniquement les produits de Super Smart, mais elle encourage auprès de personnes en recherche de remèdes non-conventionnels l'auto-médication se basant sur les conseils d'experts en nutrition auto-proclamés, comme par exemple Julien Venesson.

Entourage de Thierry Souccar

Parmi les auteurs de son site lanutrition.fr, sur le thème de la santé, citons en quelque uns : Bérengère Arnal, le Collectif dirigé par Jean-Paul Curtay, le Collectif lanutirition.fr, le dr Claude Dalle, Pierre Boutron, le dr Thierry Hertoghe, le dr David O'Hare, Éric Ménat, Jean-Marie Magnien, Julien Venesson, Michel de Lorgeril et Sylvie Simon (on peut consulter en cliquant sur les photos une brève présentation de chacun des auteurs).[7].

En contre-partie en quelque sorte, Thierry Souccar a fait partie (jusqu'en 2014) de l'équipe de Santé Nature Innovation[8] en compagnie, entre autres, d'Henri Joyeux. Il fait également partie du conseil scientifique de NUTRI-SANTE PREVENTION, en compagnie, de Philippe Beaulieu, Luc Bodin, Yves Cassard, Jean-Paul Curtay, Michel de Lorgeril, Philippe Fievet, Dominique Hoareau, Françoise Jadas (qui dit faire la synthèse de l’enseignement des Pr Joyeux, Servan Schreiber (décédé!), Drs Kousmine, Seignalet, Masson, Passeberg), David O’Hare, Robert Masson, Alexandre Racanière, Jean-Marc Robin[9] (qui a été rédacteur en chef de Nutra News de 1997 à 2002).

Le régime sans gluten et sans caséine

Le livre "« Lait, mensonges et propagande » de Thierry Souccar préfacé par Henri Joyeux et paru en 1ere édition en 2007, réavive la polémique entre les scientifiques (dont Jean-Marie Bourre, de l'Académie Nationale de médecine, qui avait déjà signé la lettre des nutritionnistes de Hercberg) et Souccar [10][11][12][13][14].

Thierry Souccar défend le régime sans gluten et sans caséine de Jean Seignalet[15] et sa maison d'édition propose maints livres sur les régimes sans gluten et sans lait[16].

Par exemple, il a édité le livre de Jean-Marie Magnien « Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet », paru en mars 2013, livre que d'ailleurs Souccar lui-même avait conseillé à Magnien d'écrire[17][18].

Livres écrits par Thierry Souccar

Ils sont nombreux, nous n'en citerons que quelques uns :

  • "Le nouveau guide des vitamines" de Thierry Soucccar et Jean-Paul Curtay, paru selon Decitre le 07 novembre 1997
  • "Le programme de longue vie, De la science à l'alimentation" de Jean-Paul Curtay et Thierry Souccar, mars 1999
  • Dans "Santé, mensonges et propagande", écrit avec Isabelle Robard, il dénonce les liens existant entre les autorités sanitaires françaises et les entreprises agro-alimentaires. Ces relations nuiraient à l'indépendance de l'AFSSAPS et engendreraient des messages nutritionnels contraires aux conclusions des rapports scientifiques. 2004
  • "Le régime préhistorique", Éditions Indigène, qui reprend une partie des recommandations du régime paléolithique de Guy Claude Burger (dont Jean Seignalet s'était inspiré). 2006
  • Dans "Lait, Mensonges et Propagande", préfacé par Henri Joyeux (Thierry Souccar Éditions, 2007 et 2008), Souccar conteste les recommandations officielles en faveur de la consommation de 3 à 4 laitages par jour. Selon les études citées dans l'ouvrage, la consommation de lait vantée pour ses apports de calcium ne serait pas efficace, notamment pour la prévention de l'ostéoporose. De plus, sa consommation excessive (3 laitages par jour et plus) pourrait favoriser plusieurs maladies comme les cancers de la prostate et de l'ovaire, la maladie de Parkinson, le diabète de type-1. Ce livre reprend les recommandations de Jean Seignalet dont Henri Joyeux avait aussi préfacé les livres. Voir ici[19] et ici [20] la réaction de Léon Guégen, Directeur de recherches honoraire de l’Inra, Rapporteur à l’Afssa, à la publication de ce livre.

Remarque de Psiram.com: le livre "Jus de Grenade Fermenté", de Jean-Paul Curtay paru en février 2011 a été préfacé par Henri Joyeux (lui-même préfacier d'un livre de Marion Kaplan).

Faudra-t-il supprimer la moitié des vaches Françaises ?

Il s'agit du titre d'un billet publié par Académie d'Agriculture de France dans sa Lettre Bimestrielle N°23 du 15 avril 2014 et signé Léon Guéguen, directeur de recherche honoraire au CNRS, voir ici (page 12)[21]. Le même billet figure dans la revue "Science ... et pseudo-sciences" de l'association Française pour l'information scientifique (AFIS) n°309 de juillet 2014.

Ce billet est une réaction à la publication en 2014 d'un rapport Afterres2050 (un scénario soutenable pour l'agriculture et l'utilisation des terres en France à l'horizon 2050) par une entreprise associative Solagro. Or, les modélisations de Solagro sont souvent utilisées par l'ADEME (agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l' Énergie). Dans Afterres2050[22] se trouve un paragraphe « Réduire la consommation de calcium apporté par les produits laitiers », Léon Guéguen note qu'il ne cite et ne se fonde que sur une seule référence, celle d’un livre très médiatisé d’un journaliste scientifique détracteur notoire du lait (la référence en question indiquée dans Afterres2050 est : T. Souccar, 2008 - « Lait, mensonge et propagande » ; Harvard School of Public Health). Mr Guéguen note également que le rapporteur décrète que les apports nutritionnels conseillés en calcium par les spécialistes scientifiques et organismes officiels (dont les publications sont occultées !) sont largement surestimés.

De fait, l'ensemble du rapport Afterres2050 est basé sur l'hypothèse de Thierry Souccar ...

L'Académie d'Agriculture de France via le billet de Léon Guéguen conclut : "Et voilà comment une simple remise en cause sur des bases scientifiques infondées des besoins physiologiques en un seul nutriment minéral, le calcium, peut avoir des conséquences en cascade considérables : modification radicale du comportement alimentaire, augmentation de l’incidence de l’ostéoporose et du risque de fractures osseuses… et remplacement des prairies cultivables par des champs de blé (bio)."

En conséquence, l'Académie a créé un groupe de travail "Potentiels de la science pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement"[23], on y trouvera et on pourra y consulter un rapport "Sciences de la nutrition et avenir de l'agriculture - Léon Gueguen" et un rapport "Les prairies, ressources pour l’élevage et pour l’environnement; un compromis indispensable pour l’Agriculture - Gilles Lemaire" en rapport avec le sujet, ... et comportant de nombreuses références scientifiques.

Participation aux congrès organisés par Marion Kaplan

Thierry Souccar est un des intervenants au 2ème Congrès des Thérapies Quantiques, organisé à Lyon en Novembre 2011 par Marion Kaplan[24]. Il est également un des intervenants et anime un atelier découverte lors du IIIe Congrès international organisé également par Marion Kaplan en novembre 2012 à Reims.

A propos des médecines quantiques, voir l'article "Les thérapies quantiques revisitent la physique quantique" de Brigitte Axelrad publié en janvier 2013 sur SPS, le journal de l'AFIS[25].

A ces congrès, on croise des médecins radiés de l'ordre, des vendeurs de matériels soviétiques ou hongrois destinés à de pseudo-thérapeutes, des scientifiques controversés et critiqués par toute la communauté scientifique internationale, quand il ne s'agit pas de purs charlatans ou de représentants de la MNG. Mais quoi d'étonnant quand Marion Kaplan vend elle-même des EPFX/SCIO conçus par William Nelson de Budapest et propose des séances de consultations diététiques et des bilans nutritionnels à l’aide de celui-ci, ici par exemple le 20 mars 2010 à Périgeux[26], dans l'article il est précisé que le coût de cet appareil (le SCIO) dépasse les 17 000 € TTC.

Citations

  • "« Nos lointains ancêtres, assure Thierry Souccar, ne consommaient ni lait ni laitages et ils nous ont légué un squelette qui ne s'effrite pas. » "
  • "Oui, on mange trop de céréales et cela pourrait presque s’expliquer génétiquement : les céréales ont été introduites il y a seulement 10/20.000 ans, alors que nos ancêtres ont 7 millions d’années - 4 millions ou 2 millions pour les plus conservateurs de nos paléontologues - Donc 2 millions d’années sans céréales et 10/20.000 ans de consommation de céréales : cela demande une sacrée adaptation sur le plan génétique. Les chasseurs-cueilleurs du XXe siècle ne consommaient pas plus de 40% de leurs calories sous la forme de glucides. Voilà probablement ce pour quoi nous sommes programmés génétiquement."
  • "Le régime paléolithique, c'est le régime de nos ancêtres : assez carné (gibier, poissons, petits crustacées, oisillons...), avec énormément d'oléagineux (noix, noisettes.), des fruits, des fruits secs, des tubercules et des légumes.
    Au paléolithique, on ne mangeait aucune céréale et pourtant on menait une vie intense. Je ne dis pas qu'il faut supprimer les céréales mais en premier lieu il faudrait chercher nos glucides dans les végétaux et puis manger des céréales, surtout complètes mais sans excès comme c’est le cas aujourd’hui.
    De même, on ne mangeaient aucun laitage au paléolithique et l’on n'a pourtant retrouvé aucun signe de dégénérescence osseuse chez eux. Au contraire : les os de nos ancêtres étaient globalement en meilleure santé que les nôtres. Je pense qu'il serait bon de se rapprocher du régime paléolithique."
  • "Faut-il célébrer l'alimentation de l'homme de la préhistoire ? Oui, répond Thierry Souccar ! Pendant sept millions d'années, nos ancêtres se sont nourris de manière relativement constante, puis, il y a seulement 10 000 ans, leur régime nutritif a connu un bouleversement profond, avec pour conséquences un appauvrissement en oméga 3 au profit des oméga 6, le manque de vitamine C, ou l'hypertrophie des céréales raffinées, qui pourraient expliquer l'apparition des maladies dites de " civilisation " comme le cancer, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires ou auto-immunes."

Suppléments alimentaires

Liens externes

  • http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1735 Sur le site de l'AFIS (Association française pouInformation Scientifique). Article "Propagandes mensongères contre les produits laitiers". Par Jean-Marie Bourre - SPS n° 297, juillet 2011. "[...] Le lait est d’utilisation très récente dans l’histoire de l’humanité, par conséquent il ne serait pas adapté au patrimoine génétique de l’homme. Argument fallacieux. Leurs utilisateurs condamnent aussi les céréales, surtout lorsqu’elles sont raffinées. Mais que dire alors des pommes de terre, végétal socle de l’une des gloires de Parmentier, elles qui ne datent que du XVIIIe siècle en Europe ? Comment accepter de consommer du maïs et des tomates, du chocolat qui n’ont que trois ou quatre siècles, la majorité des aliments actuels, arrivés du Proche-Orient, d’Amérique et d’Asie depuis moins de 2000 ans ? Sans omettre ceux d’introduction très récente, comme les kiwis et autres produits plus ou moins exotiques. C’est oublier que le lait est collecté depuis plus de dix mille ans ; il est probable que son utilisation fut la conséquence de l’imagination du cerveau humain : manger des produits animaux, sans avoir à tuer, bénéficier donc d’une production régulière et contrôlée. Les premiers enclos ont sans doute été inventés pour enfermer les animaux et y traire leur lait, plutôt que de les parquer avant de les manger.
    Conclusion.
    Cela reste vrai dans tous les domaines, y compris et surtout celui de la nutrition et de l’alimentation : le réel danger réside dans les comportements extrêmes. Soit l’excès, car il est notamment dangereux au titre de l’excès lui-même, mais aussi en conséquence de la négligence induite d’autres classes d’aliments. Soit, à l’inverse, la suppression injustifiée de classes d’aliments, des produits laitiers en l’occurrence, ce qui prive de leurs apports spécifiques en nutriments, calcium et zinc au premier chef, mais aussi autres vitamines et oligo-éléments, protéines de qualité. Chaque classe d’aliments possède sa spécificité et apporte préférentiellement un ou plusieurs nutriments, aucune ne doit être négligée. Il est beaucoup plus dangereux pour la santé de supprimer les produits laitiers que d’en consommer. Consulter les tables de composition, lire les publications scientifiques et médicales, tout montre sans équivoque que le lait n’est pas... une vacherie ! [...]"

    Suit une impressionnante série d'études scientifiques.

Références

  1. https://www.babelio.com/auteur/Thierry-Souccar/7176
  2. http://www.thierrysouccar.com/ Site officiel de Thierry Souccar éditions
  3. http://www.lanutrition.fr/qui-sommes-nous-/qui-sommes-nous.html Site officiel de LaNutrition.fr
  4. http://jeune-et-randonnee.pagesperso-orange.fr/hercberg.htm (lien mort)
  5. http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=783 Article "Le programme de longue vie et les 70 philistins" de Thierry Souccar
  6. http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=100 Ouvert le 10 mai 2006 : Le nouveau site internet de Thierry Souccar ...
  7. http://www.thierrysouccar.com/auteurs
  8. http://www.altherr-do.ch/files/Arthrose_nutrition.pdf
  9. http://nutri-sante-prevention.org/comite-scientifique/
  10. http://www.grand-seigneur.com/2011/03/22/qui-veut-la-peau-du-lait/
  11. http://www.lanutrition.fr/grand-prix-de-la-propagande/le-gagnant-du-mois/grand-prix-de-la-propagande-septembre-2006-le-dr-jean-marie-bourre.html
  12. http://www.grand-seigneur.com/2011/05/26/thierry-souccar-nous-ecrit-2/
  13. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1735 Propagandes mensongères contre les produits laitiers, par Jean-Marie Bourre - SPS n° 297, juillet 2011
  14. https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_consommation_du_lait
  15. http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/editorial/le-regime-sans-gluten-et-sans-caseine.html
  16. http://www.thierrysouccar.com/nutrition/solution/sans-gluten-et-sans-lait/index
  17. http://www.co-evoluons.com/wp-content/uploads/2013/09/R%C3%A9duire-au-silence-100-maladies.pdf Livre "Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet" en accès direct
  18. http://m3micronutrition.com/content/7-regime-seignalet-avec-complements-alimentaires
  19. http://www.lrbeva.com/index.php?sc=lvn&id_ed_s=5&id_art_s=17
  20. AFIS Le calcium du lait est bon pour l’os : une vérité qui dérange ! par Léon Guéguen - SPS n° 283, octobre 2008
  21. http://www.academie-agriculture.fr/system/files_force/publications/newsletter/2014/20140414lalettre23.pdf?download=1
  22. http://www.solagro.org/site/393.html Le rapport Afterres2050 est en accès libre sur le site de Solagro
  23. http://www.academie-agriculture.fr/groupes-de-reflexion/potentiels-de-la-science-pour-lavenir-de-lagriculture-de-lalimentation-et-de
  24. http://soleil-levant.org/marion-kaplan-organise-congres-quantique/
  25. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2077 Les thérapies quantiques revisitent la physique quantique. Par Brigitte Axelrad - SPS n°303, janvier 2013
  26. http://cdic24.perso.sfr.fr/2010_01.pdf